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    Influence des délais d arrivée des premiers secours professionnels sur la survie des arrêts cardiaques extra hospitaliers

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    Objectif : Décrire l influence des délais d intervention des premiers secours professionnels sur la survie des arrêts cardiaques ( AC) non traumatiques extra-hospitaliers d étiologie cardiaque au sein du bassin annécien. Méthode : Dans notre zone d étude les AC bénéficiant d une réanimation préhospitalière sont décrits selon le style d Utstein dans le registre prospectif régional multicentrique du Réseau Nord Alpin des Urgences. Nous nous sommes intéressés aux AC d étiologie cardiaque sur une période de 5 ans. Nous avons étudié l influence des délais d intervention des secours professionnels par intervalle de 2 minutes en termes de survie. Résultats : Entre le 01 janvier 2004 et le 31 décembre 2008, 368 patients ont été inclus, soit 50% des 729 victimes d un arrêt cardiaque extra-hopitalier ( ACEH) bénéficiant d une réanimation spécialisée. La survie à 24h de 4.9% [3- 20.8] est épidémiologiquement proche de la population nationale. Elle est significativement influencée par les délais d intervention des premiers secours professionnels. Plus ce délai s allonge moins bonne est la survie. Au-delà de 10 minutes de délai de prise en charge 19 patients sont toutefois vivants à 24h. Conclusion : La survie après un AC d étiologie cardiaque extra-hospitalier reste faible. Elle est étroitement corrélée avec le délai de prise en charge. Notre étude en milieu semi-rural permet de mettre en évidence une survie au-delà des délais classiques de réanimation décrits dans la littérature.GRENOBLE1-BU Médecine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    La coordination interorgane du métabolisme des acides aminés à chaines ramifiées est affectée lors des phases précoces de l’ingestion d’un régime obésogène chez le mini-porc

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    La coordination interorgane du métabolisme des acides aminés à chaines ramifiées est affectée lors des phases précoces de l’ingestion d’un régime obésogène chez le mini-porc . Journées Francophones de Nutrition, JFN 201

    Profound Changes in Net Energy and Nitrogen Metabolites Fluxes within the Splanchnic Area during Overfeeding of Yucatan Mini Pigs That Remain Euglycemic

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    A dysregulation of nutrient exchange between tissues (gut, liver, muscles, adipose) occurs during overnutrition and could induce obesity and metabolic diseases. We aimed to evaluate how, in overfed mini pigs, nutrients use and partition were regulated in the gut and liver. Net nutrients fluxes were assessed in the fed (PP) and post absorptive (PA) states at 1, 14 and 60 days of adaptation to overfeeding in five adult Yucatan female multicatheterized minipigs. Pigs PA glycaemia and PP-induced hyperglycemia remained unchanged over the experimental period, suggesting that the management of the excess of energy intake allowed the maintenance of glucose levels. This was associated with (1) an increased PA plasma insulin, (2) an increased gut lactate production (increased lactate net release +89%, 1 h PP, D1 vs. D60) probably from an increased glucose oxidation, (3) a shift in utilization of gluconeogenic precursor (lactate, propionate) in the liver, and (4) a reduced gut utilization of nitrogen moieties for energy purposes (glutamine), a nitrogen sparing effect at the whole body level (decreased plasma urea in PA (−24% D1 vs. D60) and PP states) and a specific increased level of AA involved in lipids handling and bile recycling in the gut lumen (taurine and glycine)

    Les fibres alimentaires solubles, en surnutrition, ralentissent la prise de poids et modulent le captage et le relargage des métabolites dans le foie

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    National audienceEn France, 15% des individus sont obèses en partie à cause de la surnutrition. Cette obésité est liée à un défaut de prise en charge d’une arrivée massive de nutriments, notamment par l’aire splanchnique (AS : foie + tube digestif). A l’inverse, la consommation de fibres est associée à un phénotype « mince ». Les mécanismes métaboliques (non liés directement au transit digestif) et expliquant l’action des fibres alimentaires restent mal connus. 14 Miniporcs femelles ont été nourris avec un régime obésogène (17349 kJ/j) incluant du pain supplémenté (F) ou non (T) en fibres solubles et cathétérisés en artère, veine porte et veine sus-hépatique. Des prélèvements sanguins ont été réalisés après 1 (J1), 14 (J14) et 60 (J60) jours de régime. Les fibres solubles limitent la prise de poids des animaux causée par le régime obésogène entre J1 et J60 (T vs F, P<0,05). A jeûn, on observe des perturbations de paramètres plasmatiques liées à la surnutrition, comme une augmentation de l’HOMA-IR, du lactate ou du cholestérol total (P<0,05) entre J1 et J60. En revanche, les fibres n’ont pas d’effet spécifique, à l’exception de l’augmentation des niveaux de lactate des animaux F vs T en VSH (P<0,01). Cette augmentation est liée, en partie, à un captage hépatique à jeûn du lactate plus faible des animaux F. Des différences dans l’utilisation de certains métabolites, invisibles à jeûn, deviennent significatives à l’état nourri. C’est le cas pour l’urée, dont le relargage par le foie est plus faible chez F vs T (P<0,01) après l’ingestion du repas. Nous avons donc montré que les fibres solubles, dans le cadre d’une surnutrition, limitent la prise de poids et modulent fortement l’utilisation des nutriments au niveau hépatique (lactate et urée), modulant leur biodisponibilité et donc leur impact métabolique potentiel vers les tissus périphériques (muscle, tissu adipeux (analyses des voies métaboliques modulées en cours)
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