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    Global Assessment of Droughts in the Last Decade from SMOS Root Zone Soil Moisture

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    International audienceThe last decade has witnessed a series of extreme droughts across the globe. The impacts of these droughts have been devastating for the ecosystem and human activities. In this paper we present the assessment of the drought events in the last decade from the remote sensing-based root zone soil moisture anomalies. The root zone soil moisture is obtained from the SMOS surface soil moisture. And the drought index is defined as the monthly anomaly of the root zone soil moisture. Our results show the distribution of droughts over the last decade in various regions across the globe

    Observer, Analyser et GĂ©rer la variabilitĂ© de la reproduction et du recrutement de l’huĂźtre creuse en France : Le RĂ©seau Velyger. Rapport annuel 2013

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    La conchyliculture, et principalement l’élevage de l’huĂźtre creuse, Crassostrea gigas, constitue la principale activitĂ© aquacole française. Cette activitĂ© repose, en grande partie, sur le recrutement naturel de l’espĂšce qui assure 70% des besoins en jeunes huĂźtres (naissain) : cette activitĂ© de collecte s’appelle le captage. Les deux principaux centres de captage en France sont les bassins d’Arcachon et de Marennes-OlĂ©ron. Or, depuis une dizaine d'annĂ©es, sur le bassin d'Arcachon, le captage devient trĂšs variable: Ă  des annĂ©es de captage nul (par exemple les annĂ©es 2002, 2005, 2007) ou faible (2009, 2010, 2011) succĂšdent des annĂ©es excellentes voire plĂ©thoriques (les annĂ©es 2003, 2006, 2008, 2012, 2013). A Marennes-OlĂ©ron, cette variabilitĂ© existe, mais s’avĂšre beaucoup moins marquĂ©e. En outre, Ă  la faveur du lent rĂ©chauffement des eaux, le captage peut dĂ©sormais se pratiquer de plus en plus vers le nord. Ainsi, la baie de Bourgneuf, mais aussi la rade de Brest sont devenues, depuis quelques annĂ©es, des secteurs oĂč un nombre croissant d’ostrĂ©iculteurs pratiquent avec succĂšs le captage, mais avec, lĂ  aussi, des irrĂ©gularitĂ©s dans le recrutement qu’il convient de comprendre. Enfin, depuis la crise des mortalitĂ©s de 2008, il se dĂ©veloppe aussi sur l’étang de Thau une volontĂ© de pratiquer le captage. Afin de mieux comprendre les facteurs de variations du captage, l’Ifremer a mis en place, Ă  la demande du ComitĂ© National de la Conchyliculture, un rĂ©seau national de suivi de la reproduction : le RĂ©seau VELYGER. CrĂ©Ă© en 2008 sur fonds europĂ©ens et financĂ© dĂ©sormais par la Direction des PĂȘches Maritimes et de l’Aquaculture, ce rĂ©seau apporte, chaque annĂ©e, sur les Ă©cosystĂšmes citĂ©s prĂ©cĂ©demment, une sĂ©rie d’indicateurs biologiques (maturation, fĂ©conditĂ©, date de ponte, abondance et survie larvaire, intensitĂ© du recrutement, survie du naissain) dont l’analyse croisĂ©e avec des indicateurs hydrologiques et climatiques permet progressivement de mieux apprĂ©hender les causes de variabilitĂ© du recrutement de l’huĂźtre creuse en France, modĂšle biologique et espĂšce clĂ© de la conchyliculture française. Ce rapport prĂ©sente donc les rĂ©sultats 2013 de ce rĂ©seau d’observation et fait appel, pour la partie hydro-climatique, Ă  des observations acquises par d’autres rĂ©seaux rĂ©gionaux et nationaux. Il dĂ©taille toutes les caractĂ©ristiques par secteur du cycle de reproduction de l’huitre creuse : maturation et fĂ©conditĂ© des adultes, pĂ©riode de ponte, abondance et survie des larves, intensitĂ© du captage et mortalitĂ©s prĂ©coces. Il fournit ensuite une interprĂ©tation et une synthĂšse des rĂ©sultats 2013 par secteur et Ă  la lueur des rĂ©sultats des annĂ©es antĂ©rieures. Ainsi, pour l’annĂ©e 2013, on retiendra les faits majeurs suivants : ‱ L’annĂ©e 2013 a Ă©tĂ© trĂšs contrastĂ©e. Un printemps particuliĂšrement frais et gĂ©nĂ©ralement humide (mois de juin inclus) a fait suite Ă  un hiver tardif alors que l’étĂ© a Ă©tĂ© ensoleillĂ© et plutĂŽt chaud. Les concentrations en phytoplancton ont Ă©tĂ© dans les normes avec toujours l’existence d’un gradient Nord-Sud : elles sont plutĂŽt Ă©levĂ©es en rade de Brest, baie de Bourgneuf et bassin de Marennes OlĂ©ron et plutĂŽt faible dans le bassin d’Arcachon et l’étang de Thau. En outre, tout au long du printemps et jusqu’au mois de juillet, les tempĂ©ratures de l’eau ont Ă©tĂ© toujours infĂ©rieures aux normales (exceptĂ© dans l’étang de Thau). ‱ Ces conditions hydro-climatiques ont imprimĂ© un gradient dans la maturation et la fĂ©conditĂ© des huitres adultes avec un indice de condition trĂšs Ă©levĂ© en rade de Brest, en baie de Bourgneuf, et dans le bassin de Marennes OlĂ©ron et plutĂŽt faible dans le bassin d’Arcachon et l’étang de Thau. En outre, le dĂ©ficit thermique marquĂ© jusqu’en juillet s’est traduit par une ponte trĂšs tardive sur l’ensemble des Ă©cosystĂšmes de la cĂŽte atlantique : par exemple, elle est survenue au 25 aoĂ»t en baie de Bourgneuf, ce qui constitue une valeur record. MalgrĂ© tout, quelques pontes partielles et asynchrones ont Ă©tĂ© observĂ©es sur certains Ă©cosystĂšmes en juillet. ‱ GrĂące Ă  des tempĂ©ratures trĂšs favorables en juillet et favorables en aoĂ»t, la plupart des cohortes larvaires prĂ©sentes Ă  cette pĂ©riode (rade de Brest, bassin d’Arcachon et Ă©tang de Thau) ont eu une survie normale Ă  bonne (e.g. 0.2 Ă  plus de 1 %), ce qui s’est traduit par un captage bon Ă  excellent, avec une forte variabilitĂ© dans l’étang de Thau (cf paragraphe ci-dessous). Par contre, pour la baie de Bourgneuf et les pertuis Charentais, l’arrivĂ©e trop tardive des larves Ă  la fin aoĂ»t dans une eau fraiche (< 20°C) n’a pas permis une survie favorable (autour de 0.01 %) ce qui s’est traduit par un captage tout juste modĂ©rĂ©, faible voir nul selon les secteurs. ‱ En consĂ©quence, l’annĂ©e 2013, se caractĂ©rise par un captage trĂšs variable gĂ©ographiquement : « bon voire excellent » en rade de Brest (de 138 Ă  245 naissains/coupelle) et dans le bassin d’Arcachon (de 177 Ă  429 naissains/coupelle), modĂ©rĂ© dans le bassin de Marennes-OlĂ©ron (de 25 Ă  52 naissains/coupelle) et faible en baie de Bourgneuf (< 5 naissains/coupelle). Ce rapport montre aussi que l’étang de Thau joue un rĂŽle d’exception. MalgrĂ© une ponte d’intensitĂ© normale, des abondances de larves Ă©levĂ©es et une bonne survie des cohortes, le captage 2013 y est trĂšs variable ce qui positionne l’étang de Thau en dehors du modĂšle de fonctionnement admis pour le cycle de reproduction de l’huĂźtre creuse sur la façade atlantique. Il semble que, sur ce site, la mĂ©tamorphose constitue un verrou biologique qui peut ĂȘtre levĂ© en utilisant des pratiques zootechniques adaptĂ©es Ă  ce site particulier. Cette optimisation des pratiques zootechniques fait l’objet d’un projet rĂ©gional : le projet PRONAMED

    PREVIMER: A contribution to in situ coastal observing systems

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    To design a prototype for an Integrated Ocean Observing System (IOOS), at least three components are mandatory: a modeling platform, an in situ observing system and a structure to collect and to disseminate the information (e.g. database, website). The PREVIMER project followed this approach and in order to sustain model applications, PREVIMER has developed, funded and organized part of in situ observing networks in the Bay of Biscay and the Channel. For a comprehensive system, focus was addressed on fi xed platforms (MAREL MOLIT, MAREL Iroise, Island network and D4 for sediment dynamics), ships of opportunity (RECOPESCA program and FerryBoxes), and coastal profi lers (ARVOR-C/Cm). Each system is briefl y described and examples of scientifi c results obtained with corresponding data are highlighted to show how these systems contribute to solve scientifi c multidisciplinary issues from the coastal ocean dynamics to the biodiversity including pelagic and benthic habitats
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