Carcinomes bronchiques neuroendocrines à grandes cellules (recherche d'une entité anatomo-clinique à partir d'une étude rétrospective de 39 cas)

Le carcinome neuroendocrine à grandes cellules (CNE-GC) est une entité anatomo- pathologique introduite dans la classification QMS des tumeurs broncho-pulmonaires en 1999. Il n'existe pas actuellement de consensus concernant la stratégie thérapeutique à adopter. Nous rapportons l'étude rétrospective de 39 patients atteints d'un CNE-GC. Il s'agissait de 30 hommes et 9 femmes, d'âge médian 56 ans [40-85]. La classification TNM au diagnostic était : stade l (n = 10), stade II (n = 1), stade IIIA (n = 5), stade IIIB (n = 5), stade IV (n = 16), inconnu (n = 2). Vingt patients étaient traités par chirurgie. Parmi les 16 patients métastatiques, 10 d'entre eux recevaient une chimiothérapie avec un taux de réponse objective de 30 .%. Les taux de survie globale à 1 an et à 5 ans étaient respectivement de 48.7 % et 11.8 . Les résultats de cette étude montrent qu'il s'agit d'une population hétérogène partageant à la fois certaines caractéristiques des carcinomes à petites cellules (fréquence des métastases au diagnostic, site privilégié de récidive cérébrale, pronostic sombre) et des carcinomes bronchiques non à petites cellules (présence de longs survivants parmi les patients opérés, faible chimiosensibilité). Les résultats de cette étude incitent au développement de nouveaux facteurs pronostiques génétiques ou moléculaires.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Présentation

1. WeimarLa recherche consacrée au droit et à la pensée juridique sous la République de Weimar accorde une place privilégiée au droit public et constitutionnel. Parmi les raisons de ce phénomène il y a la question de la continuité et des ruptures entre Weimar et le nazisme, une question qui pose dans le même temps le problème de la nouveauté radicale que représente le nazisme en matière de pensée politique et de pratique sociale d’une part, et le problème des racines qu’il a trouvées dans les..

La crise du droit sous la république de Weimar et le national-socialisme [Coordination du dossier]

Présentation et coordination du dossierVersion disponible sur Internet : [ http://asterion.revues.org/sommaire465.html ]La recherche consacrée au droit et à la pensée juridique sous la République de Weimar accorde une place privilégiée au droit public et constitutionnel. Parmi les raisons de ce phénomène il y a la question de la continuité et des ruptures entre Weimar et le nazisme, une question qui pose dans le même temps le problème de la nouveauté radicale que représente le nazisme en matière de pensée politique et de pratique sociale d'une part, et le problème des racines qu'il a trouvées dans les années de la République d'autre part. Si l'on ne peut se satisfaire d'une approche téléologique réduisant Weimar à une phase préparatoire au régime hitlérien, la seule succession chronologique plaçant Weimar entre l'Empire et le Führerstaat rend incontournable l'examen des défauts constitutionnels et institutionnels de la première République allemande, mais aussi plus généralement celui des glissements idéologiques de part et d'autre de la période, avec le nazisme comme point de fuite. La crise économique et politique à la fin de la République de Weimar concentre l'interrogation, car elle semble constituer une phase de transition entre une démocratie parlementaire et la dictature nazie, les mesures radicales des nazis pouvant n'être considérées alors que comme la réalisation d'attentes et de projets déjà formulés pendant les dernières années de la République.La seconde partie du dossier se rapporte au problème, vivement débattu en France aujourd'hui, de la place du nazisme dans la pensée juridique et politique de Carl Schmitt

Case Report: Grade 2 Metastatic Pancreatic Neuroendocrine Tumor With Progression of One Metastasis After Pregnancy to Grade 3 Large-Cell Neuroendocrine Carcinoma: One Case Cured by Resection With Genomic Characterization of the Two Components

International audienceTemporal and spatial tumor heterogeneity can be observed in pancreatic neuroendocrine tumor. We report the case of a young woman with long term stabilization of a G2 metastatic pancreatic NET that, after pregnancy, suddenly progressed into one single liver metastasis corresponding to a transformation into G3 large-cell neuroendocrine cancer. The patient underwent liver resection (the progressive and one dormant metastasis). With a 45 months follow-up the patient is without evolutive disease. Exome sequencing of the two metastases revealed completely different genomic signatures and gene alterations: the dormant metastasis was MSS without any gene alteration; the poorly differentiated tumor was MSI, with gain of many mutations including MEN1, BCL2, MLH1 and TP53 corresponding to a mutational signature 11. Could temozolomide play a role in this transformation

Prolonged response on olaparib maintenance in metastatic pancreatic acinar cell carcinoma associated with a germline BRCA 2 mutation, revealed by severe panniculitis

Abstract This 38‐year‐old man has a familial BRCA2 mutation. He presented with skin erythema, polyarthritis, dactylitis, and febrile erythema nodosum; a biopsy of a liver metastase revealed acinar cell carcinoma of the pancreas. After FOLFIRINOX, olaparib was initiated, and 24 months after, the patient was PS 0 and asymptomatic

Radiosensitizing Chemotherapy (Irinotecan) with Stereotactic Body Radiation Therapy for the Treatment of Inoperable Liver and/or Lung Metastases of Colorectal Cancer

International audienceBackground: Stereotactic body radiotherapy (SBRT) is a recognized treatment for colorectal cancer (CRC) metastases. We postulated that local responses could be improved by SBRT with a concomitant radiosensitizing agent (irinotecan). Methods: RADIOSTEREO-CAMPTO was a prospective multi-center phase 2 trial investigating SBRT (40–48 Gy in 4 fractions) for liver and/or lung inoperable CRC oligometastases (3), combined with two weekly intravenous infusions of 40 mg/m2 Irinotecan. Primary outcome was the objective local response rate as per RECIST. Secondary outcomes were early and late toxicities, EORTC QLQ-C30 quality of life, local control and overall survival. Results: Forty-four patients with 51 lesions (liver = 39, lungs = 12) were included. Median age was 69 years (46–84); 37 patients (84%) had received at least two prior chemotherapy treatments. Median follow-up was 48.9 months. One patient with two lung lesions was lost during follow-up. Assuming maximum bias hypothesis, the objective local response rate in ITT was 86.3% (44/51—95% CI: [76.8–95.7]) or82.4% (42/51—95% CI: [71.9–92.8]). The observed local response rate was 85.7% (42/49—95% CI: [75.9–95.5]). The 1 and 2-year local (distant) progression-free survivals were 84.2% (38.4%) and 67.4% (21.3%), respectively. The 1 and 2-year overall survivals were 97.5% and 75.5%. There were no severe acute or late reactions. The EORTC questionnaire scores did not significantly worsen during or after treatment. Conclusions: SBRT with irinotecan was well tolerated with promising results despite heavily pretreated patients