Profil clinico-biologique des patients atteints d'un syndrome de Cushing paranéoplasique dans le cadre d'un carcinome pulmonaire à petites cellules

Abstract

Nous avons étudié 783 dossiers des patients atteints de carcinome pulmonaire à petites cellules (CPC), dont 25 (3.19 %) avec un syndrome de Cushing paranéoplasique (SCP). La médiane de survie du groupe SCP est de 4.7 mois. Le SCP se voit surtout dans les formes étendues du CPC, est accompagné d un status de performance altéré. Il est important de traiter le SCP avant l administration du traitement anticancéreux pour essayer de limiter les risques infectieux liés au SCP. La médiane de survie de ce sous-groupe est de 2.9 mois. Une cortisolémie élevée est un facteur de mauvais pronostique au sein de la cohorte SCP. Le SCP influence la survie par le biais de complications infectieuses et métaboliques, il existe une tendance à la chimiosensibilité moins importante de CPC accompagné d un SCP. Il existe une différence statistiquement significative de la survie en fonction de la présentation clinique ou biologique du SCP. Cette différence semble être liée à la vitesse de l imprégnation cortisolique plutôt qu un taux de cortisolémie au disgnostic. La vitesse d'imprégnation et donc de l apparition des complications métaboliques et infectieuses du SCP est plus rapide dans le sous-groupe du SCP à présentation biologique. Le syndrome de Cushing paranéoplasique lorsqu il est présent dans un cadre de carcinome neuroendocrine à petites cellules pulmonaire est un facteur indépendant de mauvais pronostique, au même titre que les facteurs déjà connus comme le sexe masculin, PS altéré, âge avancé, forme étendue du CPC ou une maladie réfractaire au traitement antinéoplasique.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

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