75 research outputs found

    Sélénographies

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    Cet article retrace la généalogie sélénite du « Désir de peindre » et des « Bienfaits de la lune », en explorant aussi la présence de la lune dans l’œuvre de Baudelaire. En s’écartant du cliché qui voudrait que la lune prodigue un repos salutaire, le poète l’allégorise pour alimenter sa féerie sinistre et mélancolique.

    L'ouĂŻe du nom : PĂ©trus Borel

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    Steinmetz Jean-Luc. L'ouïe du nom : Pétrus Borel. In: Littérature, n°33, 1979. pp. 86-99

    L'expérience du temps dans l'œuvre d'André Chénier

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    Milner Max, La Fantasmagorie

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    Steinmetz Jean-Luc. Milner Max, La Fantasmagorie. In: Romantisme, 1984, n°46. L'énergie. pp. 124-125

    Jean-Marie Gleize, Poésie et figuration

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    Steinmetz Jean-Luc. Jean-Marie Gleize, Poésie et figuration. In: Romantisme, 1986, n°54. Être artiste. pp. 121-122

    PĂ©trus Borel

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    Pétrus n’est plus qu’un nom dans la littérature romantique. Et pourtant Borel est exemplaire en cela qu’il a manqué ce que d’autres ont réussi. Son fourvoiement manifeste la pente intime qui parfois incline l’œuvre vers sa négation. Borel manifeste un destin, une destination « différée » que ses livres pourtant visent avec une ironique ferveur. « Auteur provisoire », il vaut par les signes de démesure, de gaucherie, d’apparat qu’il laisse, comme le rêve de ce qu’il aurait pu écrire (ou vivre). Au geste du Créateur transmettant d’un doigt la vie, il impose un retournement, pour se désigner lui-même, dans une sévère auto-accusation, lieu du procès et de l’excès. Œuvré par son désir inabouti, il révèle ainsi comme malgré lui l’arrière-fond inquiet dont l’art souvent résulte. Les bizarreries de son tempérament d’écrivain témoignent alors d’un insupportable pressentiment : et si la littérature était perdue - à moins qu’elle ne soit là pour dire, en créant, la perte même

    D’une audace à demeure

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    L’auteur prélève d’abord dans différents livres de Jean Tortel certaines strophes qu’il commente, en tant qu’éléments critiques permettant de mieux lire le fonctionnement de l’oeuvre. Il en déduit une manière de phénoménologie du regard écrivant. Puis il s’applique à considérer les rapports entre la pensée de Mallarmé et l’intention de Jean Tortel, en insistant sur la Prose (pour des Esseintes). Il conclut en montrant les limites du poème découvrant par les mots eux-mêmes ce qu’il lui faudrait dépasser.The author begins by taking verses from various books by Jean Tortel and then comments on them in order to establish them as critical elements allowing the reader to better grasp the functioning of the oeuvre. From this, he develops a manner of phenomenology of the writing gaze. Next, he considers the links between the reflections of Mallarmé and the intentions of Jean Tortel, with special emphasis placed on Prose (pour des Esseintes). He concludes by showing the limits of the poem, discovering through its very words what must be surpassed

    La vertu du provisoire

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    Il resterait à s’interroger sur ce que vaut et ce que peut l’œuvre de Borel aujourd’hui, tenter son estimation, mesurer sa force (ce qui n’est pas nécessairement la même chose). La valeur d’une œuvre dépend aussi de celui qui la considère. Le peu de cas que l’on persiste à faire de celle du Lycanthrope n’implique pas simplement la ténuité de sa teneur. Il est possible, en effet, que devant un tel miroir de nous-mêmes nous soyons offensés, offusqués et que, faute d’y rencontrer l’image que nou..

    Usage et répétition

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    Borel, dont la vie bohémienne ne comporta cependant que peu de voyages, n’a pourtant jamais abandonné l’idée de nous présenter un aventurier, non plus tragique, mais dérisoire. Ce sera le cas de Mon Ami Panturier écrit en 1845 et surtout, ultime poème qu’il semble avoir composé dans la plus grande solitude (en 1849), Le Voyageur qui raccommode ses souliers. De ce voyageur, dernier avatar d’une âme depuis toujours en peine, je retiendrai, dès maintenant, l’activité saugrenue : « raccommoder se..

    La vérité sur Madame Putiphar

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    Madame Putiphar, seul roman que Pétrus Borel jugea bon de publier, a fort souvent été caractérisé comme un roman noir, voire « gothique ». Appellation de facilité à laquelle toutefois il n’est pas absolument faux de se fier dans un premier temps. Certains repères, en effet, conseillent d’admettre une telle approximation : la présence, dans le premier livre, d’un château ; les persécutions subies par les héros ; le monde sans espoir des prisons qu’ils connaissent ; quelques références citant d..
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