41 research outputs found

    The Relevance of Soft Information for Predicting Small Business Credit Default: Evidence from a Social Bank

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    Using a unique, hand-collected database of 389 small loans granted by a French social bank dealing with genuinely small, informationally opaque businesses (mainly social enterprises), our study highlights the relevance of including soft information (especially on management quality) to improve credit default prediction. Comparing our findings with those of previous studies also reveals that the more opaque the borrower, the higher the predictive value of soft information in comparison with hard. Finally, a cost-benefit analysis shows that including soft information is economically valuable once collection costs have been accounted for, albeit to a moderate extent.info:eu-repo/semantics/publishe

    The Relevance of Soft Information for Predicting Small Business Credit Default: Evidence from a Social Bank

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    International audienceUsing a unique, hand-collected database of 389 small loans granted by a French social bank dealing with genuinely small, informationally opaque businesses (mainly social enterprises), our study highlights the relevance of including soft information (especially on management quality) to improve credit default prediction. Comparing our findings with those of previous studies also reveals that the more opaque the borrower, the higher the predictive value of soft information in comparison with hard. Finally, a cost-benefit analysis shows that including soft information is economically valuable once collection costs have been accounted for, albeit to a moderate extent

    Soft Information and Default Prediction in Cooperative and Social Banks

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    In this paper, to begin with, we define soft information as qualitative, subjective information produced by banks through the establishment of long-term lending relationships. We then highlight the importance of soft information for cooperative and social banks in the screening, pricing and monitoring of their borrowers as a result of their institutional features (governance, values, etc.) and the specificities of their clientele. We finally emphasise the value of qualitative (economic, social and/or environmental) factors stemming from the production of soft information in predicting credit default events.info:eu-repo/semantics/publishe

    Risk management in social banking: the role of subjective and experiential factors in assessing microenterprises1

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    International audienceInternal credit ratings have been gaining in importance in the last decade especially fordetermining regulatory capital requirements and for portfolio management. In this respect,social banks do not differ from other financial intermediaries. Notwithstanding, theynecessitate to adjust the internal credit rating systems to the peculiarities of their activities thatheavily rest upon relationship-based lending techniques. Including subjective and experientialfactors in the design of internal rating models provides a route social banks can follow to meetthis necessity. Our empirical results corroborate previous studies that demonstrate therelevance of using non-financial factors (loan officer's subjective judgment and experience) inorder to predict future default occurrences. We also try to gain a better understanding of thefoundations upon which loan officer's subjective assessments hinge. We find that subjectivefactors are statistically linked to hard facts but, at the same time, they constitute a source ofadditional information (forward-looking perspective). Moreover, we show that long-termrelationship favourably influences the qualitative rating. This finding gives some insight onthe issue of the transferability of qualitative information amongst financial intermediaries.Finally, our analysis focuses, in this paper, on social banking but it could easily been appliedto microfinance institutions since the lending technologies are also qualitative-informationintensive

    Les déterminants de l'efficience d'un marché du crédit solidaire : une analyse via la finance<br />comportementale.

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    Nous montrerons que la finance solidaire connaît un développement considérable notammentdu fait de sa capacité à prêter à des populations exclues du financement, en mobilisant desconcepts qui dépassent le cadre de la microéconomie bancaire, tels que la confiance, laréciprocité ou l'effet de réputation. Ces notions sont souvent bien comprises, d'un point devue théorique, particulièrement par le paradigme socio-économique mais peu« opérationnalisées » dans un contexte gestionnaire.En s'appuyant sur les travaux du courant émergent de la finance comportementale, quipermettent d'étudier le comportement des investisseurs et des emprunteurs sur un marché ducrédit expérimental, nous analyserons les déterminants sous-jacents à l'efficience d'un marchédu crédit solidaire

    AU-DELA DE LA NECESSITE DE CONSIDERER LES PERFORMANCES<br />SOCIALES DANS LA MICROFINANCE : UNE PROPOSITION D'EVALUATION.: Analyse de la convergence entre performances sociales et performances financières dans<br />le secteur de la microfinance : application de la méthode data envelopment analysis à 20<br />institutions de microfinance péruviennes.

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    1. La nécessité de considérer les performances sociales dans la microfinanceLes dispositifs de microfinance sont des structures offrant des services financiers de base(épargne/crédit) et plus élaborés (assurances) à une frange de la population exclue des circuitsfinanciers classiques. La plus ancienne et la plus connue des composantes de la microfinanceest le microcrédit, qui consiste à accorder des prêts de petits montants, à court terme et àpetites échéances. La clientèle cible étant pauvre et ne disposant pas de garanties matérielles,la garantie est généralement apportée par des groupes de caution solidaire.Le succès de la Grameen Bank a déclenché une véritable révolution du microcrédit, enréussissant à obtenir d'excellents taux de remboursement tout en prêtant à une clientèlepauvre ne disposant pas de garantie matérielle.Un mouvement composé d'acteurs disparates (ONG, bailleurs de fonds...) a vu dans lemicrocrédit et plus largement dans la microfinance un moyen efficace d'éradication de lapauvreté. La microfinance « contemporaine » a ainsi fait l'unanimité pendant les dixpremières années de son existence (1980-1990). Le courant ONGiste y voyait les bienfaitsd'une approche bottom-up ciblée sur l'individu favorisant une amélioration du capital social.Les partisans d'une approche libérale du développement y trouvaient un moyen peu onéreuxd'éradiquer la pauvreté grâce à un effet de levier important eu égard à l'investissementconsenti, et ce tout en respectant les mécanismes de marché. Enfin, la microfinance constituaitun outil efficace s'insérant facilement dans le tissu socio-économique et permettait la créationd'activité économique. Cet engouement s'inscrivait parmi les nombreuses réflexionsconsacrées au lien entre finance et développement économique. La microfinance est alorsconsidérée comme un remède miracle pour lutter contre la pauvreté (Morduch, 1999).Pour éviter de reproduire les erreurs du passé, notamment l'échec de l'intervention publiquepour pallier les imperfections du marché – par l'intermédiaire des crédits subventionnés –,l'accent a été porté exclusivement sur les questions de viabilités financière et institutionnelle.L'impact social était considéré comme intrinsèque à l'activité des institutions de microfinance(Lapenu et Al., 2003). La production scientifique s'est essentiellement cantonnée à troisaspects principaux : le risque inhérent au crédit, la compréhension du marché de crédit et lerôle du crédit dans le développement de l'entreprise. Ce courant faisant référence à une2volonté d'indépendance financière des IMF, est qualifié d'institutionnaliste1 (Morduch,2000). Cette approche a un objectif de moyen basé sur l'idée qu'une massification de l'offrede crédit par l'intégration du secteur microfinancier dans les marchés financiers permettrait àterme d'éradiquer la pauvreté.La faillite de certaines institutions et la déviation de certaines IMF de leur mission originelleont fait resurgir au devant de la scène la nécessité de redéfinir la notion de performance dansle secteur microfinancier, en considérant un double bottom-line (Tulchin, 2003) oùapparaissent volets social et financier. Nous vision insiste sur l'équilibre entre performancessociales (PS) et performances financières (PF) ainsi que sur l'interdépendance entre ces deuxniveaux de performance.2. Une proposition d'outil d'évaluationDevant cette problématique, nous montrerons en premier lieu que le champ de lamicrofinance a peu fait l'objet de travaux sur l'analyse de performance (socialeprincipalement) et que l'utilisation de l'axiomatique Data Envelopment Analysis se révèle icipertinente et adaptée. En second lieu, nous mettrons en exergue les difficultés de spécificationde DEA, ce qui justifiera notre approche méthodologique basée sur la combinaison entre DEAet une analyse multivariée – analyse en composantes principales. En troisième lieu, nousprésenterons la spécification que nous avons retenue. En quatrième lieu, nous commenteronsles résultats, en soulignant que PS et PF se révèlent être compatibles, voire mêmecomplémentaires. Nous conclurons que notre approche gestionnaire vient en appui duparadigme socio-économique en ouvrant la boîte noire de la microfinance – et plus largementde la finance solidaire – pour en comprendre les mécanismes et concevoir les outilsnécessaires (outils d'évaluation notamment) à son développement durable et responsable

    Composition, interprétation et mémorisation du savoir idiosyncrasique dans la banque solidaire

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    Le savoir idiosyncrasique, défini comme la connaissance interne que la banque produit spécifiquement sur chacun de ses emprunteurs, est au cœur du processus d’intermédiation financière. Pourtant, la manière dont les décisionnaires de la banque utilisent et interprètent cette connaissance dans le processus d’octroi de crédit demeure une boîte noire dans les études économétriques actuelles. A partir d’une analyse statistique textuelle conduite sur 52 avis préalables au comité des engagements d’une banque solidaire française, notre recherche fournit trois principales contributions. Tout d’abord, nous montrons que la banque solidaire étudiée produit un savoir idiosyncrasique largement composé d’informations qualitatives. Ensuite, nous révélons comment les dimensions qualitative et quantitative du savoir idiosyncrasique sont interprétées par les intermédiaires financiers pour procéder à des offres contractuelles de prêt. Cette interprétation est intimement liée à l’architecture organisationnelle de la banque. Enfin, nous nous interrogeons sur la manière dont la banque mémorise la connaissance spécifique qu’elle produit sur les emprunteurs. Notre analyse révèle que la banque conserve le savoir idiosyncrasique, en articulant un système d’information et les capacités cognitives des agents. A cet égard, notre recherche met en lumière des lacunes dans la mémoire organisationnelle de cette banque et des pistes pour y remédier.Idiosyncratic knowledge, defined as the internal knowledge produced by a bank on each of its borrowers, is at the heart of the financial intermediation process. Nonetheless, the way bank managers use information in the credit-granting process remains a black box in the existing econometric studies. On the basis of a statistical textual analysis conducted on prior-to-credit-committee notices of 52 credit files stemming from a social bank, our paper offers three main contributions. First, we show that the social bank under scrutiny produces a rich idiosyncratic knowledge mainly composed of soft information. Second, we reveal how the qualitative and the quantitative dimensions of the idiosyncratic knowledge are used when credit conditions are determined; hierarchy playing a key role in this process of interpretation. Third, our results indicate that the bank relies on an information system as well as on its agents’ cognitive abilities to memorise the idiosyncratic knowledge it produces. In this respect, our research points out deficiencies in the bank’s organisational memory and suggests some directions to remedy them. Le savoir idiosyncrasique, défini comme la connaissance interne que la banque produit spécifiquement sur chacun de ses emprunteurs, est au cœur du processus d’intermédiation financière. Pourtant, la manière dont les décisionnaires de la banque utilisent et interprètent cette connaissance dans le processus d’octroi de crédit demeure une boîte noire dans les études économétriques actuelles. A partir d’une analyse statistique textuelle conduite sur 52 avis préalables au comité des engagements d’une banque solidaire française, notre recherche fournit trois principales contributions. Tout d’abord, nous montrons que la banque solidaire étudiée produit un savoir idiosyncrasique largement composé d’infor- mations qualitatives. Ensuite, nous révélons comment les dimensions qualitative et quantitative du savoir idiosyncrasique sont interprétées par les intermédiaires financiers pour procéder à des offres contractuelles de prêt. Cette interprétation est intimement liée à l’architecture organisationnelle de la banque. Enfin, nous nous interrogeons sur la manière dont la banque mémorise la connaissance spécifique qu’elle produit sur les emprunteurs. Notre analyse révèle que la banque conserve le savoir idiosyncrasique, en articulant un système d’information et les capacités cognitives des agents. A cet égard, notre recherche met en lumière des lacunes dans la mémoire organisationnelle de cette banque et des pistes pour y remédier.
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