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    Statut de la matière organique des Cambisols et des Lixisols sous formations naturelles de longue durée en zone Nord-Soudanienne au Burkina Faso

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    L’étude vise à évaluer la matière organique des Cambisols et des Lixisols sous formations naturelles de longue durée en zone climatique nord-soudanienne et à établir, les relations entre cette composante édaphique et les propriétés physiques, chimiques et biologiques de ces deux types de sol. L’étude a été menée dans deux formations naturelles protégées depuis 1936 (forêt classée de Yabo) et 1938 (forêt classée de Sâ) au Burkina Faso. Les analyses ont porté sur la quantification du carbone total et de l’azote total et sur la détermination des taux respectifs de carbone et d’azote dans les fractions (0 - 50 μm), (50 - 200 μm) et (200 - 2000 μm). La respiration du sol (CO2 dégagé) et le taux de carbone de la biomasse microbienne ont aussi été mesurés. Les résultats montrent que les deux unités de sol renferment, en moyenne, 8 à10 g kg-1 sol de carbone total et environ 1 g kg-1 sol d’azote total. Ces valeurs sont supérieures à celles des sols des zones sahélienne et  sud-soudanienne. Pour les lixisols, ce sont les facteurs climatiques qui ont permis d’expliquer ces teneurs en carbone total et en azote total. Pour les cambisols, ce sont les caractéristiques texturales qui ont été incriminées. Par ailleurs, plus de 70 % de carbone total et plus de 80 % de l’azote total sont liés aux particules argilo-limoneuses (0 - 50 μm). Les quantités de carbone associées aux fractions inférieures à 200 μm ont eu des corrélations positives, avec la capacité d’échange cationique et la somme des bases échangeables ;  andis que l’activité biologique globale a eu une corrélation positive avec le pH. L’étude suggère, également, qu’une mise en valeur agricole de telles unités de sol, doit être accompagnée d’amendements organiques et d’aménagements antiérosifs, pour accroître leurs productivités. Mots-clés : Burkina Faso, Cambisols, Lixisols, fractionnement de la matière organique, activité biologiqu

    Effet de la macrofaune et des modes de gestion de la fertilité sur le carbone d’un lixisol au Burkina Faso

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    La matière organique du sol est un élément déterminant de l’activité biologique, pour laquelle, la macrofaune du sol constitue un facteur important. Cette étude a été conduite pour appréhender les effets de la macrofaune et des modes de gestion de la fertilité des sols sur l’évolution du carbone d’un lixisol en zone semi-aride du Burkina Faso. Pour ce faire, un dispositif expérimental en split-plot à trois répétitions comprenant deux traitements principaux (parcelles avec et sans macrofaune) et quatre modes de gestion de la fertilité, a été mis en place. Les résultats ont montré que la macrofaune, les modes de gestion de la fertilité et leur interaction n’ont pas eu d’effet significatif (P > 0,05) sur le carbone total et l’indice de gestion du carbone à court terme. Toutefois, la macrofaune a augmenté l’indice de gestion du carbone de 35 % ; elle a également augmenté la teneur en carbone des différentes fractions granulométriques. L’interaction entre la macrofaune et les modes de gestion de la fertilité a amélioré le rendement du niébé. L’intensification écologique des agrosystèmes par un usage raisonné des pesticides chimiques de synthèse et un apport de matière organique, pourraient améliorer à long terme, la séquestration du carbone.Mots clés : Biologie des sols, séquestration du carbone, pesticides, Burkina Faso

    Vertical nutrient fluxes in soils of urban agriculture: Field-scale analysis of the study of nitrogen, phosphorus and potassium leaching in Bobo Dioulasso (Burkina Faso)

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    Urban agriculture (UA) increasingly supplies food and non-food values to the rapidly growing West African cities. However, with its typically heavy use of agrochemicals, untreated municipal waste and sewage as inputs for crop and vegetables production, UA bears severe risks of soil and ground water contamination. This study aimed at a consistent quantitative characterisation of the vertical transfer of nitrogen (N), phosphorus (P), potassium (K) in the soil of different types of UA crops with special emphasis on their seasonal and spatial variation in order to minimize negative side effects on environmental health. The study was carried out in Bobo-Dioulasso with South-soudanian climate type. In four representative gardens, TDR soil moisture probes, together with CTN soil temperature probes installed horizontally at 10; 30 and 60 cm depth were used to monitor rapid changes in soil moisture and total solute concentration. Vertical leaching losses of N, P and K were determined concurrently with the water balance study over 12 months. Leachates were collected using zero-tension pan lysimeters and analyzed for total P, N, and K content. The selected sites were also equipped below the crops’ rooting depth with anion/cation exchange resin cartridges for monitoring the leaching of K, NO3, NH4, and PO4. Four vegetable cultivation crops were evaluated: tomato, cabbage, carrot and lettuce. Three treatments were used: - T100: normal amount of organic and mineral fertilizers (gardener’s practice), - T70: 70 % of normal amount of organic and mineral fertilizers, and T0: no fertilization. The preliminary results suggest that the reduction of amount of fertilization don’t significantly affect crop production and that the initial nutrients in soil can support at least two crop cycles before fertilization. The reduction of the amount of fertilization significantly reduced the amount of N total and K total in soil solute samples collected below the rooting depth (30 cm)
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