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    Prognostic Impact of Paraneoplastic Cushing’s Syndrome in Small-Cell Lung Cancer

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    Introduction:Paraneoplastic Cushing’s syndrome (CushingPS) in small-cell lung cancer is rare but severe.Methods:We studied 383 patients with small-cell lung cancer diagnosed between 1998 and 2012. Among them, 23 patients had CushingPS, 56 had other paraneoplastic syndrome (OtherPS), and 304 had no paraneoplastic syndrome (NoPS).Results:After comparison of the three groups, we observed that CushingPS patients had more extensive disease: 82.6% versus 67.8% versus 53.3% (p = 0.005), respectively, with more than two metastatic sites: 63.2% versus 15.8% and 24.1% (p ⩽ 0.001), a higher World Health Organization performance status (2–4): 73.9% versus 57.1% versus 43.7% (p = 0.006), greater weight loss (≥10%): 47.8% versus 33.9% versus 16.4% (p ⩽ 0.001), reduced objective response to first-line treatment: 47.6% versus 74.1% versus 71.1% (p = 0.04), and poorer sensitivity to first-line treatment: 19% versus 38.9% versus 48.6% (p = 0.01). NoPS patients, with World Health Organization performance status of 3–4, had extensive disease at diagnosis, with response, sensitivity to first-line treatment, and survival similar to the CushingPS group. At relapse, the CushingPS group had no objective response to second-line treatment versus 25% versus 42.8% in OtherPS and NoPS groups, respectively (p = 0.005). The median survival of CushingPS patients was 6.6 months versus 9.2 months for OtherPS and 13.1 months for NoPS patients (p ⩽ 0.001). CushingPS is a prognostic factor of death (hazard ratio, 2.31; p ⩽ 0.001).Conclusion:CushingPS is the worst form of the paraneoplastic syndromes with particularly extensive tumors. Reduced objective response and sensitivity to first-line treatment and no response to second-line treatment suggest starting palliative care early at first line and exclusively at relapse

    Profil clinico-biologique des patients atteints d'un syndrome de Cushing paranéoplasique dans le cadre d'un carcinome pulmonaire à petites cellules

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    Nous avons étudié 783 dossiers des patients atteints de carcinome pulmonaire à petites cellules (CPC), dont 25 (3.19 %) avec un syndrome de Cushing paranéoplasique (SCP). La médiane de survie du groupe SCP est de 4.7 mois. Le SCP se voit surtout dans les formes étendues du CPC, est accompagné d un status de performance altéré. Il est important de traiter le SCP avant l administration du traitement anticancéreux pour essayer de limiter les risques infectieux liés au SCP. La médiane de survie de ce sous-groupe est de 2.9 mois. Une cortisolémie élevée est un facteur de mauvais pronostique au sein de la cohorte SCP. Le SCP influence la survie par le biais de complications infectieuses et métaboliques, il existe une tendance à la chimiosensibilité moins importante de CPC accompagné d un SCP. Il existe une différence statistiquement significative de la survie en fonction de la présentation clinique ou biologique du SCP. Cette différence semble être liée à la vitesse de l imprégnation cortisolique plutôt qu un taux de cortisolémie au disgnostic. La vitesse d'imprégnation et donc de l apparition des complications métaboliques et infectieuses du SCP est plus rapide dans le sous-groupe du SCP à présentation biologique. Le syndrome de Cushing paranéoplasique lorsqu il est présent dans un cadre de carcinome neuroendocrine à petites cellules pulmonaire est un facteur indépendant de mauvais pronostique, au même titre que les facteurs déjà connus comme le sexe masculin, PS altéré, âge avancé, forme étendue du CPC ou une maladie réfractaire au traitement antinéoplasique.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF
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