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    A critical analysis and proposal of a conceptual multi-hazard framework for natural hazard mitigation and adaptation in the EU policy framework

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    Dissertação de mest., Ecohidrologia, Faculdade de Ciências e Tecnologia, Univ. do Algarve, 2012A avaliação e gestão dos riscos naturais têm vindo a receber uma atenção crescente na União Europeia, nos últimos anos. Esta atenção pode ser explicada pelo aumento de desastres naturais que têm vindo a ocorrer na região, resultando em elevadas perdas económicas e de vidas humanas. A chave para redução dos impactos deve focar na vulnerabilidade das comunidades através da utilização de medidas de mitigação e adaptação que visam aumentar a resiliência e sustentabilidade. De forma a não serem ignorados quaisquer riscos, uma abordagem aos multi-riscos é necessária. Políticas e instruções relativas à avaliação dos riscos naturais são estabelecidas em diferentes escalas. Este estudo realiza uma visão crítica da política européia nesta área e identifica as limitações e os desafios atuais. O estudo desenvolveu uma proposta conceptual para uma estratégia de mitigação e adaptação na Diretiva da União Européia que permita reduzir os riscos naturais. Propõe-se o estabelecimento de critérios base na nova Diretiva, que devem ser articulados com as instruções oficiais da EU, de modo a apoiar Estados Membros na implementação destes critérios.The assessment and management of natural hazards has received a greater attention in the European Union during the last years. This can be explained by an increase in disastrous events in the EU due to natural hazards which resulted in tremendous economic losses and loss of human lives. The key to decrease impacts is to address the vulnerability of our communities by using mitigation and adaptation measures. These hazard management strategies aim to build on resilience and sustainability. For not ignoring certain risks a multi-hazard approach is necessary. Policies and guidelines concerning the natural hazard assessment and management are set up on different scale levels. This research work provides a critical review on the current EU policy framework. The analysis addresses the weaknesses and challenges and leads to a proposal of a conceptual multi-hazard framework for natural hazard mitigation and adaptation in the EU policy framework. It is proposed to set up basic standards in a new directive and combine those with official EU guidelines to assist the Member States in achieving those standards

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Donzère-Mondragon. OSR6 | Axe C - Action C3 | Rapport scientifique final

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    Ce travail constitue la continuation du travail de modélisation morphodynamique 1D démarré dans l’OSR5 en appliquant le même protocole au tronçon de Donzere Mondragon (DZM). Le travail comprend une étude de l'évolution historique en réponse à différentes phases de gestion (endiguements et barrages) et la caractérisation du flux sédimentaire actuel et des réponses aux réinjections de sédiments. Deux modèles morphodynamiques ont été utilisés ; le modèle "Spawning Gravel Refresher" adapté aux simulations à long terme pour étudier l'évolution historique, et le modèle "Basement" adapté aux simulations actuelles à court terme. Les résultats de ce tronçon sont comparés à ceux de Péage de Roussillon (OSR 5).L'analyse historique montre que les endiguements et les barrages n'ont pas induit de changements majeurs dans le lit. Le taux estimé de transport de la charge de fond à partir d’une simulation basée sur les conditions actuelles de l'hydraulique et du lit été de 5415 m3/an. Nous soulignons la nécessité des mesures afin de valider les estimations et d'affiner les méthodes. Les taux de transport dans les réservoirs des barrages en aval des deux tronçons étaient insignifiants, ce qui suggère qu'aucune charge de fond n'est transportée à travers le barrage (c.-à-d. que l'apport de sédiments grossiers est nul). Comme PDR, DZM montre qu'une capacité très limitée à transporter les sédiments réinjectés vers l'aval dans le cadre de l'hydrologie annuelle moyenne actuelle. Les simulations ont confirmé que seuls des débits très importants sont capables de mobiliser les sédiments réinjectés (supérieurs à Q90%).Globalement, les résultats montrent une bonne superposition avec les données mesurées, et des tendances similaires sont observées entre DZM et PDR. Compte tenu de l'absence de données historiques et de la simplification faite dans le modèle 1D, les résultats des simulations sont cohérents avec les mesures disponibles et suggèrent que les modèles fonctionnent correctement

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Péage de Roussillon

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    Le lit actuel du Rhône est le résultat des effets cumulés de multiples phases de modifications anthropiques depuis la fin du 19e siècle : chenalisation, barrages de dérivation pour l'hydroélectricité et extractions des sédiments. Des réinjections de sédiments sont actuellement en cours sur plusieurs tronçons afin de restaurer la biodiversité de ce système fortement modifié. Le but de cette étude était de construire et de valider un modèle morphodynamique 1D d'un tronçon du Rhône. Nos objectifs étaient doubles : 1. mener une étude quantitative de l'évolution morphologique du Rhône en réponse à son histoire de gestion, et 2. obtenir un modèle robuste qui reproduit la morphodynamique actuelle du canal et peut être utilisé pour simuler des scénarios de restauration. Nous avons utilisé le logiciel Basement (https://basement.ethz.ch/) pour construire notre modèle 1D.Notre étude s'est concentrée sur le tronçon du Péage de Roussillon (PDR) situé à environ 50 km en aval de Lyon. Ce tronçon est compris entre le barrage de Saint-Pierre-de-Boeuf en amont (en service depuis 1977) et le barrage d'Arras en aval (en service depuis 1971). Le tronçon a une longueur de 30 km subdivisée en 12 km de Rhône court-circuité (RCC) et 18 km de Rhône total (RT). Un seuil a été installé dans le RCC (PK 60.5) entre 1978-1979 afin de maintenir un niveau d'eau fixe pour les résidents locaux. Dans le tronçon PDR, il n'y a pas eu d'exploitation significative des sédiments, mais un dragage important a été effectué en aval de la confluence pour augmenter la chute verticale de l'eau afin d'améliorer la production d'énergie hydroélectrique dans le canal ("dragage énergétique").Nous avons construit et validé le modèle à l'aide d'un vaste ensemble de données disponibles dans l'OSR, qui comprend la bathymétrie historique et actuelle, les distributions granulométriques (GSD), les courbes de durée d'écoulement, les sorties du modèle hydraulique 1D d'un modèle existant (Mage) développé par l'INRAE, ainsi que les emplacements et les volumes de dragage (rapport CNR). Nos simulations étaient basées sur des sections transversales rectangulaires, des largeurs moyennes et une pente constante. Afin de simuler le tronçon depuis le début des travaux de gestion à la fin du 19e siècle, nous avons utilisé une approche combinée de méthodes analytiques et de modélisation pour estimer les données historiques manquantes sur la composition du lit, l'apport de sédiments et le flux de sédiments. Les périodes post-endiguement, post-barrage et actuelle ont été simulées séparément. Chaque période a été validée avec toutes les données disponibles pour cette période et les périodes suivantes ont été simulées sur la base des résultats de la période qui la précède.Nos résultats pour le tronçon PDR n'ont montré aucune modification de la pente en réponse au rétrécissement associé aux endiguements et aucun changement dans les distributions granulométriques de surface ou de subsurface. Un rapport de pavage estimé à 1,7 à la fin de la période post-endiguement est en bon accord avec les rapports de pavage mobiles des rivières à lit de gravier naturel. Les résultats n'ont pas montré de changements significatifs dans l'élévation du lit ou dans la distribution granulométrique de surface ou de subsurface en réponse à la régulation du débit et au dragage dans la période post-barrage. Les simulations du chenal actuel montrent que le lit est stable avec des taux de transport de la charge de fond extrêmement faibles qui sont conditionnés par les structures hydrauliques et le dragage. Nous avons réalisé une série de simulations afin d'étudier l'évolution et les impacts des réinjections de sédiments dans le tronçon de PDR 50 ans après la réinjection. Les résultats montrent un déplacement lent des sédiments dans les deux premiers kilomètres en aval du point de réinjection et un léger affinement du GSD de surface. Ils mettent également en évidence la sensibilité de la réponse au volume de réinjection, à l'apport de sédiments et à la GSD des matériaux réinjectés. Les déplacements mesurés par la surveillance RFID étaient du même ordre que les distances sur lesquelles les changements d'élévation du lit se sont produits dans les simulations numériques. Cette étude décrit un protocole d'estimation des variables nécessaires à la réalisation de simulations numériques de l'évolution historique du Rhône et souligne l'utilité d'un modèle morphodynamique 1D pour comprendre la dynamique hydraulique et sédimentaire actuelle et prédire la réponse du chenal à des scénarios de restauration

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Donzère-Mondragon. OSR6 | Axe C - Action C3 | Rapport scientifique final

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    Ce travail constitue la continuation du travail de modélisation morphodynamique 1D démarré dans l’OSR5 en appliquant le même protocole au tronçon de Donzere Mondragon (DZM). Le travail comprend une étude de l'évolution historique en réponse à différentes phases de gestion (endiguements et barrages) et la caractérisation du flux sédimentaire actuel et des réponses aux réinjections de sédiments. Deux modèles morphodynamiques ont été utilisés ; le modèle "Spawning Gravel Refresher" adapté aux simulations à long terme pour étudier l'évolution historique, et le modèle "Basement" adapté aux simulations actuelles à court terme. Les résultats de ce tronçon sont comparés à ceux de Péage de Roussillon (OSR 5).L'analyse historique montre que les endiguements et les barrages n'ont pas induit de changements majeurs dans le lit. Le taux estimé de transport de la charge de fond à partir d’une simulation basée sur les conditions actuelles de l'hydraulique et du lit été de 5415 m3/an. Nous soulignons la nécessité des mesures afin de valider les estimations et d'affiner les méthodes. Les taux de transport dans les réservoirs des barrages en aval des deux tronçons étaient insignifiants, ce qui suggère qu'aucune charge de fond n'est transportée à travers le barrage (c.-à-d. que l'apport de sédiments grossiers est nul). Comme PDR, DZM montre qu'une capacité très limitée à transporter les sédiments réinjectés vers l'aval dans le cadre de l'hydrologie annuelle moyenne actuelle. Les simulations ont confirmé que seuls des débits très importants sont capables de mobiliser les sédiments réinjectés (supérieurs à Q90%).Globalement, les résultats montrent une bonne superposition avec les données mesurées, et des tendances similaires sont observées entre DZM et PDR. Compte tenu de l'absence de données historiques et de la simplification faite dans le modèle 1D, les résultats des simulations sont cohérents avec les mesures disponibles et suggèrent que les modèles fonctionnent correctement

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Péage de Roussillon

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    Le lit actuel du Rhône est le résultat des effets cumulés de multiples phases de modifications anthropiques depuis la fin du 19e siècle : chenalisation, barrages de dérivation pour l'hydroélectricité et extractions des sédiments. Des réinjections de sédiments sont actuellement en cours sur plusieurs tronçons afin de restaurer la biodiversité de ce système fortement modifié. Le but de cette étude était de construire et de valider un modèle morphodynamique 1D d'un tronçon du Rhône. Nos objectifs étaient doubles : 1. mener une étude quantitative de l'évolution morphologique du Rhône en réponse à son histoire de gestion, et 2. obtenir un modèle robuste qui reproduit la morphodynamique actuelle du canal et peut être utilisé pour simuler des scénarios de restauration. Nous avons utilisé le logiciel Basement (https://basement.ethz.ch/) pour construire notre modèle 1D.Notre étude s'est concentrée sur le tronçon du Péage de Roussillon (PDR) situé à environ 50 km en aval de Lyon. Ce tronçon est compris entre le barrage de Saint-Pierre-de-Boeuf en amont (en service depuis 1977) et le barrage d'Arras en aval (en service depuis 1971). Le tronçon a une longueur de 30 km subdivisée en 12 km de Rhône court-circuité (RCC) et 18 km de Rhône total (RT). Un seuil a été installé dans le RCC (PK 60.5) entre 1978-1979 afin de maintenir un niveau d'eau fixe pour les résidents locaux. Dans le tronçon PDR, il n'y a pas eu d'exploitation significative des sédiments, mais un dragage important a été effectué en aval de la confluence pour augmenter la chute verticale de l'eau afin d'améliorer la production d'énergie hydroélectrique dans le canal ("dragage énergétique").Nous avons construit et validé le modèle à l'aide d'un vaste ensemble de données disponibles dans l'OSR, qui comprend la bathymétrie historique et actuelle, les distributions granulométriques (GSD), les courbes de durée d'écoulement, les sorties du modèle hydraulique 1D d'un modèle existant (Mage) développé par l'INRAE, ainsi que les emplacements et les volumes de dragage (rapport CNR). Nos simulations étaient basées sur des sections transversales rectangulaires, des largeurs moyennes et une pente constante. Afin de simuler le tronçon depuis le début des travaux de gestion à la fin du 19e siècle, nous avons utilisé une approche combinée de méthodes analytiques et de modélisation pour estimer les données historiques manquantes sur la composition du lit, l'apport de sédiments et le flux de sédiments. Les périodes post-endiguement, post-barrage et actuelle ont été simulées séparément. Chaque période a été validée avec toutes les données disponibles pour cette période et les périodes suivantes ont été simulées sur la base des résultats de la période qui la précède.Nos résultats pour le tronçon PDR n'ont montré aucune modification de la pente en réponse au rétrécissement associé aux endiguements et aucun changement dans les distributions granulométriques de surface ou de subsurface. Un rapport de pavage estimé à 1,7 à la fin de la période post-endiguement est en bon accord avec les rapports de pavage mobiles des rivières à lit de gravier naturel. Les résultats n'ont pas montré de changements significatifs dans l'élévation du lit ou dans la distribution granulométrique de surface ou de subsurface en réponse à la régulation du débit et au dragage dans la période post-barrage. Les simulations du chenal actuel montrent que le lit est stable avec des taux de transport de la charge de fond extrêmement faibles qui sont conditionnés par les structures hydrauliques et le dragage. Nous avons réalisé une série de simulations afin d'étudier l'évolution et les impacts des réinjections de sédiments dans le tronçon de PDR 50 ans après la réinjection. Les résultats montrent un déplacement lent des sédiments dans les deux premiers kilomètres en aval du point de réinjection et un léger affinement du GSD de surface. Ils mettent également en évidence la sensibilité de la réponse au volume de réinjection, à l'apport de sédiments et à la GSD des matériaux réinjectés. Les déplacements mesurés par la surveillance RFID étaient du même ordre que les distances sur lesquelles les changements d'élévation du lit se sont produits dans les simulations numériques. Cette étude décrit un protocole d'estimation des variables nécessaires à la réalisation de simulations numériques de l'évolution historique du Rhône et souligne l'utilité d'un modèle morphodynamique 1D pour comprendre la dynamique hydraulique et sédimentaire actuelle et prédire la réponse du chenal à des scénarios de restauration

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Péage de Roussillon

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    Le lit actuel du Rhône est le résultat des effets cumulés de multiples phases de modifications anthropiques depuis la fin du 19e siècle : chenalisation, barrages de dérivation pour l'hydroélectricité et extractions des sédiments. Des réinjections de sédiments sont actuellement en cours sur plusieurs tronçons afin de restaurer la biodiversité de ce système fortement modifié. Le but de cette étude était de construire et de valider un modèle morphodynamique 1D d'un tronçon du Rhône. Nos objectifs étaient doubles : 1. mener une étude quantitative de l'évolution morphologique du Rhône en réponse à son histoire de gestion, et 2. obtenir un modèle robuste qui reproduit la morphodynamique actuelle du canal et peut être utilisé pour simuler des scénarios de restauration. Nous avons utilisé le logiciel Basement (https://basement.ethz.ch/) pour construire notre modèle 1D.Notre étude s'est concentrée sur le tronçon du Péage de Roussillon (PDR) situé à environ 50 km en aval de Lyon. Ce tronçon est compris entre le barrage de Saint-Pierre-de-Boeuf en amont (en service depuis 1977) et le barrage d'Arras en aval (en service depuis 1971). Le tronçon a une longueur de 30 km subdivisée en 12 km de Rhône court-circuité (RCC) et 18 km de Rhône total (RT). Un seuil a été installé dans le RCC (PK 60.5) entre 1978-1979 afin de maintenir un niveau d'eau fixe pour les résidents locaux. Dans le tronçon PDR, il n'y a pas eu d'exploitation significative des sédiments, mais un dragage important a été effectué en aval de la confluence pour augmenter la chute verticale de l'eau afin d'améliorer la production d'énergie hydroélectrique dans le canal ("dragage énergétique").Nous avons construit et validé le modèle à l'aide d'un vaste ensemble de données disponibles dans l'OSR, qui comprend la bathymétrie historique et actuelle, les distributions granulométriques (GSD), les courbes de durée d'écoulement, les sorties du modèle hydraulique 1D d'un modèle existant (Mage) développé par l'INRAE, ainsi que les emplacements et les volumes de dragage (rapport CNR). Nos simulations étaient basées sur des sections transversales rectangulaires, des largeurs moyennes et une pente constante. Afin de simuler le tronçon depuis le début des travaux de gestion à la fin du 19e siècle, nous avons utilisé une approche combinée de méthodes analytiques et de modélisation pour estimer les données historiques manquantes sur la composition du lit, l'apport de sédiments et le flux de sédiments. Les périodes post-endiguement, post-barrage et actuelle ont été simulées séparément. Chaque période a été validée avec toutes les données disponibles pour cette période et les périodes suivantes ont été simulées sur la base des résultats de la période qui la précède.Nos résultats pour le tronçon PDR n'ont montré aucune modification de la pente en réponse au rétrécissement associé aux endiguements et aucun changement dans les distributions granulométriques de surface ou de subsurface. Un rapport de pavage estimé à 1,7 à la fin de la période post-endiguement est en bon accord avec les rapports de pavage mobiles des rivières à lit de gravier naturel. Les résultats n'ont pas montré de changements significatifs dans l'élévation du lit ou dans la distribution granulométrique de surface ou de subsurface en réponse à la régulation du débit et au dragage dans la période post-barrage. Les simulations du chenal actuel montrent que le lit est stable avec des taux de transport de la charge de fond extrêmement faibles qui sont conditionnés par les structures hydrauliques et le dragage. Nous avons réalisé une série de simulations afin d'étudier l'évolution et les impacts des réinjections de sédiments dans le tronçon de PDR 50 ans après la réinjection. Les résultats montrent un déplacement lent des sédiments dans les deux premiers kilomètres en aval du point de réinjection et un léger affinement du GSD de surface. Ils mettent également en évidence la sensibilité de la réponse au volume de réinjection, à l'apport de sédiments et à la GSD des matériaux réinjectés. Les déplacements mesurés par la surveillance RFID étaient du même ordre que les distances sur lesquelles les changements d'élévation du lit se sont produits dans les simulations numériques. Cette étude décrit un protocole d'estimation des variables nécessaires à la réalisation de simulations numériques de l'évolution historique du Rhône et souligne l'utilité d'un modèle morphodynamique 1D pour comprendre la dynamique hydraulique et sédimentaire actuelle et prédire la réponse du chenal à des scénarios de restauration

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Péage de Roussillon

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    Le lit actuel du Rhône est le résultat des effets cumulés de multiples phases de modifications anthropiques depuis la fin du 19e siècle : chenalisation, barrages de dérivation pour l'hydroélectricité et extractions des sédiments. Des réinjections de sédiments sont actuellement en cours sur plusieurs tronçons afin de restaurer la biodiversité de ce système fortement modifié. Le but de cette étude était de construire et de valider un modèle morphodynamique 1D d'un tronçon du Rhône. Nos objectifs étaient doubles : 1. mener une étude quantitative de l'évolution morphologique du Rhône en réponse à son histoire de gestion, et 2. obtenir un modèle robuste qui reproduit la morphodynamique actuelle du canal et peut être utilisé pour simuler des scénarios de restauration. Nous avons utilisé le logiciel Basement (https://basement.ethz.ch/) pour construire notre modèle 1D.Notre étude s'est concentrée sur le tronçon du Péage de Roussillon (PDR) situé à environ 50 km en aval de Lyon. Ce tronçon est compris entre le barrage de Saint-Pierre-de-Boeuf en amont (en service depuis 1977) et le barrage d'Arras en aval (en service depuis 1971). Le tronçon a une longueur de 30 km subdivisée en 12 km de Rhône court-circuité (RCC) et 18 km de Rhône total (RT). Un seuil a été installé dans le RCC (PK 60.5) entre 1978-1979 afin de maintenir un niveau d'eau fixe pour les résidents locaux. Dans le tronçon PDR, il n'y a pas eu d'exploitation significative des sédiments, mais un dragage important a été effectué en aval de la confluence pour augmenter la chute verticale de l'eau afin d'améliorer la production d'énergie hydroélectrique dans le canal ("dragage énergétique").Nous avons construit et validé le modèle à l'aide d'un vaste ensemble de données disponibles dans l'OSR, qui comprend la bathymétrie historique et actuelle, les distributions granulométriques (GSD), les courbes de durée d'écoulement, les sorties du modèle hydraulique 1D d'un modèle existant (Mage) développé par l'INRAE, ainsi que les emplacements et les volumes de dragage (rapport CNR). Nos simulations étaient basées sur des sections transversales rectangulaires, des largeurs moyennes et une pente constante. Afin de simuler le tronçon depuis le début des travaux de gestion à la fin du 19e siècle, nous avons utilisé une approche combinée de méthodes analytiques et de modélisation pour estimer les données historiques manquantes sur la composition du lit, l'apport de sédiments et le flux de sédiments. Les périodes post-endiguement, post-barrage et actuelle ont été simulées séparément. Chaque période a été validée avec toutes les données disponibles pour cette période et les périodes suivantes ont été simulées sur la base des résultats de la période qui la précède.Nos résultats pour le tronçon PDR n'ont montré aucune modification de la pente en réponse au rétrécissement associé aux endiguements et aucun changement dans les distributions granulométriques de surface ou de subsurface. Un rapport de pavage estimé à 1,7 à la fin de la période post-endiguement est en bon accord avec les rapports de pavage mobiles des rivières à lit de gravier naturel. Les résultats n'ont pas montré de changements significatifs dans l'élévation du lit ou dans la distribution granulométrique de surface ou de subsurface en réponse à la régulation du débit et au dragage dans la période post-barrage. Les simulations du chenal actuel montrent que le lit est stable avec des taux de transport de la charge de fond extrêmement faibles qui sont conditionnés par les structures hydrauliques et le dragage. Nous avons réalisé une série de simulations afin d'étudier l'évolution et les impacts des réinjections de sédiments dans le tronçon de PDR 50 ans après la réinjection. Les résultats montrent un déplacement lent des sédiments dans les deux premiers kilomètres en aval du point de réinjection et un léger affinement du GSD de surface. Ils mettent également en évidence la sensibilité de la réponse au volume de réinjection, à l'apport de sédiments et à la GSD des matériaux réinjectés. Les déplacements mesurés par la surveillance RFID étaient du même ordre que les distances sur lesquelles les changements d'élévation du lit se sont produits dans les simulations numériques. Cette étude décrit un protocole d'estimation des variables nécessaires à la réalisation de simulations numériques de l'évolution historique du Rhône et souligne l'utilité d'un modèle morphodynamique 1D pour comprendre la dynamique hydraulique et sédimentaire actuelle et prédire la réponse du chenal à des scénarios de restauration

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Donzère-Mondragon. OSR6 | Axe C - Action C3 | Rapport scientifique final

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    Ce travail constitue la continuation du travail de modélisation morphodynamique 1D démarré dans l’OSR5 en appliquant le même protocole au tronçon de Donzere Mondragon (DZM). Le travail comprend une étude de l'évolution historique en réponse à différentes phases de gestion (endiguements et barrages) et la caractérisation du flux sédimentaire actuel et des réponses aux réinjections de sédiments. Deux modèles morphodynamiques ont été utilisés ; le modèle "Spawning Gravel Refresher" adapté aux simulations à long terme pour étudier l'évolution historique, et le modèle "Basement" adapté aux simulations actuelles à court terme. Les résultats de ce tronçon sont comparés à ceux de Péage de Roussillon (OSR 5).L'analyse historique montre que les endiguements et les barrages n'ont pas induit de changements majeurs dans le lit. Le taux estimé de transport de la charge de fond à partir d’une simulation basée sur les conditions actuelles de l'hydraulique et du lit été de 5415 m3/an. Nous soulignons la nécessité des mesures afin de valider les estimations et d'affiner les méthodes. Les taux de transport dans les réservoirs des barrages en aval des deux tronçons étaient insignifiants, ce qui suggère qu'aucune charge de fond n'est transportée à travers le barrage (c.-à-d. que l'apport de sédiments grossiers est nul). Comme PDR, DZM montre qu'une capacité très limitée à transporter les sédiments réinjectés vers l'aval dans le cadre de l'hydrologie annuelle moyenne actuelle. Les simulations ont confirmé que seuls des débits très importants sont capables de mobiliser les sédiments réinjectés (supérieurs à Q90%).Globalement, les résultats montrent une bonne superposition avec les données mesurées, et des tendances similaires sont observées entre DZM et PDR. Compte tenu de l'absence de données historiques et de la simplification faite dans le modèle 1D, les résultats des simulations sont cohérents avec les mesures disponibles et suggèrent que les modèles fonctionnent correctement

    Modélisation morphodynamique 1D du secteur Donzère-Mondragon. OSR6 | Axe C - Action C3 | Rapport scientifique final

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    Ce travail constitue la continuation du travail de modélisation morphodynamique 1D démarré dans l’OSR5 en appliquant le même protocole au tronçon de Donzere Mondragon (DZM). Le travail comprend une étude de l'évolution historique en réponse à différentes phases de gestion (endiguements et barrages) et la caractérisation du flux sédimentaire actuel et des réponses aux réinjections de sédiments. Deux modèles morphodynamiques ont été utilisés ; le modèle "Spawning Gravel Refresher" adapté aux simulations à long terme pour étudier l'évolution historique, et le modèle "Basement" adapté aux simulations actuelles à court terme. Les résultats de ce tronçon sont comparés à ceux de Péage de Roussillon (OSR 5).L'analyse historique montre que les endiguements et les barrages n'ont pas induit de changements majeurs dans le lit. Le taux estimé de transport de la charge de fond à partir d’une simulation basée sur les conditions actuelles de l'hydraulique et du lit été de 5415 m3/an. Nous soulignons la nécessité des mesures afin de valider les estimations et d'affiner les méthodes. Les taux de transport dans les réservoirs des barrages en aval des deux tronçons étaient insignifiants, ce qui suggère qu'aucune charge de fond n'est transportée à travers le barrage (c.-à-d. que l'apport de sédiments grossiers est nul). Comme PDR, DZM montre qu'une capacité très limitée à transporter les sédiments réinjectés vers l'aval dans le cadre de l'hydrologie annuelle moyenne actuelle. Les simulations ont confirmé que seuls des débits très importants sont capables de mobiliser les sédiments réinjectés (supérieurs à Q90%).Globalement, les résultats montrent une bonne superposition avec les données mesurées, et des tendances similaires sont observées entre DZM et PDR. Compte tenu de l'absence de données historiques et de la simplification faite dans le modèle 1D, les résultats des simulations sont cohérents avec les mesures disponibles et suggèrent que les modèles fonctionnent correctement
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