9 research outputs found

    Cahors (Lot), « Musée Henri Martin, 792 rue Emile Zola », Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive AP-079.1,

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    La fouille archéologique préventive réalisée au 792, rue Emile Zola à Cahors durant leprintemps 2018, s’inscrit dans le cadre de travaux de réfection et d’extension du musée Henri Martin. Deux secteurs de fouille ont été prescrits par le Service régional de l’archéologie d’Occitanie : le premier se situe au nord-est du musée, le long de la rue E. Zola ; le second est localisé à environ 30 m au sud, rue J. Murat. Ce sont respectivement 100 et 25 m² qui ont été fouillés, sur une terrasse alluviale dominant la basse vallée du Lot, au centre-nord de la ville antique de Divona.Les vestiges mis au jour dans le secteur 2 se limitent à trois portions de murs enduits et un sol en opus tesselletum (mal conservé). Ils n’ont pu être observés que sur 8 m² environ et aucune couche d’occupation en lien avec ces structures n’était conservée.Dans le secteur 1, les premiers niveaux d’occupation sont relativement ténus. Ils datent (du début ?) de l’époque tibérienne et semblent précédés d’un décaissement général du terrain, vraisemblablement en lien avec l’installation antique. Celle-ci est marquée par la mise en place d’un bâtiment bordant le trottoir occidental du cardo maximus. Un bâtiment observé sur une soixantaine de mètres carrés et dans lequel cinq portions de pièces ont été reconnues. Leur identification est délicate, notamment en raison de leur fouille partielle (elles se poursuivent hors de l’emprise prescrite), mais la plupart pourraient être assimilées à des espaces utilitaires d’un habitat privé cossu. A la fin de l’époque tibérienne, le trottoir est pourvu d’un portique ; un trottoir qui se développe alors sur une largeur oscillant entre 3,60 m et 3,90 m. La chaussée, peu ou pas perceptible au cours de cette opération, se situe sous l’actuelle rue E. Zola. Si le niveau de circulation du trottoir fait l’objet de réfections (ponctuelles et/ou générales) régulières, le bâtiment ne connaît pas de transformation majeure jusqu’à son abandon. Le cloisonnement des espaces demeure inchangé et seuls les niveaux de sols sont rehaussés au gré d’apports de matériaux.Entre la fin du Ier et le début du IIe siècle, le portique est démantelé. Le trottoir continue néanmoins à être utilisé, même si, à partir du IIe siècle, les réfections se font de plus en plus rares et ponctuelles, témoignant d’un entretien déclinant. Au même moment, la pièce A du bâtiment, longeant le cardo, se voit dotée de plusieurs poteaux et/ou piquets destinés à supporter des aménagements légers.L’étude de la stratigraphie témoigne d’un abandon synchrone de l’habitat et de cette partie du trottoir occidental du cardo. Des strates assimilables à des niveaux d’incendie, attribuées au IIIe siècle (première moitié ?), sans qu’il soit possible d’être davantage précis, scellent en effet l’occupation.Les murs du Haut-Empire sont en grande partie récupérés. Si la date de leur épierrement est difficile à préciser, il pourrait intervenir dès le IIIe siècle. Une remise en culture du secteur est ensuite observée, elle se matérialise par des remblaiements assez épais scellant les vestiges antiques. Il faut attendre le XVe siècle pour qu’une nouvelle construction soit installée, en l’occurrence un logis dont une portion de mur a été mise au jour lors de la fouille, en limite sud d’emprise

    Cahors (Lot), « Musée Henri Martin, 792 rue Emile Zola », Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive AP-079.1,

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    La fouille archéologique préventive réalisée au 792, rue Emile Zola à Cahors durant leprintemps 2018, s’inscrit dans le cadre de travaux de réfection et d’extension du musée Henri Martin. Deux secteurs de fouille ont été prescrits par le Service régional de l’archéologie d’Occitanie : le premier se situe au nord-est du musée, le long de la rue E. Zola ; le second est localisé à environ 30 m au sud, rue J. Murat. Ce sont respectivement 100 et 25 m² qui ont été fouillés, sur une terrasse alluviale dominant la basse vallée du Lot, au centre-nord de la ville antique de Divona.Les vestiges mis au jour dans le secteur 2 se limitent à trois portions de murs enduits et un sol en opus tesselletum (mal conservé). Ils n’ont pu être observés que sur 8 m² environ et aucune couche d’occupation en lien avec ces structures n’était conservée.Dans le secteur 1, les premiers niveaux d’occupation sont relativement ténus. Ils datent (du début ?) de l’époque tibérienne et semblent précédés d’un décaissement général du terrain, vraisemblablement en lien avec l’installation antique. Celle-ci est marquée par la mise en place d’un bâtiment bordant le trottoir occidental du cardo maximus. Un bâtiment observé sur une soixantaine de mètres carrés et dans lequel cinq portions de pièces ont été reconnues. Leur identification est délicate, notamment en raison de leur fouille partielle (elles se poursuivent hors de l’emprise prescrite), mais la plupart pourraient être assimilées à des espaces utilitaires d’un habitat privé cossu. A la fin de l’époque tibérienne, le trottoir est pourvu d’un portique ; un trottoir qui se développe alors sur une largeur oscillant entre 3,60 m et 3,90 m. La chaussée, peu ou pas perceptible au cours de cette opération, se situe sous l’actuelle rue E. Zola. Si le niveau de circulation du trottoir fait l’objet de réfections (ponctuelles et/ou générales) régulières, le bâtiment ne connaît pas de transformation majeure jusqu’à son abandon. Le cloisonnement des espaces demeure inchangé et seuls les niveaux de sols sont rehaussés au gré d’apports de matériaux.Entre la fin du Ier et le début du IIe siècle, le portique est démantelé. Le trottoir continue néanmoins à être utilisé, même si, à partir du IIe siècle, les réfections se font de plus en plus rares et ponctuelles, témoignant d’un entretien déclinant. Au même moment, la pièce A du bâtiment, longeant le cardo, se voit dotée de plusieurs poteaux et/ou piquets destinés à supporter des aménagements légers.L’étude de la stratigraphie témoigne d’un abandon synchrone de l’habitat et de cette partie du trottoir occidental du cardo. Des strates assimilables à des niveaux d’incendie, attribuées au IIIe siècle (première moitié ?), sans qu’il soit possible d’être davantage précis, scellent en effet l’occupation.Les murs du Haut-Empire sont en grande partie récupérés. Si la date de leur épierrement est difficile à préciser, il pourrait intervenir dès le IIIe siècle. Une remise en culture du secteur est ensuite observée, elle se matérialise par des remblaiements assez épais scellant les vestiges antiques. Il faut attendre le XVe siècle pour qu’une nouvelle construction soit installée, en l’occurrence un logis dont une portion de mur a été mise au jour lors de la fouille, en limite sud d’emprise

    Cahors (Lot), « Rue des Carmes, rue Victor Hugo », Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive AP-148.1

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    La fouille archéologique préventive réalisée à l’angle des rues des Carmes et Victor Hugo à Cahors durant un mois et demi en 2020, s’inscrit dans le cadre de la construction d’un immeuble et d’un parking souterrain. La parcelle prescrite par le Service régional de l’Archéologie d’Occitanie a pu être fouillée sur environ 450 m². Elle se situe dans la basse terrasse du Lot, au sud de la boucle formée par un méandre de la rivière.L’étude géomorphologique laisse entrevoir un nivellement du terrain préalablement à l’installation antique. Un nivellement qui pourrait avoir détruit des potentiels vestiges antérieurs au dernier tiers du Ier s. p.C, horizon le plus ancien rencontré sur le site. Il se caractérise par des lambeaux de sols extérieurs et d’occupation, mis au jour au nord-ouest de l’emprise, ainsi qu’un foyer et deux fosses. Le mauvais état de conservation de ces niveaux ne permet pas de proposer une interprétation fonctionnelle pour cette première phase d’occupation. A partir du second tiers du IIe s. p.C., les vestiges, bien que toujours localisés au nord de la parcelle, semblent témoigner d’une occupation qui s’intensifie. Des niveaux de circulation sont observés sur environ 120 m² et pourraient correspondre à des sols extérieurs. Des alignements de trous de poteaux/piquets, ainsi que des effets de parois, pourraient par ailleurs suggérer des aménagements en matériaux légers, bien qu’aucun plan ne puisse être mis en évidence. Le mobilier associé à cette seconde phase laisse supposer la proximité d’un habitat relativement cossu, mais aussi celle d’un atelier de verrier. Si la période d’activité de ce dernier n’est pas connue – elle se situe quelque part durant le Haut-Empire –, il s’agit-là d’un premier témoignage dans le chef-lieu de la cité des Cadurques. Un hiatus chronologique est ensuite constaté entre le deuxième tiers du IIIe s. p.C. et la première moitié du IVe s. p.C. L’analyse du mobilier céramique laisse cependant entrevoir une occupation marginale du site, plutôt qu’un abandon total. La troisième phase marque un tournant, avec notamment un déplacement de l’occupation vers le centre et le sud de l’emprise. Un bâtiment en matériaux périssables est installé au milieu du IVe s. p.C., auquel sont associés des niveaux de circulation extérieurs, assimilables à une cour, où des aménagements légers (trous de piquets et de poteaux) ont été mis au jour. Bien qu’observé partiellement, le bâtiment en question n’est que la quatrième construction en architecture en matériaux périssables datée de l’Antiquité tardivefouillée à Cahors. Il se compose d’un vaste creusement comblé d’un radier de galets, d’éléments calcaires et de fragments de terres cuites architecturales. Ce puissant radier est surmonté d’un sol en terre battue, en bordure duquel ont été mis en évidence des effets de paroi qui suggèrent la présence de sablières basses. Aussi, deux trous de poteaux, et un aménagement de blocs calcaires dans l’angle du bâtiment, semblent faire partie de cette construction. L’hypothèse d’un habitat pourrait être émise avec prudence, même si la plurifonctionnalité de ce type de bâtiment est plausible. Son abandon est daté de la fin du IVe s. p.C., voire du début du siècle suivant.Un nouveau hiatus chronologique est observé durant tout le haut Moyen Âge. Les strates de l’Antiquité tardive sont recouvertes par une épaisse couche de ‟terres noires”, lesquelles ont fait l’objet d’une analyse poussée. Celle-ci a permis de confirmer l’absence de niveaux du haut Moyen Âge d’une part, et d’autre part de mettre en évidence différents types d’occupation. Ainsi, la réoccupation du site à partir du XIe s. p.C. est représentée par des niveaux de circulation, peut-être à mettre en relation avec l’urbanisation du faubourg dit « barri de Lafon », mentionné parles sources archivistiques. Durant le bas Moyen Âge, un changement d’occupation est perçu. Elle s’apparente alors à une « mise en culture » du secteur, peut-être un jardin. Des silos et des fosses, datés des XIVe-XVe s. p.C. ont par ailleurs été fouillés, essentiellement dans la partie sud de la parcelle. La phase suivante est marquée par la construction de toute une série de murs, qui pourraient éventuellement être mis en relation avec le couvent des Ursulines, bâti durant l’Epoque moderne. Les constructions d’Epoque contemporaine sont surtout implantées au sud et à l’est, le long des rues actuelles, où elles ont presque totalement détruit la stratigraphie

    Cahors (Lot), « Rue des Carmes, rue Victor Hugo », Rapport final d'opération de fouille archéologique préventive AP-148.1

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    La fouille archéologique préventive réalisée à l’angle des rues des Carmes et Victor Hugo à Cahors durant un mois et demi en 2020, s’inscrit dans le cadre de la construction d’un immeuble et d’un parking souterrain. La parcelle prescrite par le Service régional de l’Archéologie d’Occitanie a pu être fouillée sur environ 450 m². Elle se situe dans la basse terrasse du Lot, au sud de la boucle formée par un méandre de la rivière.L’étude géomorphologique laisse entrevoir un nivellement du terrain préalablement à l’installation antique. Un nivellement qui pourrait avoir détruit des potentiels vestiges antérieurs au dernier tiers du Ier s. p.C, horizon le plus ancien rencontré sur le site. Il se caractérise par des lambeaux de sols extérieurs et d’occupation, mis au jour au nord-ouest de l’emprise, ainsi qu’un foyer et deux fosses. Le mauvais état de conservation de ces niveaux ne permet pas de proposer une interprétation fonctionnelle pour cette première phase d’occupation. A partir du second tiers du IIe s. p.C., les vestiges, bien que toujours localisés au nord de la parcelle, semblent témoigner d’une occupation qui s’intensifie. Des niveaux de circulation sont observés sur environ 120 m² et pourraient correspondre à des sols extérieurs. Des alignements de trous de poteaux/piquets, ainsi que des effets de parois, pourraient par ailleurs suggérer des aménagements en matériaux légers, bien qu’aucun plan ne puisse être mis en évidence. Le mobilier associé à cette seconde phase laisse supposer la proximité d’un habitat relativement cossu, mais aussi celle d’un atelier de verrier. Si la période d’activité de ce dernier n’est pas connue – elle se situe quelque part durant le Haut-Empire –, il s’agit-là d’un premier témoignage dans le chef-lieu de la cité des Cadurques. Un hiatus chronologique est ensuite constaté entre le deuxième tiers du IIIe s. p.C. et la première moitié du IVe s. p.C. L’analyse du mobilier céramique laisse cependant entrevoir une occupation marginale du site, plutôt qu’un abandon total. La troisième phase marque un tournant, avec notamment un déplacement de l’occupation vers le centre et le sud de l’emprise. Un bâtiment en matériaux périssables est installé au milieu du IVe s. p.C., auquel sont associés des niveaux de circulation extérieurs, assimilables à une cour, où des aménagements légers (trous de piquets et de poteaux) ont été mis au jour. Bien qu’observé partiellement, le bâtiment en question n’est que la quatrième construction en architecture en matériaux périssables datée de l’Antiquité tardivefouillée à Cahors. Il se compose d’un vaste creusement comblé d’un radier de galets, d’éléments calcaires et de fragments de terres cuites architecturales. Ce puissant radier est surmonté d’un sol en terre battue, en bordure duquel ont été mis en évidence des effets de paroi qui suggèrent la présence de sablières basses. Aussi, deux trous de poteaux, et un aménagement de blocs calcaires dans l’angle du bâtiment, semblent faire partie de cette construction. L’hypothèse d’un habitat pourrait être émise avec prudence, même si la plurifonctionnalité de ce type de bâtiment est plausible. Son abandon est daté de la fin du IVe s. p.C., voire du début du siècle suivant.Un nouveau hiatus chronologique est observé durant tout le haut Moyen Âge. Les strates de l’Antiquité tardive sont recouvertes par une épaisse couche de ‟terres noires”, lesquelles ont fait l’objet d’une analyse poussée. Celle-ci a permis de confirmer l’absence de niveaux du haut Moyen Âge d’une part, et d’autre part de mettre en évidence différents types d’occupation. Ainsi, la réoccupation du site à partir du XIe s. p.C. est représentée par des niveaux de circulation, peut-être à mettre en relation avec l’urbanisation du faubourg dit « barri de Lafon », mentionné parles sources archivistiques. Durant le bas Moyen Âge, un changement d’occupation est perçu. Elle s’apparente alors à une « mise en culture » du secteur, peut-être un jardin. Des silos et des fosses, datés des XIVe-XVe s. p.C. ont par ailleurs été fouillés, essentiellement dans la partie sud de la parcelle. La phase suivante est marquée par la construction de toute une série de murs, qui pourraient éventuellement être mis en relation avec le couvent des Ursulines, bâti durant l’Epoque moderne. Les constructions d’Epoque contemporaine sont surtout implantées au sud et à l’est, le long des rues actuelles, où elles ont presque totalement détruit la stratigraphie
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