28 research outputs found

    12-month mortality and loss-to-program in antiretroviral-treated children: The IeDEA pediatric West African Database to evaluate AIDS (pWADA), 2000-2008

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>The IeDEA West Africa Pediatric Working Group (pWADA) was established in January 2007 to study the care and treatment of HIV-infected children in this region. We describe here the characteristics at antiretroviral treatment (ART) initiation and study the 12-month mortality and loss-to-program of HIV-infected children followed in ART programs in West Africa.</p> <p>Methods</p> <p>Standardized data from HIV-infected children followed-up in ART programs were included. Nine clinical centers from six countries contributed to the dataset (Benin, Côte d'Ivoire, Gambia, Ghana, Mali and Senegal). Inclusion criteria were the followings: age 0-15 years and initiated triple antiretroviral drug regimens. Baseline time was the date of ART initiation. WHO criteria was used to define severe immunosuppression based on CD4 count by age or CD4 percent < 15%. We estimated the 12-month Kaplan-Meier probabilities of mortality and loss-to-program (death or loss to follow-up > 6 months) after ART initiation and factors associated with these two outcomes.</p> <p>Results</p> <p>Between June 2000 and December 2007, 2170 children were included. Characteristics at ART initiation were the following: median age of 5 years (Interquartile range (IQR: 2-9) and median CD4 percentage of 13% (IQR: 7-19). The most frequent drug regimen consisted of two nucleoside reverse transcriptase inhibitors and one non-nucleoside reverse transcriptase inhibitors (62%). During the first 12 months, 169 (7.8%) children died and 461(21.2%) were lost-to-program. Overall, in HIV-infected children on ART, the 12-month probability of death was 8.3% (95% Confidence Interval (CI): 7.2-9.6%), and of loss-to-program was 23.1% (95% CI: 21.3-25.0%). Both mortality and loss-to program were associated with advanced clinical stage, CD4 percentage < 15% at ART initiation and year (> 2005) of ART initiation.</p> <p>Conclusion</p> <p>Innovative and sustainable approaches are needed to better document causes of death and increase retention in HIV pediatric clinics in West Africa.</p

    HIV Status Disclosure and Retention in Care in HIV-Infected Adolescents on Antiretroviral Therapy (ART) in West Africa

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    We assessed the effect of HIV status disclosure on retention in care from initiation of antiretroviral therapy (ART) among HIV-infected children aged 10 years or more in Cote d'Ivoire, Mali and Sénégal.Multi-centre cohort study within five paediatric clinics participating in the IeDEA West Africa collaboration. HIV-infected patients were included in this study if they met the following inclusion criteria: aged 10-21 years while on ART; having initiated ART ≥ 200 days before the closure date of the clinic database; followed ≥ 15 days from ART initiation in clinics with ≥ 10 adolescents enrolled. Routine follow-up data were merged with those collected through a standardized ad hoc questionnaire on awareness of HIV status. Probability of retention (no death or loss-to-follow-up) was estimated with Kaplan-Meier method. Cox proportional hazard model with date of ART initiation as origin and a delayed entry at date of 10th birthday was used to identify factors associated with death or loss-to-follow-up.650 adolescents were available for this analysis. Characteristics at ART initiation were: median age of 10.4 years; median CD4 count of 224 cells/mm³ (47% with severe immunosuppression), 48% CDC stage C/WHO stage 3/4. The median follow-up on ART after the age of 10 was 23.3 months; 187 adolescents (28.8%) knew their HIV status. The overall probability of retention at 36 months after ART initiation was 74.6% (95% confidence interval [CI]: 70.5-79.0) and was higher for those disclosed compared to those not: adjusted hazard ratio for the risk of being death or loss-to-follow-up = 0.23 (95% CI: 0.13-0.39).About 2/3 of HIV-infected adolescents on ART were not aware of their HIV status in these ART clinics in West Africa but disclosed HIV status improved retention in care. The disclosure process should be thus systematically encouraged and organized in adolescent populations

    Afri-Can Forum 2

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    Le VIH-2, infection orpheline? Les difficultés de prise en charge des enfants vivant avec le VIH-2 à Dakar, Sénégal : une étude qualitative

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    Introduction : L'infection à VIH-2 se caractérise par sa répartition géographique quasi limitée à l'Afrique de l'Ouest, un risque de transmission plus faible et une évolutivité plus lente en comparaison à l'infection à VIH-1.De plus, le VIH-2 présente une résistance naturelle à certains antirétroviraux (ARV).Les connaissances sont encore limitées sur les stratégies optimales de sa prise en charge. Objectif général : Décrire les particularités de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH-2 (EvVIH-2) telles qu'observées par les soignants et l'entourage familial. Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, portant sur la file active d'EvVIH-2 des structures de soins dakaroises. -Premier volet: Recueil et analyse des données des dossiers médicaux des EvVIH-2 -Deuxième volet: Entretiens avec les parents/tuteurs légaux et les équipes soignantes afin de documenter certains aspects psychosociaux de l'infection à VIH-2 et de sa prise en charge. Résultats : L'enquête a porté sur une vingtaine d'enfants. Les premiers entretiens ont permis de dégager certaines particularités de la prise en charge du VIH-2 en pédiatrie : Absence de directives claires pour la prise en charge de l'infection à VIH-2 conduisant à une prise en charge calquée sur celle du VIH-1, difficultés de suivi biologique notamment l'impossibilité de réaliser les charges virales, disponibilité limitée de certains ARV. L'impact socio-familial de l'infection à VIH-2 aussi a été abordé: partage de l'information, intégration dans les associations de patients. Conclusion : Cette enquête livre des données qualitatives sur l'infection à VIH-2.Elle vient combler en partie le manque de données disponibles sur le VIH-2 et devrait fournir des pistes pour une meilleure appréhension globale de cette infection négligée car sous représentée. Les premiers résultats concernant notamment l'expérience des soignants seront discutés lors de la conférence. La principale limite de notre étude est qu'elle porte sur une population à effectif limité. Afin de corriger ce biais des études ultérieures à plus grande échelle seraient nécessaires

    Le VIH-2 infection orpheline ? (difficultés de prise en charge des enfants vivant avec le VIH-2 à Dakar, Sénégal)

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    L'accès aux ARV a permis de transformer le pronostic de l' infeCtion à VIH. Cependant le VIH-2, scientifiques limitées soulève des problèmes particuliers concernant sa prise en charge. A partir de l'analyse des dossie rs médicaux des 19 enfants vivant avec le VIH-2 suivis à Dakar et d'entretiens menés avec leurs tuteurs et leurs soignants nous avons pu dégager les principales difficultés que présente la prise en charge du VIH-2 en pédiatrie : D'abord le manque de connaissances scientifiques et de directives spécifiques au VIH-2, entrainant une prise en charge calq uée sur celle du VIH-1 sans savoir si cela est adapté. Ensuite les difficultés de diagnostic de ce sous-type, l'impossibilité de réaliser les charges virales et les tests génotypique de résistance. Enfin une offre thérapeutique limitée avec l'absence de deuxièmes lignes en cas de résistance aux inhibiteurs de protéase. Parallèlement, la communication autour de la maladie et des difficultés de sa prise en charge reste limitée pour des motifs multiples analysés dans cette étude. Les soignants appellent à la mise en place de cohortes multicentriques pédiatriques et au développement de la recherche sur le VIH-2 en pédiatrie. Cette étude révèle la nécessité de considérer l'atteinte par le VIH-2 en pédiatrie de manière prioritaire comme une question spécifique, depuis la recherche jusqu'à l'interventionMONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocMONTPELLIER-BU Médecine (341722104) / SudocSudocFranceF

    Growth in the first 5 years after antiretroviral therapy initiation among HIV-infected children in the IeDEA West African Pediatric Cohort.

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    Objectif: Décrire l’évolution de la croissance et ses corrélats au cours des cinq premières années d'initiation du traitement antirétroviral (ART) chez les enfants infectés par le VIH, suivis en Afrique de l'Ouest. Méthodes: Tous les enfants infectés par le VIH âgés de moins de 10 ans suivis dans la cohorte IeDEA pWADA au début de l’ART, avec au moins une mesure anthropométrique au cours des cinq premières années de traitement, ont été inclus dans l’étude. La croissance a été décrite selon les normes de croissance de l'enfant de l’OMS, en utilisant le Z-score Poids pour l’âge (WAZ), le Z-score Taille pour l’âge (HAZ) et le Z-score Poids-pour-Taille/IMC pour l’âge (WHZ/BAZ). L’évolution de la croissance et ses corrélats, mesurés au début de l’ART, ont été modélisés dans des modèles mixtes linéaires individuels pour chaque indicateur anthropométrique, avec un terme spline ajouté aux points 12, 24 et 9 mois pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. Résultats: Parmi les 4.156 enfants sélectionnés (45% de filles, âge médian au début l’ART 3,9 ans [intervalle interquartile IQR de 1,9 à 6,6] et au total 68% de malnutrition au début de l’ART), des gains importants ont été observés dans les 12, 24 et 9 premiers mois sous ART pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. Les corrélats au début de l’ART pour une meilleure évolution de la croissance au cours du temps étaient: l’âge précoce (<2 ans), un déficit immunitaire sévère pour l’âge et la sévérité de la malnutrition. Conclusions: L’évolution de la croissance est particulièrement forte au cours des deux premières années sous ART, mais ralentit après cette période. Les gains de poids et de taille aident à récupérer du retard de croissance pré-ART mais sont insuffisants pour les plus sévèrement malnutris. La première année sous ART pourrait être la meilleure période pour les interventions nutritionnelles visant à optimiser la croissance à long terme des enfants infectés par le VIH.To describe growth evolution and its correlates in the first 5 years of antiretroviral therapy (ART) initiation among HIV-infected children followed up in West Africa. All HIV-infected children younger than 10 years followed in the IeDEA pWADA cohort while initiating ART, with at least one anthropometric measurement within the first 5 years of treatment were included in the study. Growth was described according to the WHO child growth standards, using Weight-for-age Z-score (WAZ), Height-for-age Z-score (HAZ) and Weight-for-Height/BMI-for-age Z-score (WHZ/BAZ). Growth evolution and its correlates, measured at ART initiation, were modelled in individual linear mixed models for each anthropometric indicator, with a spline term added at the 12-, 24- and 9-month time point for WAZ, HAZ and WHZ/BAZ, respectively. Among the 4156 children selected (45% girls, median age at ART initiation 3.9 years [IQR interquartile range 1.9-6.6], and overall 68% malnourished at ART initiation), important gains were observed in the first 12, 24 and 9 months on ART for WAZ, HAZ and WHZ/BAZ, respectively. Correlates at ART initiation of a better growth evolution overtime were early age (<2 years of age), severe immunodeficiency for age, and severity of malnutrition. Growth evolution is particularly strong within the first 2 years on ART but slows down after this period. Weight and height gains help to recover from pre-ART growth deficiency but are insufficient for the most severely malnourished. The first year on ART could be the best period for nutritional interventions to optimize growth among HIV-infected children in the long-term. Décrire l’évolution de la croissance et ses corrélats au cours des cinq premières années d'initiation du traitement antirétroviral (ART) chez les enfants infectés par le VIH, suivis en Afrique de l'Ouest. MÉTHODES: Tous les enfants infectés par le VIH âgés de moins de 10 ans suivis dans la cohorte IeDEA pWADA au début de l’ART, avec au moins une mesure anthropométrique au cours des cinq premières années de traitement, ont été inclus dans l’étude. La croissance a été décrite selon les normes de croissance de l'enfant de l’OMS, en utilisant le Z-score Poids pour l’âge (WAZ), le Z-score Taille pour l’âge (HAZ) et le Z-score Poids-pour-Taille/IMC pour l’âge (WHZ/BAZ). L’évolution de la croissance et ses corrélats, mesurés au début de l’ART, ont été modélisés dans des modèles mixtes linéaires individuels pour chaque indicateur anthropométrique, avec un terme spline ajouté aux points 12, 24 et 9 mois pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. RÉSULTATS: Parmi les 4.156 enfants sélectionnés (45% de filles, âge médian au début l’ART 3,9 ans [intervalle interquartile IQR de 1,9 à 6,6] et au total 68% de malnutrition au début de l’ART), des gains importants ont été observés dans les 12, 24 et 9 premiers mois sous ART pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. Les corrélats au début de l’ART pour une meilleure évolution de la croissance au cours du temps étaient: l’âge précoce (<2 ans), un déficit immunitaire sévère pour l’âge et la sévérité de la malnutrition. L’évolution de la croissance est particulièrement forte au cours des deux premières années sous ART, mais ralentit après cette période. Les gains de poids et de taille aident à récupérer du retard de croissance pré-ART mais sont insuffisants pour les plus sévèrement malnutris. La première année sous ART pourrait être la meilleure période pour les interventions nutritionnelles visant à optimiser la croissance à long terme des enfants infectés par le VIH

    Low prevalence of lipodystrophy in HIV-infected Senegalese children on long-term antiretroviral treatment: the ANRS 12279 MAGGSEN Pediatric Cohort Study

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    Abstract Background The long-term benefits of antiretroviral treatment (ART) are associated with metabolic complications, especially lipodystrophy, which has been well described among HIV-infected adults and children on ART in developed settings. Specifically, stavudine, and to a lesser extent zidovudine and protease inhibitors (PI), have been consistently implicated in the development of lipodystrophy. In 2006, following advice from the WHO, Senegal began phasing out stavudine from first-line ART. The objectives of this cross-sectional analysis are to assess and identify risk factors affecting the prevalence of lipodystrophy in Senegalese children and adolescents on long-term ART participating in a cohort study. Methods Lipodystrophy was clinically assessed in two- to 18-year-old children on ART for at least six months and with no concurrent severe acute malnutrition. Risk factors for lipodystrophy were identified using stepwise multivariable logistic regression. Explanatory variables included clinical and personal data, immunovirologic status, and therapeutic history. Results Overall, 254 children were assessed for lipodystrophy. The median age was 10.9 years (IQR: 8.1–14.2) and the median duration on ART was 54 months (32–84). Only 18% had been previously treated with stavudine, with a median treatment duration of 8 months (5–25). Ongoing treatment included 76% of children receiving zidovudine (median duration of 48 months (26–74)) and 27% receiving PI (lopinavir/ritonavir; median duration of 49 months (23–59)). Mild signs of lipodystrophy were observed in 33 children (13%): 28 with lipoatrophy, 4 with lipohypertrophy and one with combined type. Boys were more likely to present with lipoatrophy than girls (aOR: 4.3, 95% CI: 1.6–11.7). Children previously treated with stavudine for ≥1 year had a greater risk for lipoatrophy than those never exposed (3.8, 1.0–14.0), although the association was weak. There was no association between lipodystrophy and age or current or cumulative treatment with lopinavir/ritonavir or zidovudine. Conclusions We report low prevalence of mild lipodystrophy in children and adolescents on long-term ART receiving a stavudine-sparing regimen. These findings are reassuring for clinicians in low-income settings where zidovudine is massively prescribed and lopinavir/ritonavir is the only widely available PI. Trial registration ClinicalTrials.gov identifier: NCT01771562 (registration date: 01/18/2013)

    Growth in the first 5 years after antiretroviral therapy initiation among HIV‐infected children in the IeDEA West African Pediatric Cohort

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    To describe growth evolution and its correlates in the first 5 years of antiretroviral therapy (ART) initiation among HIV-infected children followed up in West Africa. All HIV-infected children younger than 10 years followed in the IeDEA pWADA cohort while initiating ART, with at least one anthropometric measurement within the first 5 years of treatment were included in the study. Growth was described according to the WHO child growth standards, using Weight-for-age Z-score (WAZ), Height-for-age Z-score (HAZ) and Weight-for-Height/BMI-for-age Z-score (WHZ/BAZ). Growth evolution and its correlates, measured at ART initiation, were modelled in individual linear mixed models for each anthropometric indicator, with a spline term added at the 12-, 24- and 9-month time point for WAZ, HAZ and WHZ/BAZ, respectively. Among the 4156 children selected (45% girls, median age at ART initiation 3.9 years [IQR interquartile range 1.9-6.6], and overall 68% malnourished at ART initiation), important gains were observed in the first 12, 24 and 9 months on ART for WAZ, HAZ and WHZ/BAZ, respectively. Correlates at ART initiation of a better growth evolution overtime were early age (<2 years of age), severe immunodeficiency for age, and severity of malnutrition. Growth evolution is particularly strong within the first 2 years on ART but slows down after this period. Weight and height gains help to recover from pre-ART growth deficiency but are insufficient for the most severely malnourished. The first year on ART could be the best period for nutritional interventions to optimize growth among HIV-infected children in the long-term. Décrire l’évolution de la croissance et ses corrélats au cours des cinq premières années d'initiation du traitement antirétroviral (ART) chez les enfants infectés par le VIH, suivis en Afrique de l'Ouest. MÉTHODES: Tous les enfants infectés par le VIH âgés de moins de 10 ans suivis dans la cohorte IeDEA pWADA au début de l’ART, avec au moins une mesure anthropométrique au cours des cinq premières années de traitement, ont été inclus dans l’étude. La croissance a été décrite selon les normes de croissance de l'enfant de l’OMS, en utilisant le Z-score Poids pour l’âge (WAZ), le Z-score Taille pour l’âge (HAZ) et le Z-score Poids-pour-Taille/IMC pour l’âge (WHZ/BAZ). L’évolution de la croissance et ses corrélats, mesurés au début de l’ART, ont été modélisés dans des modèles mixtes linéaires individuels pour chaque indicateur anthropométrique, avec un terme spline ajouté aux points 12, 24 et 9 mois pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. RÉSULTATS: Parmi les 4.156 enfants sélectionnés (45% de filles, âge médian au début l’ART 3,9 ans [intervalle interquartile IQR de 1,9 à 6,6] et au total 68% de malnutrition au début de l’ART), des gains importants ont été observés dans les 12, 24 et 9 premiers mois sous ART pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. Les corrélats au début de l’ART pour une meilleure évolution de la croissance au cours du temps étaient: l’âge précoce (<2 ans), un déficit immunitaire sévère pour l’âge et la sévérité de la malnutrition. L’évolution de la croissance est particulièrement forte au cours des deux premières années sous ART, mais ralentit après cette période. Les gains de poids et de taille aident à récupérer du retard de croissance pré-ART mais sont insuffisants pour les plus sévèrement malnutris. La première année sous ART pourrait être la meilleure période pour les interventions nutritionnelles visant à optimiser la croissance à long terme des enfants infectés par le VIH.Objectif: Décrire l’évolution de la croissance et ses corrélats au cours des cinq premières années d'initiation du traitement antirétroviral (ART) chez les enfants infectés par le VIH, suivis en Afrique de l'Ouest. Méthodes: Tous les enfants infectés par le VIH âgés de moins de 10 ans suivis dans la cohorte IeDEA pWADA au début de l’ART, avec au moins une mesure anthropométrique au cours des cinq premières années de traitement, ont été inclus dans l’étude. La croissance a été décrite selon les normes de croissance de l'enfant de l’OMS, en utilisant le Z-score Poids pour l’âge (WAZ), le Z-score Taille pour l’âge (HAZ) et le Z-score Poids-pour-Taille/IMC pour l’âge (WHZ/BAZ). L’évolution de la croissance et ses corrélats, mesurés au début de l’ART, ont été modélisés dans des modèles mixtes linéaires individuels pour chaque indicateur anthropométrique, avec un terme spline ajouté aux points 12, 24 et 9 mois pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. Résultats: Parmi les 4.156 enfants sélectionnés (45% de filles, âge médian au début l’ART 3,9 ans [intervalle interquartile IQR de 1,9 à 6,6] et au total 68% de malnutrition au début de l’ART), des gains importants ont été observés dans les 12, 24 et 9 premiers mois sous ART pour WAZ, HAZ et WHZ/BAZ respectivement. Les corrélats au début de l’ART pour une meilleure évolution de la croissance au cours du temps étaient: l’âge précoce (<2 ans), un déficit immunitaire sévère pour l’âge et la sévérité de la malnutrition. Conclusions: L’évolution de la croissance est particulièrement forte au cours des deux premières années sous ART, mais ralentit après cette période. Les gains de poids et de taille aident à récupérer du retard de croissance pré-ART mais sont insuffisants pour les plus sévèrement malnutris. La première année sous ART pourrait être la meilleure période pour les interventions nutritionnelles visant à optimiser la croissance à long terme des enfants infectés par le VIH
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