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International Expert Opinions and Recommendations on the Use of Melatonin in the Treatment of Insomnia and Circadian Sleep Disturbances in Adult Neuropsychiatric Disorders
Introduction: Insomnia and circadian rhythm disorders, such as the delayed sleep phase syndrome, are frequent in psychiatric disorders and their evaluation and management in early stages should be a priority. The aim of this paper was to express recommendations on the use of exogenous melatonin, which exhibits both chronobiotic and sleep-promoting actions, for the treatment of these sleep disturbances in psychiatric disorders.Methods: To this aim, we conducted a systematic review according to PRISMA on the use of melatonin for the treatment of insomnia and circadian sleep disorders in neuropsychiatry. We expressed recommendations for the use of melatonin in psychiatric clinical practice for each disorder using the RAND/UCLA appropriateness method.Results: We selected 41 studies, which included mood disorders, schizophrenia, substance use disorders, attention deficit hyperactivity disorders, autism spectrum disorders, neurocognitive disorders, and delirium; no studies were found for both anxiety and eating disorders.Conclusion: The administration of prolonged release melatonin at 2–10 mg, 1–2 h before bedtime, might be used in the treatment of insomnia symptoms or comorbid insomnia in mood disorders, schizophrenia, in adults with autism spectrum disorders, neurocognitive disorders and during sedative-hypnotics discontinuation. Immediate release melatonin at <1 mg might be useful in the treatment of circadian sleep disturbances of neuropsychiatric disorders
L' observance au traitement par pression positive continue (dans le cadre du syndrome d apnées obstructives du sommeil est-elle influencée par un état dépressif pré existant ?)
2 à 5% de la population générale adulte souffrent d un syndrome des apnées obstructives du sommeil.Ces patients présentent souvent des co-morbidités cardio-vasculaires, métaboliques et psychiatriques.Un lien entre le SAHOS et la dépression a été mis en évidence dans de nombreuses études qui retrouvent, selon les auteurs, environ 20% de patients apnéiques déprimés. Mais la présence d une dépression pré-éxistente au traitement par PPC, considéré come le traitement de choix, n a pas été clairement identifié comme un facteur prédictif de compliance au traitement. Cette étude de cohorte prospective propose d évaluer l impact d un syndrome dépressif sur la compliance permettant au médecin généraliste d adapter la prise en charge afin d optimiser la compliance et éviter l abandon.191 patients apnéïques ont rempli un auto-questionnaire avant la mise en place de la PPC, et après 3 mois, incluant des données cliniques et le Beck Depression Inventory. Les patients furent séparés en deux groupes selon un seuil égual à 13. Les taux d observance furent recueillis tout au long des 5 ans. Aucune association statistique n a été retrouvée entre la dépression et la compliance mais un fort lien est apparu entre la dépression et l abandon. Parmi les 29 déprimés, deux tiers furent compliants et un tiers arrêtèrent le traitement pendant la première année. Conclusion : La dépression ne constitue pas un facteur statistique prédictif de bonne ou mauvaise compliance, cependant la dépression est étroitement liée à l abandon du traitement au cours de la première année. C est pourquoi l accompagnement et l éducation du patient en début de traitement sont fondamentaux pour obtenir la meilleure correction possibler2 to 5% of an adult generalPARIS12-CRETEIL BU Médecine (940282101) / SudocSudocFranceF
Aspects théoriques et pratiques des traitements cognitifs et comportementaux de l'insomnie chronique (mise en place de thérapies de groupe au CHU de Clermont-Ferrand)
L'insomnie chronique est une pathologie fréquente, invalidante, retentissant sur de nombreux paramètres de la vie quotidienne. A ce jour, en France, la solution pharmacologique sera le plus souvent proposée. Or les traitements sédatifs et hypnotiques présentent des effets indésirables non négligeables entravant leurs bénéfices à long terme. Des réponses non médicamenteuses existent, parmi lesquelles les traitements cognitifs et comportementaux (TCC). Basées sur des techniques de restrictions de temps passé au lit, de contrôle du stimulus, d'hygiène du sommeil etc, elles ont prouvées leur efficacité dans de nombreuses études nationales et internationales tant dans l'insomnie primaire que secondaires à des troubles somatiques ou psychiatriques. Notre étude a consisté à mettre en place des groupes d'éducation thérapeutique à orientation TCC au CHU de Clermont-Ferrand. 16 patients insomniaques ont été inclus dans le protocole. Des évaluations ont été réalisées à la première et à la dernière séance à l'aide d'auto-questionnaires. Les résultats montrent une amélioration des échelles visuelles analogiques pourles critères suivants : "qualité du sommeil", "qualité de l'éveil", "intensité des troubles". Les scores de l'échelle ISI (index de sévérité de l'insomnie de Morin) mettent également en avant une diminution de la sévérité de l'insomnie avec un score moyen à 19,13 sur 28 à la première séance contre 14,56 sur 28 à la fin du programme. On note une répartition différente de la sévérité de l'insomnie avec une baisse des insomnies dites "sévère" et "modérée" et une augmentation de l'insomnie dite "légère". Nos résultats sont comparables à ceux retrouvés par l'équipe parisienne ayant utilisé le même protocole. Cette reproductibilité nous encourage à penser qu'il existerait un réel bénéfice à diffuser plus largement ce type de programme, et ainsi améliorer la prise en charge des patients souffrant d'insomnie chronique.CLERMONT FD-BCIU-Santé (631132104) / SudocSudocFranceF
Somnolence excessive et troubles du sommeil chez les pilotes professionnels d'aviation commerciale (Ă©tude transversale multicentrique sur 612 sujets)
Introduction : Les troubles de la vigilance et du sommeil peuvent altérer les performances psycho-motrices d un pilote d avion dans un environnement opérationnel où la sécurité est un enjeu majeur. L objectif principal de cette étude est d estimer la prévalence de la somnolence excessive, de l insomnie chronique, du syndrome d apnées obstructives du sommeil et du syndrome des jambes sans repos chez les pilotes professionnels d aviation commerciale. Méthodologie : 612 pilotes ont renseigné un questionnaire sur les informations socio-démographiques, l environnement de travail, les habitudes de sommeil, les troubles du sommeil et de la vigilance, les indicateurs de santé au travail et de sécurité des vols. Ces données étaient recueillies à l occasion d une visite d aptitude sur 3 centres d expertise médicale du personnel navigant. Résultats : 16,7 % des pilotes souffrent d insomnie chronique. 25,9% présentent une somnolence diurne excessive hors rotation . 23,5 % reconnaissent s être déjà endormis involontairement en cockpit ; 7,6 % avouent un événement similaire de façon simultanée avec leur co-équipier. Un syndrome d apnées obstructives du sommeil est suspecté chez 5,9 % des sujets interrogés. Un syndrome des jambes sans repos est suspecté chez 10,6 % d entre eux. Les facteurs associés à l insomnie chronique sont le chronotype du soir , l absence de tabagisme actif, et un nombre annuel d heure de vols >= 600. L insomnie chronique est associée à un risque majoré de somnolence diurne excessive hors rotation , de consommation d hypnotiques, d arrêt de travail, de souhait d un changement de secteur ou de compagnie aérienne, et d endormissement en cockpit. Seulement 0,68 % des pilotes déclarent consommer des hypnotiques quotidiennement. Conclusion : Les données issues de notre enquête aideront les médecins du travail et d aptitude au dépistage et à la prévention des troubles du sommeil et de la vigilance chez les pilotes professionnels.Introduction: Alertness problems and sleep disorders may affect the psychomotor performance of aviation pilots. This is a risk within an operational context where security is crucial. The main objective of this study is to assess the prevalence of excessive sleepiness, chronic insomnia, obstructive sleep apnea syndrome and restless legs syndrome with professional pilots of commercial aviation. Methods: 612 pilots completed a questionnaire about socio-demographic characteristics, work conditions, sleep habits, alertness problems and sleep disorders. These datasets were collected during an aptitude test over 3 centers of medical evaluation for flying personnel. Results: 16,7 % of pilots suffer from chronic insomnia. 25,9 % have excessive sleepiness between shifts. 23,5 % admit that they have already slept in cockpit involuntarily ; 7,6 % confess a similar event with their team-mate simultaneously. An obstructive sleep apnea syndrome is suspected in 5,9 % of subjects who were questioned. A restless legs syndrome is suspected in 10,6 % of the cases. Factors associated with chronic insomnia are evening typology, lack of smoking, and a number of hours of flying per year >= 600. Chronic insomnia is associated with significant risk of excessive sleepiness between shifts, hypnotics use, absenteeism, wish of switch of sector or airline, and sleep episode in cockpit. Only 0,68 % of pilots report that they use hypnotics on a daily basis. Conclusions: Data from our survey will help occupational physicians and experts working with aviations pilots. Main supported areas are screening and prevention of alertness problems, as well as sleep disorders.ST QUENTIN EN YVELINES-BU (782972101) / SudocSudocFranceF
Complexité des déterminants du sommeil chez l’adolescent, l’expérience du Réseau Morphée
International audienc
Do hypnotics increase the risk of driving accidents or near miss accidents due to hypovigilance? The effects of sex, chronic sleepiness, sleep habits and sleep pathology.
Driving accidents due to hypovigilance are common but the role of hypnotics is unclear in patients suffering from sleep disorders. Our study examined factors influencing accidents and near miss accidents attributed to sleepiness at the wheel (ANMAS). Using data from an online questionnaire aimed at patients with sleep disorders, we analysed the associations between ANMAS, sociodemographic data, symptoms of sleep disorders, severity of insomnia (Insomnia Severity Index (ISI)) symptoms of anxiety and depression (Hospital Anxiety and Depression scale with depression (HADD) and anxiety (HADA) subscales), chronic sleepiness (Epworth sleepiness scale ESS), hypnotic use and information about sleep habits. Hypnotics were hierarchically grouped into Z-drugs, sedative medication, melatonin and over the counter (OTC) alternative treatments. Of 10802 participants; 9.1% reported ANMAS (Men 11.1% women 8.3%) and 24.4% took hypnotics (Z-drugs 8.5%, sedative medication 8%, melatonin 5.6% and alternative treatments 2.5%). Logistic regression analysis identified the following risk factors for ANMAS: moderate (OR 2.4; CI: 2.10-2.79) and severe sleepiness (ESS OR 5.66; CI: 4.74-6.77), depression (HADD OR 1.2; CI: 1.03-1.47), anxiety (HADA OR 1.2;CI: 1.01-1.47), and insufficient sleep (OR1.4; CI: 1.2-1.7). Hypnotics were not associated with an increased risk of ANMAS in patients suffering from insomnia. Risk factors varied according to sex: in females, sex (OR 0.; CI: 0.55-0.74), mild insomnia (OR 0.5; CI: 0.3-0.8) and use of alternative treatments (OR 0.455, CI:0.23-0.89) were protective factors and risk was increased by sleepiness, sleep debt, social jetlag, caffeine use, anxiety and depression. In men no protective factors were identified: sleepiness, sleep debt, and severe insomnia were associated with an increased risk of ANMAS. In clinical practice, all patients with daytime sleepiness and men with severe insomnia should be counselled concerning driving risk and encouraged to avoid sleep debt