95 research outputs found

    International AIDS Society global scientific strategy: towards an HIV cure 2016

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    Antiretroviral therapy is not curative. Given the challenges in providing lifelong therapy to a global population of more than 35 million people living with HIV, there is intense interest in developing a cure for HIV infection. The International AIDS Society convened a group of international experts to develop a scientific strategy for research towards an HIV cure. This Perspective summarizes the group's strategy

    Missed opportunities for HIV testing among newly diagnosed HIV-infected adults in Abidjan, Côte d'Ivoire.

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    HIV testing is crucial for starting ART earlier in HIV-infected people. We describe Missed Opportunities (MO) for HIV testing among adults newly diagnosed with HIV in Abidjan, Côte d'Ivoire.Between april,2nd 2013 and april 1st 2014, a cross-sectional study was conducted among all adults newly diagnosed (< 1year) for HIV at the Blood Donors Medical Center of Abidjan with face to face questionnaire. An MO for HIV testing was defined as a medical consultation for a clinical indicator (e.g. symptoms, hospitalization, and pregnancy) or a non-clinical indicator (e.g. high-risk sexual behavior, HIV-infected partner) potentially related to an HIV infection but did not lead to HIV test proposal by a health care professional.Of the 341 patients who attended the center suring this period, 273 (157 women and 116 men) were included in this analysis. 130 (47.6%) reported at least one medical consultation for an indicator relevant for a test proposal between 1 month and five years prior to their diagnosis. Among them, 92 (77.3%) experienced at least one MO for testing. The 273 included patients reported a total of 216 indicators; 146 (67.6%) were reported without test proposal and thus were MO. Hospitalization, extreme lose of weight, chronic or repeat fever and herpes zoster were the indicators with the largest number of MO. While 66 (24.2%) patients experienced non-clinical indicators relevant to risk of HIV infection, only 11 (4.0%) mentioned it to a health professional.MO for HIV testing are frequent, even in situations for which testing is clearly recommended. Better train healthcare professionals and creating new opportunities of testing inside and, outside of medical settings are crucial to improve HIV control

    Implementing PrEP among Female Sex Workers in Côte d’Ivoire: new challenges for models of care (PrEP-CI ANRS 12361)

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    In the past few years, two biomedical interventions have been added to classical tools of HIV prevention: early treatment (TasP) and oral pre-exposure prophylaxis (PrEP). Despite the high quality evidence from recent PrEP trials, research on how best to deliver PrEP in ‘real life’ in different populations and settings remains crucial.In Côte d’Ivoire, female sex workers (FSWs) have very high HIV prevalence (29%, UNAIDS 2015) and do not systematically use condoms: a 2014 survey showed condom use of 90% at last sexual act with a client and 15% with ‘non-client’ partner (Bamba et al. 2014). This strongly suggests that PrEP could be of great value to protect the ‘remaining risky sexual acts’.In this context, we conducted a qualitative survey among 60 FSWs reached by two community NGOs, to identify potential obstacles to regular clinical monitoring of HIV negative FSWs that any incoming program of PrEP will have to take into account. Results showed that barriers remain for HIV negative FSWs to access services offered in dedicated health centres. Implementing a program of PrEP for this population necessitate rethinking health care services and delivery system, as PrEP cannot be delivered without implementing a global package of sexual health services

    « C'est difficile de la prendre tous les jours » : Initiations, arrêts précoces et perceptions de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) orale parmi les travailleuses du sexe en Côte d'Ivoire

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    International audienceObjectifsLe projet PRINCESSE ANRS 12381 (12/2019 à 06/2023) a proposé une offre élargie en santé sexuelle et reproductive, incluant la prophylaxie pré-exposition (PrEP) orale, au sein d'une cohorte de travailleuses du sexe (TS) âgées de ≥18 ans dans la région de San Pedro en Côte d’Ivoire. Nous décrivons ici les initiations et les arrêts de la PrEP chez les participantes et explorons leurs perceptions pour en comprendre les obstacles et facilitateurs.Matériels et MéthodesLes soins étaient offerts dans une clinique communautaire et une clinique mobile opérant sur 10 sites de prostitution. L'analyse repose sur une méthodologie mixte incluant des entretiens qualitatifs avec 38 TS menés tout au long du projet et les fiches cliniques remplies par les médecins auprès de 416 TS VIH & VHB négatives.RésultatsDe nombreuses femmes reconnaissaient l'effet protecteur de la PrEP et témoignaient d’un fort intérêt pour initier (n=398 ; >96%). Parmi elles, 225 (57%) n’ont pas été revues dans les 6 semaines, 4 n'étaient plus intéressées, et seulement 169 (42%) ont effectivement initié.L’arrêt après l’initiation était fréquemment reporté par les TS, et les raisons incluaient les effets secondaires, la difficulté à prendre un traitement quotidien ou encore les périodes de mobilité avec arrêt du travail du sexe. Parmi les 169 ayant initié, 60 (36%) ont réalisé leur première visite de suivi, dont 16 (27%) ayant signalé avoir arrêté la PrEP. Parmi ces dernières, 4 (25%) ont déclaré ne plus être intéressées ; les autres ont reçu une nouvelle ordonnance.À chaque visite ultérieure de suivi, certaines TS avaient interrompu un temps la PrEP, et d’autres décidaient d’arrêter. Plus largement, la confiance dans la PrEP n'était pas totale parmi les femmes interrogées. Certaines ont rapporté des rumeurs et la crainte d'être identifiées comme séropositives par leurs collègues. D'autres semblaient ne pas avoir compris le fonctionnement de la PrEP quotidienne et utilisaient simultanément d'autres moyens pour se protéger contre le VIH, comme le lavement après un rapport sexuel sans préservatif.ConclusionBien que la perte de vue des TS ait été un problème majeur, ce n'était pas la seule barrière à l'initiation et au maintien de la PrEP. Malgré un fort intérêt, peu ont initié et l'arrêt était fréquent, en partie lié aux périodes de mobilité. La PrEP orale n'est pas une solution miracle : il semble difficile pour les TS de l’articuler avec d'autres priorités quotidiennes. Elles (ré)évaluent, à chaque étape du processus, la balance bénéfices (« théoriques ») / contraintes (« palpables ») de la PrEP. Dans cette population spécifique de TS, il est urgent de trouver de nouvelles façons de simplifier la prévention biomédicale du VIH, que ce soit en termes de dispositifs (PrEP à longue durée d’action par exemple) ou d’allègement du suivi

    « La saleté n’a qu’à descendre » : rapport au corps et expériences vécues par les travailleuses du sexe en Côte d’Ivoire (projets ANRS 12361 PrEP-CI et ANRS 12381 PRINCESSE)

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    Objectifs : Analyser le rapport au corps de travailleuses du sexe (TS) enquêtées en Côte d’Ivoire dans la région de San Pedro. Leurs représentations d’un corps situé à la frontière des sphères intime et professionnelle peut éclairer leurs perceptions et l’acceptabilité des services de santé qui leur sont proposés. Matériels et Méthodes : Des entretiens qualitatifs ont été réalisés, au sein de l’étude transversale PrEP-CI et du projet PRINCESSE qui a suivi (cohorte interventionnelle mono-bras avec offre élargie en santé sexuelle et reproductive, dont PrEP), en 3 vagues (2016, 2019, 2021) auprès de 100 TS, complétés par des observations de terrain sur sites. Résultats : La notion de circulation des fluides et son importance dans le maintien d’un "équilibre" émergent des entretiens. Certaines TS expriment la crainte que les interventions de santé, et en particulier les prises de sang, puissent affaiblir le corps, induire de la "fatigue", notamment si cela n’est pas contrebalancé par l’ingestion de substances énergétiques, comme des boissons sucrées. Le nombre élevé de tubes de prélèvements sanguins et l’absence de collation (jusque mi 2021) sont mentionnés comme des freins à l’engagement dans les soins. La notion de circulation renvoie également à l’expulsion de la "saleté", comme sont souvent définis le sperme ou les règles. Lors d’une rupture de préservatif, il n’est pas rare que les TS se "purgent" en nettoyant leur corps par l’ingestion de cola ou des lavements, ce qu’elles perçoivent comme plus efficace que la prise de comprimés (traitement IST ou post-exposition VIH, pilule du lendemain), qui reste exceptionnelle. Les TS sont souvent réticentes à utiliser les injections ou les implants contraceptifs, car les règles risquent de "rester" plutôt que de "descendre" et d’être évacuées. À l’inverse, il s’agit parfois de bloquer la circulation des fluides. Les TS interrogées se "préservent" en utilisant des préservatifs avec leurs clients. Les rapports tarifés sans préservatif relèvent de l’exception, avec des clients réguliers ou à des tarifs bien plus élevés. Sa non-utilisation avec leur partenaire régulier permet de différencier relation personnelle et professionnelle. Par ailleurs, la circulation des menstrues peut être temporairement suspendue, par du coton ou de la glace, le temps du travail. La PrEP, médicament que l’on prend sans être malade, apparaît pour certaines comme "fatigante" et "inutile", avec le risque de causer un déséquilibre dans un corps bien portant, bien qu’elle empêche la maladie de "rentrer dans le corps". Conclusion : Ces analyses, qui seront complétées début 2022 avec une enquête spécifique, montrent que les TS ont une approche de leur santé et du soin de soi qui n’est pas forcément celle pensée par l’équipe du projet. Le rapport au corps des TS éclaire les réticences qu’elles peuvent exprimer quant aux différentes offres de santé, pas toujours perçues comme adaptées, et explique en partie les freins à l’entrée et au maintien dans les soins, confirmés par les données quantitatives

    Retards à l'initiation de la PrEP orale chez les travailleuses du sexe en Côte d'Ivoire (projet ANRS 12381 PRINCESSE)

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    International audienceObjectifsDécrire les retards et obstacles à l’initiation de la prophylaxie pre-exposition (PrEP) orale des travailleuses du sexe (TS) en Côte d’Ivoire.Matériels et MéthodesLe projet ANRS 12381 PRINCESSE est une cohorte interventionnelle mono-bras, dont les inclusions ont débuté le 26/11/2019, qui vise à évaluer la mise en oeuvre d’une offre de soins globale et communautaire auprès des TS de ≥18 ans dans la région de San Pedro. Il s’organise autour d’une clinique mobile se déplaçant sur 10 sites prostitutionnels (chaque site étant visité toutes les deux semaines) et d’une clinique fixe. La PrEP est proposée à toutes les TS VIH- ; l’initiation est possible après vérification du taux de créatinine (déterminé via un bilan biologique ; résultats valables un mois). L’analyse présentée se limite aux TS VIH- et séronégatives au virus de l’hépatite B (AgHBs-) incluses jusqu’au 30/09/21, et décrit ce qu’il s’est passé entre l’intérêt exprimé pour la PrEP et la prescription de la PrEP (ou la fin de suivi). La probabilité d’initiation de la PrEP après avoir exprimé son intérêt est décrite via une courbe de Kaplan-Meier censurée au 23/11/21 (une analyse censurée à la date de dernière visite a aussi été conduite).RésultatsParmi les 362 TS étaient incluses dans la cohorte PRINCESSE, 302 étaient VIH-/AgHBs-. Sur les 296 TS à qui la PrEP a été présentée (95,2% à l’inclusion), 292 se sont déclarées intéressées (99,7% le jour même). Parmi elles, 192 (65,8% des TS intéressées) ont reçu une prescription de PrEP : 18 le jour même de l’intérêt exprimé (le bilan biologique ayant été réalisé lors d’une précédente visite), 148 lors de la visite suivante (délai médian depuis l’intérêt : 3 semaines [Intervalle Inter-Quartile : 2-6]) et 26 lors d’une visite ultérieure (délai médian : 20 semaines [9-36], soit parce qu’elles n’étaient temporairement plus intéressées (n=3), soit parce qu’elles sont revenues tardivement). Au final, la probabilité deprescription de la PrEP après avoir exprimé son intérêt est de 39,0% à 1 mois et de 56,6% à 3 mois (en censurant sur la date de dernière visite, ces proportions sont respectivement de 50,7% et 74,6%). Parmi les 100 TS qui n’ont pas initié la PrEP malgré un intérêt exprimé, 68 n’ont jamais été revues dans le projet ; parmi les 32 TS qui sont revenues à au moins une deuxième visite suivant leur intérêt pour la PrEP, 4 ont déclaré ne plus être intéressées par la PrEP (délai médian depuis l’intérêt : 12 semaines [10-19]), 1 a été dépistée VIH+ (délai de 2 semaines) et 27 sont revenues plus d’un mois après (leur bilan biologique n’était plus valable).ConclusionMalgré un fort intérêt exprimé pour la PrEP, son initiation reste sous-optimale parmi les TS de PRINCESSE. Les premières analyses exploratoires et discussions avec les équipes terrain suggèrent plusieurs obstacles (mobilité des TS, intérêt mal perçu pour la PrEP, lourdeur du suivi, fidélité des sorties de la clinique mobile), et confirment la nécessité de trouver des solutions adaptées pour rendre la PrEP effective chez les TS
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