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    Apport de l'échographie-doppler des artères temporales superficielles dans le diagnostic de la maladie de Horton

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    INTRODUCTION : La biopsie des artères temporales (BAT) est le gold standard pour le diagnostic de la maladie de Horton (MH), mais a une sensibilité relativement faible. L'objectif est d'évaluer les performances diagnostiques de l'échographie-doppler des artères temporales (EDAT) dans le diagnostic de la MH. MATERIELS ET METHODES : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique de Janvier 2003 à Septembre 2010. 35 patients atteints de MH ont été inclus. Tous ont bénéficié d'un EDAT et 27 d'une BAT. L'EDAT était considéré comme positif si l'on retrouvait un signe du halo hypoéchogène. RESULTATS : L'EDAT a montré un signe du halo chez 30 patients. La sensibilité de l'EDAT dans notre étude était de 85,7 %. 27 halos étaient bilatéraux. Compte-tenu du faible effectif, nous n'avons pu établir aucune corrélation entre la présentation clinico-biologique et la présence du halo. Nous distinguons juste des tendances : plus de patients avec atteinte visuelle, avec au moins trois signes céphaliques, ou avec un syndrome inflammatoire dans le groupe présentant un halo. L'EDAT permet d'améliorer la rentabilité de la BAT. CONCLUSION : L'EDAT doit être intégré en première ligne dans la sttratégie diagnostique de la MH et pratiqué par des médecins expérimentés. La BAT doit être réservée aux patients ayant un EDAT normal. Si la suspicion clinique est forte, la seule présence d'un halo hypoéchogène permet d'affirmer le diagnostic de MH, d'autant plus que ce halo est bilatéral.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-Bib. Serv.Santé Armées (751055204) / SudocSudocFranceF

    Evaluation des pratiques professionnelles dans le cadre de la prescription de thrombophilie à l'hôpital d'instruction des armées Robert Picqué

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    Introduction : La maladie thromboembolique veineuse est une maladie multicausale résultant de l association de facteurs de risques génétiques et environnementaux. Plusieurs facteurs de risques génétiques ont été identifiés dont les plus à risques sont les déficits en ATIII, Protéine C et S, les mutations du facteur V Leiden et du facteur II. L objectif de cette étude est d évaluer la pertinence de la prescription des bilans de thrombophilie et donc de prévenir les prescriptions inadaptées de ces bilans. Méthode : Étude rétrospective entre janvier 2009 et décembre 2011 à partir du recueil de données biologiques et analyse des dossiers médicaux informatisés. 85 bilans ont été réalisés sur cette période. 15 bilans ont été exclus de l étude car les indications ne rentraient pas dans le cadre de la maladie thromboembolique veineuse. Résultats : L âge moyen est de 47 ans. 33,9% des patients ont plus de 60 ans. 35,7% des patients présentent une ou plusieurs anomalies. Seulement 33% des bilans ont une indication conforme aux recommandations du GEHT, et 54,3% des bilans sont incomplets. Discussion : De nombreuses études ont montré le faible impact des bilans de thrombophilie sur la prise en charge du patient porteur d une maladie thrombo-embolique. En effet la découverte d une anomalie ne modifie que rarement la durée de l anti coagulation. De plus, le coût de ces bilans n est pas négligeable ainsi que l impact psychologique auprès des patients porteurs d une thrombophilie. Compte tenu du nombre élevé de bilans incomplets ou non justifiés, on pourrait réduire considérablement le nombre de bilans prescrits à l hôpital. Les propositions émises pour cela sont principalement l éducation des prescripteurs, la mise en place de référents en matière de bilan de thrombophilie, la création d un staff de thrombophilie et la modification des feuilles informatisées de prescription des bilans pour mieux individualiser les étiologies concernées et le bienfondé de la prescription. Conclusion : Pour évaluer l efficacité de ces propositions, une étude similaire serait nécessaire à distance et pourrait aboutir à une restriction drastique des prescripteurs si elles s avéraient inefficaces.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Characteristics of patients with systemic sclerosis suffering from a lower limb amputation: Results of a French collaborative study

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    International audienceObjective:Systemic sclerosis mainly affects the microvascular network. However, macrovascular manifestations have been reported. We aimed to investigate the characteristics of systemic sclerosis patients with an amputation of a lower limb segment.Methods:We designed a retrospective, case-control, multicentric study on systemic sclerosis patients with amputation of a lower limb segment secondary to critical ischemia via the French Research Group on Systemic Sclerosis. For each case, a control (systemic sclerosis patient without lower limb symptom) was matched with sex, age (+/- 5 years), and cutaneous subset of systemic sclerosis.Results:In total, 26 systemic sclerosis patients (mean age of 67.2 +/- 10.9 years, 20 females, 21 limited cutaneous forms) with a lower limb amputation and 26 matched controls (mean age of 67.3 +/- 11.2 years, 20 females, 22 limited cutaneous forms) were included. At the time of amputation, the mean disease duration was 12.8 (+/- 8.6) years. In comparison to controls, systemic sclerosis patients with amputation had more digital ulcers (p = 0.048), history of digital ulcers (p = 0.026), and a higher prevalence of pulmonary arterial hypertension (p = 0.024). Systemic sclerosis patients with amputation were more often smokers (p = 0.008) and under corticosteroids (p = 0.015). In the multivariate model, pulmonary arterial hypertension, smoking status, and corticosteroids were independent markers associated with lower limb amputation in systemic sclerosis. In the follow-up, 10 patients (38.5%) had recurrent ischemia requiring a new limb amputation, and five patients (19.2%) had an amputation of the contralateral limb.Conclusion:This study identifies some markers associated with lower limb amputation in systemic sclerosis such as digital ulcers and pulmonary arterial hypertension and points out the high risk associated with tobacco consumption and corticosteroid use
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