16 research outputs found

    Renminbi Equilibrium Exchange Rate: an Agnostic View. Kurs rĂłwnowagi dla waluty chinskiej: zdanie odrebne.

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    The alleged undervaluation of the renminbi has been the subject of intensive academic research over the past few years. Using equilibrium exchange rate models many authors have concluded that the renminbi is undervalued by 15 to 30% against the US dollar. Yet China has been experiencing strong economic growth for a decade and does not seem to suffer from the supposed misalignment of its exchange rate, with low inflation rate and current account surpluses. The estimations assume that the economy is at full-employment, a strong hypothesis for China, where unemployment amounts to 150 million people. This article claims that a low exchange rate is suited for the objectives of Chinese economic policy. The exchange rate can be undervalued according to traditional models and in equilibrium compared to the government’s policy objectives as shown by a theoretical model.equilibrium exchange rate;developing country exchange rate;China economic strategy;kurs równowagi;kurs walutowy kraju rozwijającego się;chiƄska strategia gospodarcza;

    Les modĂšles de taux de change:Équilibre de long terme, dynamique et hystĂ©rĂšse

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    La prĂ©vision de l’évolution du taux de change reste un point faible de l’analyse macroĂ©conomique. MalgrĂ© leur cohĂ©rence thĂ©orique, les modĂšles macroĂ©conomiques Ă©chouent Ă  faire mieux que la marche au hasard. Les anticipations des marchĂ©s n’ont aucun pouvoir prĂ©dictif. La premiĂšre partie de l’article discute les thĂ©ories du taux de change rĂ©el d’équilibre (FEER, DEER, BEER et NATREX). Elles supposent que le taux de change rĂ©el assure l’équilibre extĂ©rieur, tandis que l’équilibre intĂ©rieur est assurĂ© par la politique budgĂ©taire ou l’équilibre du stock d’actif extĂ©rieur. Toutefois, elles n’explicitent pas la dynamique d’ajustement du taux de change. Leur utilitĂ© pour la prĂ©vision du taux de change, comme pour la coordination des politiques Ă©conomiques, n’est pas assurĂ©e. La deuxiĂšme partie dĂ©veloppe un modĂšle macroĂ©conomique dynamique ; le taux de change de long terme assure l’équilibre externe ; la dynamique de moyen terme dĂ©pend des ajustements de la boucle prix-salaire et du stock d’actif extĂ©rieur ; le taux de change sur-rĂ©agit Ă  court terme. Le long terme et la dynamique sont extrĂȘmement sensibles aux choix de modĂ©lisation : contrĂŽle de la masse monĂ©taire ou fixation du taux d’intĂ©rĂȘt ; modĂšle WS/PS ou Courbe de Phillips ; modĂšle de portefeuille ou patrimonial. Selon le cas, c’est le taux d’intĂ©rĂȘt ou le stock d’actif Ă©tranger qui assure l’équilibre intĂ©rieur. La troisiĂšme partie introduit explicitement la spĂ©cification de la politique budgĂ©taire. La stabilitĂ© macroĂ©conomique requiert que le gouvernement tienne compte du niveau de la dette publique pour fixer le niveau du solde public. A long terme, le taux d’inflation d’équilibre dĂ©pend des politiques monĂ©taire et budgĂ©taire comme de la demande privĂ©e. Enfin, la quatriĂšme partie prĂ©sente un modĂšle avec hystĂ©rĂšse : comme elles endurent des coĂ»ts fixes d’entrĂ©e et de sortie, le nombre de firmes Ă©trangĂšres installĂ©es dans le marchĂ© local augmente (diminue) quand le taux de change est surĂ©valuĂ© (sous-Ă©valuĂ©). Une surĂ©valuation temporaire du taux de change dĂ©grade structurellement la compĂ©titivitĂ© du pays concernĂ©, de sorte que son taux de change d’équilibre de long terme et son niveau de production sont durablement plus faibles

    La valeur du yuan:Les paradoxes du taux de change d’équilibre

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    La sous-Ă©valuation de la monnaie chinoise vis-Ă -vis du dollar est souvent dĂ©noncĂ©e comme l’une des causes des dĂ©sĂ©quilibres mondiaux. Les autoritĂ©s amĂ©ricaines soutiennent que la Chine manipule son taux de change tandis que la majoritĂ© des travaux empiriques estiment que le yuan est sous-Ă©valuĂ© de 15 Ă  30 %. Cet article montre que les modĂšles de taux de change d’équilibre gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s ne sont pas pertinents pour une Ă©conomie en dĂ©veloppement telle que l’économie chinoise. La Chine souffre d’un sous-emploi massif ; un taux de change sous-Ă©valuĂ© au regard des critĂšres traditionnels lui permet d’impulser la croissance vigoureuse nĂ©cessaire pour rĂ©sorber son chĂŽmage. Plus gĂ©nĂ©ralement, le taux de change optimal d’un pays Ă©mergent ne peut ĂȘtre dĂ©fini que relativement Ă  une stratĂ©gie de croissance : plus le pays dĂ©sire une croissance vigoureuse, plus il est prĂȘt Ă  faire un effort d’épargne, plus il doit pratiquer un taux de change faible. La premiĂšre partie de l’article dĂ©crit les points saillants de la croissance chinoise depuis 1994, oĂč la Chine est passĂ©e en change fixe avec le dollar : croissance Ă©levĂ©e mais sous-emploi massif, faible inflation, accumulation massive de rĂ©serves, forts taux d’épargne et d’investissement. La deuxiĂšme partie prĂ©sente et critique les Ă©valuations du taux de change d’équilibre du yuan selon diffĂ©rentes mĂ©thodes. La troisiĂšme dĂ©veloppe une maquette oĂč le taux de change d’un pays en dĂ©veloppement est volontairement fixĂ© Ă  un bas niveau pour permettre une croissance vigoureuse, de sorte que sous-Ă©valuĂ© du point de vue des critĂšres usuels, il est optimal du point de vue de la stratĂ©gie de croissance ; enfin, la quatriĂšme partie montre la difficultĂ© du choix d’un rĂ©gime de change pour la Chine

    The Renminbi Equilibrium Exchange Rate: an agnostic view

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    The supposed undervaluation of the renminbi has been the subject of intensive academic research over the past few years. Using equilibrium exchange rate models (Purchasing Power Parity, BEER and FEER), many authors have concluded that the renminbi is undervalued by 15 to 30% against the dollar. This article shows that the common view is not that obvious. The models used in the estimation (BEER or FEER) assume that the economy is at full-employment, a strong hypothesis for developing economies such as China, whose unemployed amount to 150 million people. On the contrary, we show that China is facing massive unemployment and if investment depends on expected potential demand (from domestic consumption and foreign demand), then an undervalued exchange rate (by traditional standards) is suited for its policy objectives. Therefore the exchange rate can be analyzed as a policy tool used by the Chinese authorities to pursue their objectives. The exchange rate can be undervalued by traditional standards and in equilibrium compared to the government’s policy objectives. This article shows that equilibrium exchange rate theories are not suited for developing countries and therefore the concept of equilibrium exchange rate is highly questionable. The final section analyzes the adoption of a managed float regime by the Popular Bank of China and discusses the delicate issue of the best exchange rate regime for China

    valeur du yuan. Les paradoxes du taux de change d'Ă©quilibre.

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    La sous-Ă©valuation de la monnaie chinoise vis-Ă -vis du dollar est souvent dĂ©noncĂ©e comme l’une des causes des dĂ©sĂ©quilibres mondiaux. Les autoritĂ©s amĂ©ricaines soutiennent que la Chine manipule son taux de change tandis que la majoritĂ© des travaux empiriques estiment que le yuan est sous-Ă©valuĂ© de 15 Ă  30 %. Cet article montre que les modĂšles de taux de change d’équilibre gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s ne sont pas pertinents pour une Ă©conomie en dĂ©veloppement telle que l’économie chinoise. La Chine souffre d’un sous-emploi massif ; un taux de change sous-Ă©valuĂ© au regard des critĂšres traditionnels lui permet d’impulser la croissance vigoureuse nĂ©cessaire pour rĂ©sorber son chĂŽmage. Plus gĂ©nĂ©ralement, le taux de change optimal d’un pays Ă©mergent ne peut ĂȘtre dĂ©fini que relativement Ă  une stratĂ©gie de croissance : plus le pays dĂ©sire une croissance vigoureuse, plus il est prĂȘt Ă  faire un effort d’épargne, plus il doit pratiquer un taux de change faible. La premiĂšre partie de l’article dĂ©crit les points saillants de la croissance chinoise depuis 1994, oĂč la Chine est passĂ©e en change fixe avec le dollar : croissance Ă©levĂ©e mais sous-emploi massif, faible inflation, accumulation massive de rĂ©serves, forts taux d’épargne et d’investissement. La deuxiĂšme partie prĂ©sente et critique les Ă©valuations du taux de change d’équilibre du yuan selon diffĂ©rentes mĂ©thodes. La troisiĂšme dĂ©veloppe une maquette oĂč le taux de change d’un pays en dĂ©veloppement est volontairement fixĂ© Ă  un bas niveau pour permettre une croissance vigoureuse, de sorte que sous-Ă©valuĂ© du point de vue des critĂšres usuels, il est optimal du point de vue de la stratĂ©gie de croissance ; enfin, la quatriĂšme partie montre la difficultĂ© du choix d’un rĂ©gime de change pour la Chine.

    Quantum Hall Physics with Cold Atoms in Cylindrical Optical Lattices

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    We propose and study various realizations of a Hofstadter-Hubbard model on a cylinder geometry with fermionic cold atoms in optical lattices. The cylindrical optical lattice is created by copropagating Laguerre-Gauss beams, i.e.~light beams carrying orbital angular momentum. By strong focusing of the light beams we create a real space optical lattice in the form of rings, which are offset in energy. A second set of Laguerre-Gauss beams then induces a Raman-hopping between these rings, imprinting phases corresponding to a synthetic magnetic field (artificial gauge field). In addition, by rotating the lattice potential, we achieve a slowly varying flux through the hole of the cylinder, which allows us to probe the Hall response of the system as a realization of Laughlin's thought experiment. We study how in the presence of interactions fractional quantum Hall physics could be observed in this setup.Comment: 10 pages, 9 figure

    Etude de l'intrication dans l'effet Hall quantique fractionnaire

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    In the past decades it has become clear that Landau's theory of phase transitions which involves the appearance of a broken-symmetry order parameter does not apply to a series of phases of matter with so-called topological order. The absence of a local order parameter makes the identification of a topological phase a difficult task. Among the different techniques that have been applied to probe topological phases, entanglement measurements, first introduced in the context of quantum computation, turned out to be very successful. Li and Haldane suggested to use the entanglement spectrum : it is the spectrum of the reduced density matrix obtained when the system is cut into two parts. They found that, for fractional quantum Hall model states, the counting of states of the entanglement spectrum has a universal part which is related to the one of the edge excitations. During my Ph.D thesis, I tried to understand what information the entanglement spectrum could provide when applied to fractional quantum Hall phases. These phases are the typical examples of strongly interacting topological phases. I first studied the entanglement spectrum as proposed by Li and Haldane. I showed that, away from model states, it was possible to define a clear entanglement gap. I also related the structures above the entanglement gap to quasihole-quasiparticule excitations. Then, I defined two other types of entanglement spectrum that rely on different ways of partitioning the system. The particle entanglement spectrum gives access to quasihole excitations whereas the real space entanglement spectrum solves several issues of the original proposal for the entanglement spectrum. Finally, I used these tools to identify phases similar to the one of the fractional quantum Hall effect that emerges in bosonic cold atoms gases in an optical lattice or in fractional Chern insulators.Depuis une trentaine d'annĂ©es, les phases topologiques ont suscitĂ© un intĂ©rĂȘt important parce qu'elles ne peuvent ĂȘtre comprises dans le cadre de la thĂ©orie de Landau des transitions de phases. Par dĂ©finition, ces phases ne peuvent ĂȘtre distinguĂ©s des phases triviales par une mesure locale et il est donc difficile de les identifier. Parmi les diffĂ©rentes techniques utilisĂ©es pour identifier les phases topologiques, les mesures d'intrication, introduites dans le cadre de l'informatique quantique, se sont rĂ©vĂ©lĂ©es fructueuses. Li et Haldane ont proposĂ© d'utiliser le spectre d'intrication : il s'agit du spectre de la matrice densitĂ© rĂ©duite obtenue lors d'un dĂ©coupage du systĂšme en deux sous-parties. Ils ont montrĂ© que, pour les Ă©tats modĂšles de l'effet Hall quantique fractionnaire, le comptage des Ă©tats du spectre d'intrication possĂšde une partie universelle dont le comptage est reliĂ© Ă  celui des excitations de bord du systĂšme. Au cours de ma thĂšse, j'ai cherchĂ© Ă  comprendre ce que permettait d'obtenir le spectre d'intrication appliquĂ© aux phases de l'effet Hall quantique fractionnaire qui est l'exemple typique de phases topologiques en interaction forte. Mes premiers travaux ont consistĂ© Ă  Ă©tudier le spectre d'intrication, tel que l'avait dĂ©fini Li et Haldane. J'ai ainsi montrĂ© qu'au-delĂ  des Ă©tats modĂšles il Ă©tait possible de dĂ©finir un gap d'intrication. J'ai aussi reliĂ© les structures au-dessus du gap d'intrication aux excitations de type quasitrous-quasiparticules. Par la suite, j'ai dĂ©fini deux autres spectres d'intrication qui repose sur des dĂ©coupages diffĂ©rents du systĂšme. Le spectre d'intrication par particule permet d'accĂ©der Ă  d'autres excitations de type quasitrous alors que le spectre d'intrication gĂ©omĂ©trique rĂšgle un certain nombre de problĂšmes que la dĂ©finition de Li et Haldane posait. Enfin, j'ai utilisĂ© ces outils pour identifier les phases, similaires Ă  celles de l'effet Hall quantique fractionnaire, Ă©mergentes pour un gaz de bosons dans un rĂ©seau optique ou dans les isolants de Chern fractionnaires

    Etude de l'intrication dans l'effet Hall quantique fractionnaire

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    Depuis une trentaine d'annĂ©es, les phases topologiques ont suscitĂ© un intĂ©rĂȘt important parce qu'elles ne peuvent ĂȘtre comprises dans le cadre de la thĂ©orie de Landau des transitions de phases. Par dĂ©finition, ces phases ne peuvent ĂȘtre distinguĂ©s des phases triviales par une mesure locale et il est donc difficile de les identifier. Parmi les diffĂ©rentes techniques utilisĂ©es pour identifier les phases topologiques, les mesures d'intrication, introduites dans le cadre de l'informatique quantique, se sont rĂ©vĂ©lĂ©es fructueuses. Li et Haldane ont proposĂ© d'utiliser le spectre d'intrication : il s'agit du spectre de la matrice densitĂ© rĂ©duite obtenue lors d'un dĂ©coupage du systĂšme en deux sous-parties. Ils ont montrĂ© que, pour les Ă©tats modĂšles de l'effet Hall quantique fractionnaire, le comptage des Ă©tats du spectre d'intrication possĂšde une partie universelle dont le comptage est reliĂ© Ă  celui des excitations de bord du systĂšme. Au cours de ma thĂšse, j'ai cherchĂ© Ă  comprendre ce que permettait d'obtenir le spectre d'intrication appliquĂ© aux phases de l'effet Hall quantique fractionnaire qui est l'exemple typique de phases topologiques en interaction forte. Mes premiers travaux ont consistĂ© Ă  Ă©tudier le spectre d'intrication, tel que l'avait dĂ©fini Li et Haldane. J'ai ainsi montrĂ© qu'au-delĂ  des Ă©tats modĂšles il Ă©tait possible de dĂ©finir un gap d'intrication. J'ai aussi reliĂ© les structures au-dessus du gap d'intrication aux excitations de type quasitrous-quasiparticules. Par la suite, j'ai dĂ©fini deux autres spectres d'intrication qui repose sur des dĂ©coupages diffĂ©rents du systĂšme. Le spectre d'intrication par particule permet d'accĂ©der Ă  d'autres excitations de type quasitrous alors que le spectre d'intrication gĂ©omĂ©trique rĂšgle un certain nombre de problĂšmes que la dĂ©finition de Li et Haldane posait. Enfin, j'ai utilisĂ© ces outils pour identifier les phases, similaires Ă  celles de l'effet Hall quantique fractionnaire, Ă©mergentes pour un gaz de bosons dans un rĂ©seau optique ou dans les isolants de Chern fractionnairesIn the past decades it has become clear that Landau's theory of phase transitions which involves the appearance of a broken-symmetry order parameter does not apply to a series of phases of matter with so-called topological order. The absence of a local order parameter makes the identification of a topological phase a difficult task. Among the different techniques that have been applied to probe topological phases, entanglement measurements, first introduced in the context of quantum computation, turned out to be very successful. Li and Haldane suggested to use the entanglement spectrum : it is the spectrum of the reduced density matrix obtained when the system is cut into two parts. They found that, for fractional quantum Hall model states, the counting of states of the entanglement spectrum has a universal part which is related to the one of the edge excitations. During my Ph.D thesis, I tried to understand what information the entanglement spectrum could provide when applied to fractional quantum Hall phases. These phases are the typical examples of strongly interacting topological phases. I first studied the entanglement spectrum as proposed by Li and Haldane. I showed that, away from model states, it was possible to define a clear entanglement gap. I also related the structures above the entanglement gap to quasihole-quasiparticule excitations. Then, I defined two other types of entanglement spectrum that rely on different ways of partitioning the system. The particle entanglement spectrum gives access to quasihole excitations whereas the real space entanglement spectrum solves several issues of the original proposal for the entanglement spectrum. Finally, I used these tools to identify phases similar to the one of the fractional quantum Hall effect that emerges in bosonic cold atoms gases in an optical lattice or in fractional Chern insulators.PARIS-BIUSJ-Biologie recherche (751052107) / SudocSudocFranceF
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