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    Epidémiologie Des Anomalies Morphologiques Néonatales En Milieu Hospitalier À Kara (Nord Togo) De 2014 À 2019

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    La raretĂ© apparente des malformations nĂ©onatales cliniquement dĂ©celables au Nord Togo a motivĂ© la prĂ©sente Ă©tude de sĂ©rie de cas visant Ă  dĂ©crire l’aspect Ă©pidĂ©miologique de ces malformations en milieu hospitalier. La prĂ©valence des malformations nĂ©onatales Ă©tait de de 3,6 pour 1000 naissance vivantes. Les malformations retrouvĂ©es concernaient essentiellement la tĂŞte et la face (37,2%), les membres (33%) et la colonne vertĂ©brale (14,9%), les organes gĂ©nitaux externes (9,4%) et l’abdomen (6,3%).  Les nouveau-nĂ©s malformĂ©s Ă©taient issus pour la plupart des mères âgĂ©es entre 26 et 30 ans (31,25%), mĂ©nagères (67,2%), et de niveau scolaire primaire (47%). Les facteurs de risque susceptibles d’être responsables de la survenue des malformations congĂ©nitales sont l’âge maternel avancĂ©, le bas niveau socio-Ă©conomique, l’alcoolisme, et la multiparitĂ© (43,7%). The apparent rarity of clinically detectable neonatal malformations in North Togo motivated the present case series study aimed at describing the epidemiology of these malformations in hospital settings. The prevalence of neonatal malformations was 3.6 per 1000 live births. The malformations found mainly concerned the head and face (37.2%), limbs (33%) and spine (14.9%), external genitalia (9.4%) and abdomen (6.3%). The malformed newborns were mostly from mothers aged between 26 and 30 years (31.25%), housewives (67.2%), and primary school level (47%). The risk factors likely to be responsible for the occurrence of congenital malformations are maternal advanced age, low socioeconomic status, alcoholism, and multiparity (43.7%)

    Connaissances, attitudes et pratiques de l’hygiene des mains par les infirmiers du service de pediatrie du CHU Sylvanus Olympio : Knowledge, attitudes and practices of hand hygiene by nurses in the paediatric ward of the CHU Sylvanus Olympio

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    Titre : Connaissances, attitudes et pratiques de l’hygiène des mains par les infirmiers du service de pédiatrie du CHU Sylvanus OlympioObjectif : décrire les connaissances, attitudes et pratiques des infirmiers soignant les enfants sur l’hygiène des mains et les évaluer.Population et méthode : étude transversale a visée descriptive menée du 10 juin au 3 juillet 2018 par l’interview des infirmiers du service de pédiatre du CHU SO.Résultats : l’âge moyen des infirmiers était de 32 ± 8 ans avec des extrêmes de 19 et 53 ans. Le lavage des mains était plus connu (100%) que la friction hydro-alcoolique (75%) et plus pratiqué. La majorité des infirmiers pratiquaient l’hygiène des mains pour se protéger contre les infections (86,1%). L’eau et le savon liquide étaient insuffisamment connus (63,9%) comme matériel d’hygiène des mains, la solution hydro-alcoolique était moins connue (50%). Les étapes de l’hygiène des mains n’étaient pas connues par 55,6% des infirmiers. La durée de l’hygiène des mains et le volume d’antiseptique n’étaient pas connus. La connaissance du type d’hygiène des mains adapté à des situations de soins était mauvaise. La majorité des infirmiers (88,9%) avait entendu parler de l’hygiène des mains dans une sensibilisation.Conclusion : les connaissances, attitudes et pratiques des infirmiers souffrent d’insuffisance qui rendent leur pratique inadéquate alors qu’en milieu hospitalier ce geste simple est irremplaçable. Un programme rigoureux s’avère indispensable pour un changement de comportement. Title: Knowledge, attitudes and practices of hand hygiene by nurses in the paediatric ward of the CHU Sylvanus OlympioObjective: to describe the knowledge, attitudes and practices of nurses caring for children on hand hygiene and to evaluate them.Population and method: descriptive cross-sectional study conducted from 10 June to 3 July 2018 by interviewing nurses in the paediatric department of the CHU SO.Results: The average age of the nurses was 32 ± 8 years with extremes of 19 and 53 years. Hand washing was more widely known (100%) than hydro-alcoholic friction (75%) and more widely practiced. The majority of nurses practised hand hygiene to protect themselves against infection (86.1%). Water and liquid soap were insufficiently known (63.9%) as hand hygiene materials, hydro-alcoholic solution was less known (50%). The steps of hand hygiene were not known by 55.6% of the nurses. The duration of hand hygiene and the volume of antiseptic were not known. Knowledge of the type of hand hygiene adapted to care situations was poor. The majority of nurses (88.9%) had heard about hand hygiene in an awareness-raising event.Conclusion: Nurses' knowledge, attitudes and practices suffer from inadequacies that make their practice inappropriate, whereas in a hospital environment this simple gesture is irreplaceable. A rigorous programme is essential for a change in behaviour

    Complications aigues de la drepanocytose chez les enfants en hospitalisation au Togo: Acute complications of the sickle cell disease in hospitalized children in Togo

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    Introduction : La drépanocytose avec ses complications aigues et chroniques, est un problème de santé publique en Afrique. L’objectif de cette étude était d’évaluer les aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et financier des complications aigues de la drépanocytose en hospitalisation.Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude transversale, multicentrique et descriptive couvrant la période du 28 Mai au 09 Juillet 2018 enrôlant les enfants drépanocytaires hospitalisés au CHU-SO et au CHU-Campus de Lomé. Les variables étudiées étaient : le sexe et l’âge, la profession des parents, le type et fréquence de crise et facteurs déclenchants, le type des complications aigues, le profil électrophorétique et le bilan à visée diagnostique positif, étiologique, de retentissement et de surveillance ; les données thérapeutiques et financières.Résultats : Au total 50 enfants ont été enrôlés dont 56% (N=28) avaient un âge compris entre 5 et 10 ans. Le sexe ratio était de 1,17. La forme homozygote SS était de 88% (N=44) suivie de la forme SC 8% (N=4) et FS 4% (N=2). Les complications aigues étaient thrombotiques 4% (N=2), infectieuses 6% (N=3), anémiques 28% (N=14) et des crises vaso-occlusives 62% (N=32). Le froid était le facteur déclenchant prépondérant. Le coût global direct d’une hospitalisation pour les complications aigues de la drépanocytose a été en moyenne de 231 884,6 ± 175 547,03 francs CFA. Conclusion : Les crises vasoocclusives étaient la première complication aigue chez les enfants drépanocytaires vus en hospitalisation et le coût global direct moyen d’une hospitalisation de ces complications était élevé. ABSTRACTIntroduction: Sickle cell anemia, with its acute and chronic complications, is a public health problem in Africa. The objective of this study was to assess the epidemiological, diagnostic, therapeutic and financial aspects of acute complications of sickle cell anemia in hospitalization.Material and Method: This is a cross-sectional, multicentric and descriptive study covering a period from May 28 to July 09, 2018 concerning sickle cell children hospitalized at the CHU-SO and at the CHU-Lomé Campus. The variables studied were sex and age, parents' profession, type and frequency of crisis and triggering factors, type of acute complications, electrophoretic profile and assessment for positive, etiological, repercussion and surveillance, therapeutic and financial data.Results: A total of 50 children were enrolled, 56% of whom (N=28) were between 5 and 10 years old. The sex ratio was 1.17. The homozygous SS form was 88% (N=44) followed by the SC 8% form (N=4) and FS 4% (N=2). Acute complications were thrombotic 4% (N=2), infectious 6% (N=3), anemic 28% (N=14) and vaso-occlusive crises 62% (N=32). The overall direct cost of hospitalization for acute complications of sickle cell diseasewas on average 231,884.6 ± 175,547.03 CFA francs.Conclusion: Vaso-occlusive crises were the first acute complication in sickle cell children seen in hospitalization and the overall average direct cost of hospitalization for these acute complications was high

    Cout direct hospitalier de l’osteomyelite aiguë chez l’enfant drepanocytaire au CHU Sylvanus Olympio de Lome : Direct hospital costs of acute osteomyelitis in children with sickle cell disease

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    Objectif : Évaluer le coût global moyen de la prise en charge de l’Ostéomyélite Aigüe (OA) chez un enfant drépanocytaire.Méthode : Étude rétrospective sur la période du 1er janvier 2008 au 30 novembre 2019, portant sur 23 dossiers de patients drépanocytaires pris en charge pour OA dans le service de pédiatrie du CHU Sylvanus Olympio.Résultats : L’âge moyen des patients était de 7 ans ± 4 ans avec des extrêmes de 15 mois et 17 ans. Le membre inférieur droit était le plus touché par l’OA (n=10). Dix-huit patients ont été hospitalisés et 5 patients traités en ambulatoire. Le coût global moyen de la prise en charge de l’OA était de 144 796,522 ± 48 785,034 francs CFA (84 310 - 250 855 francs CFA). Le coût global moyen était dominé par le coût du traitement antibiotique (26,8%), le coût du traitement de relai (23,8%), le coût des frais d’hospitalisation (17,90%) et le coût des examens paracliniques (14,80%).Conclusion : Le coût global moyen de la prise en charge de l’OA chez l’enfant drépanocytaire au CHU Sylvanus Olympio est très onéreux comparé au niveau de vie du togolais. Il a représenté 5 fois le SMIG au Togo. Objective: To assess the average overall cost of managing acute osteomyelitis in children with sickle cell disease.Method: Retrospective study of 23 sickle cell patients treated for acute osteomyelitis in the paediatric ward of the CHU Sylvanus Olympio from 1 January 2008 to 30 November 2019.Results: The mean age of the patients was 7 years ± 4 years with extremes of 15 months and 17 years. The right lower limb (n=10) was the most affected by acute osteomyelitis. Eighteen patients were hospitalized and 5 patients were treated as outpatients. The average overall cost of management of acute osteomyelitis was 144 796.522 ± 48 785.034 CFA francs (84 310 – 250 855 CFA francs). The average overall cost was dominated by the cost of antibiotic treatment (26.8%), the cost of follow-up treatment (23.8%), the cost of hospitalization (17.90%) and the cost of paraclinical examinations (14.80%).Conclusion: The average overall cost of treating acute osteomyelitis in children with sickle cell disease at the Sylvanus Olympio University Hospital is very expensive compared to the standard of living of Togolese people. It represented 5 times the minimum wage in Togo

    Urgences medicales dans le service de pediatrie du centre hospitalier regional (Chr de Lome – commune (Togo).

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    Objectif : Déterminer les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques etévolutives des urgences médicales pédiatriques au CHR-Lomé Commune (CHR-LC).Méthodologie : Il s’agit d’une étude rétrospective transversale sur une période d’un anallant du 1er janvier au 31 décembre 2012 en pédiatrie au CHR-LC. Le travail portait surdes enfants de moins de 15 ans présentant à l’admission un état de détresse vitale. Lesvariables étudiées concernaient les signes cliniques, les causes des urgences, lesdonnées biologiques, les moyens thérapeutiques et l’évolution des patients.Résultats : Les urgences ont représenté 16,1% des consultations et 54,7% deshospitalisations. Trois enfants sur quatre (73,2 %) avaient moins de 5 ans. Plus de lamoitié des patients (57,0%) provenaient de la ville de Lomé et 34,5% de sa banlieuenord. Les pathologies étaient dominées par les urgences infectieuses (50,3%), digestives(18,0%), hématologiques (14,0%), neurologiques (9,3%) et respiratoires (6,7%). Le tauxde mortalité était de 4,4%. Les anémies (PGFA) (5/15), les atteintes neurologiques(PGFN) (3/15), les infections respiratoires aigües (IRA) (3/15), les pathologiesnéonatales (3/15) ont été les principales causes des décès.Conclusion : Une bonne organisation des services, le renforcement des compétences etdu plateau technique peuvent améliorer la performance en prise en charge des urgencespédiatriques au CHR - LC.Mots clés : Urgences, enfants, Togo

    Profils clinique, biologique et therapeutique des enfants infectes par le VIH au centre hospitalier regional chr) de Lome - Commune (Togo) de 2009 a 2016.

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    Introduction : La prise en charge du VIH pédiatrique reste un maillon faible de la riposte au Togo. Le but de notre travail est de décrire les caractéristiques cliniques, immunologiques et thérapeutiques des enfants infectés au Centre Hospitalier Régional de Lomé-Commune (CHR-LC).Matériels et méthode : Cette étude rétrospective, menée du 1er juillet 2009 au 30 juin 2016 (7 années), examine 98 dossiers d’enfants (0 – 14 ans) infectés par le VIH et enregistrés dans le service de Pédiatrie du CHR – LC, dans le distrct II de la Region Lomé Commune au Togo.Résultats : Les enfants représentaient 4,0% (n= 98) de la file active de patients infectéspar le VIH suivis au CHR - LC. L’âge moyen au dépistage était de 7,0 ans (1 mois – 14 ans 11 mois) avec 36,8% de patients de moins de 5 ans. La sex-ratio M/F était de 0,8. L’évolution selon les années était ascendante, exceptée en 2011. Les enfants aux stades cliniques III et IV de l’OMS étaient les plus représentés, respectivement 45,0% et 28,3%. Tous les enfants étaient infectés par le VIH 1. Le taux moyen des CD4 au début du traitement était de 455 cellules /mm3. Un déficit immunitaire sévère était constaté dans 48,8 % des cas. Les prescriptions de traitement antiretrovirale (TAR) de première ligne répondaient essentiellement au protocole Névirapine/Lamivudine/Zidovudine (58,2%).Conclusion : Le diagnostic de l’infection à VIH pédiatrique reste tardif au CHR-LC. Le diagnostic précoce basé sur la PCR et le conseil-dépistage à l’initiative du prestataire dans les services pédiatriques s’imposent comme stratégies à accélérer.Mots clés: Enfants, VIH/Sida, traitement antirétroviral, Togo

    Le français et les langues partenaires : convivialité et compétitivité

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    Le français n’est pas une langue africaine. Mais il est devenu une grande langue de l’Afrique d’aujourd’hui. Il a pris, sur le continent noir, de si belles couleurs qu’il donne parfois à rêver d’une « Afrique latine » de langue française. Son enracinement sur le continent et dans les espaces créolophones environnants est une réalité indéniable. Cependant l’impact de la francophonie sur la vie quotidienne des populations paraît mitigé. Face à l’échec scolaire massif observé un peu partout, faute d’une maîtrise suffisante de la langue de scolarisation, en l’occurrence du français, il est impératif de trouver des solutions innovantes susceptibles de garantir la formation de citoyens bien dans leur peau et prêts à se lancer à la conquête du monde. La solution qui consiste à associer davantage les langues nationales à l’enseignement est l’une des plus réalistes et des plus responsables. L’école héritée de la colonisation, trop extravertie, ne répond plus aux besoins des États indépendants. Il est urgent de la réformer pour la refonder sur de nouvelles bases, avec de nouveaux paradigmes qui prennent mieux en compte la problématique du plurilinguisme et de la diversité culturelle. Les articles réunis dans ce livre s’intéressent à tous les secteurs de la vie collective. Ils décrivent avec rigueur les situations et les politiques linguistiques observées, analysent avec objectivité les modèles préconisés, expliquent avec minutie les résultats obtenus et les difficultés rencontrées. Enfin ils formulent des propositions susceptibles de contribuer, de manière innovante, à la résolution des problèmes posés. Trois mots-clés structurent le débat et servent de fil conducteur aux réflexions contenus dans le présent ouvrage : partenariat, convivialité et compétitivité. Ce livre est écrit pour faire réfléchir et pour faire agir. Il ne contient ni recettes magiques ni remèdes miracles valables en tous temps et en tous lieux. Il informe sur la diversité des situations et des politiques linguistiques passées et présentes, prolonge les débats engagés depuis fort longtemps et offre une synthèse susceptible de faire bouger les lignes afin de construire un avenir meilleur. C’est une question d’éthique, mais d’abord d’efficacité pédagogique, économique et sociale

    Global temporal changes in the proportion of children with advanced disease at the start of combination antiretroviral therapy in an era of changing criteria for treatment initiation

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    Introduction: The CD4 cell count and percent at initiation of combination antiretroviral therapy (cART) are measures of advanced HIV disease and thus are important indicators of programme performance for children living with HIV. In particular, World Health Organization (WHO) 2017 guidelines on advanced HIV disease noted that >80% of children aged <5 years started cART with WHO Stage 3 or 4 disease or severe immune suppression. We compared temporal trends in CD4 measures at cART start in children from low-, middle- and high-income countries, and examined the effect of WHO treatment initiation guidelines on reducing the proportion of children initiating cART with advanced disease. Methods: We included children aged <16 years from the International Epidemiology Databases to Evaluate acquired immunodeficiency syndrome (AIDS) (IeDEA) Collaboration (Caribbean, Central and South America, Asia-Pacific, and West, Central, East and Southern Africa), the Collaboration of Observational HIV Epidemiological Research in Europe (COHERE), the North American Pediatric HIV/AIDS Cohort Study (PHACS) and International Maternal Pediatric Adolescent AIDS Clinical Trials (IMPAACT) 219C study. Severe immunodeficiency was defined using WHO guidelines. We used generalized weighted additive mixed effect models to analyse temporal trends in CD4 measurements and piecewise regression to examine the impact of 2006 and 2010 WHO cART initiation guidelines. Results: We included 52,153 children from fourteen low-, eight lower middle-, five upper middle- and five high-income countries. From 2004 to 2013, the estimated percentage of children starting cART with severe immunodeficiency declined from 70% to 42% (low-income), 67% to 64% (lower middle-income) and 61% to 43% (upper middle-income countries). In high-income countries, severe immunodeficiency at cART initiation declined from 45% (1996) to 14% (2012). There were annual decreases in the percentage of children with severe immunodeficiency at cART initiation after the WHO guidelines revisions in 2006 (low-, lower middle- and upper middle-income countries) and 2010 (all countries). Conclusions: By 2013, less than half of children initiating cART had severe immunodeficiency worldwide. WHO treatment initiation guidelines have contributed to reducing the proportion of children and adolescents starting cART with advanced disease. However, considerable global inequity remains, in 2013, >40% of children in low- and middle-income countries started cART with severe immunodeficiency compared to <20% in high-income countries
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