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Macrophytes Du Lac Iro Au Tchad : Diversité, Typologie Phytosociologique Et Pressions
Cette étude entreprise dans le lac Iro a portée sur l’estimation de la diversité macrophytique, l’identification des groupements végétaux, l’évaluation des potentielles menaces qui pèsent sur cette végétation et la détermination de la composition physico-chimique de l’eau. L’analyse des végétations a été faite par la technique des transects et la typologie des groupements végétaux par la méthode phytosociologique Braun-blanquetiste. L’estimation des indices de diversité et la discrimination des différents groupements végétaux ont été faites à l’aide du logiciel PAST. Plusieurs matériels ont été utilisés pour déterminer la qualité de l’eau. L’étude a permis de recenser 30 espèces reparties en 21 genres et 12 familles dont 96,42% d’Angiospermes et de 3,58% de Ptéridophytes. Les familles les mieux représentées sont les Poaceae, les Fabaceae et les Cyperaceae. Les espèces les plus fréquentes et présentes sur presque tous les transects sont : Echinochloa colona, Echinochloa stagnina, Neptunia oleracea, Ceratophyllum demersum et Pistia stratioites. Il a été distingué 6 groupements dont certains peuvent être intégrés dans des syntaxons existants dans d’autres écosystèmes lacustres. La qualité de l’eau est globalement favorable au développement des espèces aquatiques mais souvent polluée dans les parties très fréquentées. Les pressions qui s’exercent sur les phytocénoses du lac Iro témoignent de la vulnérabilité de cet écosystème.
This study in Lake Iro was focused on estimating macrophytic diversity, identifying plant groups, assessing potential threats to this vegetation, and determining the physico-chemical composition of water. Vegetation analysis was done by transect technology and plant group typology by the Braun-blanquetiste phytosociological method. The estimation of various diversity indices and the discrimination of different plant groups were made using the PAST software. Several materials were used to determine water quality. There were 30 species distributed among 21 genera and 12 families, of which 96,42% were Angiosperms and 3,58% were Pteridophytes. The best represented families were Poaceae, Fabaceae and Cyperaceae. The most frequent and present species on almost all transects were : Echinochloa colona, Echinochloa stagnina, Neptunia oleracea, Ceratophyllum demersum and Pistia stratioites. There were 6 groupings, some of which can be integrated into existing syntaxons in other lake ecosystems. Water quality was generally favorable to the development of aquatic species, but often polluted in areas of high frequency. Pressures on Lake Iro’s phytocenosis indicate the vulnerability of this ecosystem
Caractérisation des peuplements ligneux sur le tracé de la Grande Muraille Verte au Tchad
La connaissance des caractéristiques du peuplement ligneux du tracé de la Grande Muraille Verte (GMV) du Tchad permet de comprendre leur structure et fonctionnement afin de proposer des stratégies de gestion durable. C’est dans ce cadre que ce travail vise à caractériser la flore et la végétation ligneuses sur le tracé de la GMV du Tchad. La méthodologie utilisée consiste à déterminer la composition floristique et la structure du peuplement ligneux dans les trois sites retenus (Lac, Kanem et Bahr El Ghazal). Les inventaires floristiques ont permis de recenser 18 espèces réparties en 15 genres et 9 familles. La flore ligneuse est dominée par la famille des Mimosaseae. La densité des ligneux (34,67 ind.ha-1) et le recouvrement (1604,30 m².ha-1) sont plus importants au Lac et faible au Bahr El Ghazal (densité de 21,39 ind.ha-1 et recouvrement de 465,66 m².ha-1), quant à la surface terrière, elle est plus élevée au Kanem (3,39 m².ha-1). La distribution par classes de hauteur et de circonférence des ligneux révèle une prédominance des individus de la strate arbustive dans les trois sites. L’étude de la régénération naturelle montre que Acacia raddiana et Balanites aegyptiaca présentent le potentiel de régénération le plus élevé dans les trois sites. Globalement, les résultats obtenus montrent que les espèces les plus adaptées aux conditions écologiques de la GMV au Tchad sont Acacia raddiana et Balanites aegyptiaca et par conséquent, doivent être choisies pour la restauration de ces écosystèmes.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: Tchad, GMV, végétation, peuplement, structure, régénérationEnglish Title:  Characterization of the ligneous populatings on the route of the Great Green Wall in ChadEnglish AbstractThe knowledge of ligneous populating characteristics of the route of the Great Green Wall (GGW) of Chad helps to understand their structure and function in order to propose strategies for sustainable management. This study was carried out to characterize the flora and the tree vegetation present on the Chad  Great Green Wall (GGW) line. The methodology consisted in determining the floristic composition and the structure of the tree population in three sites: Lac, Kanem, and Bahr El Ghazal. The floristic inventories have identified 18 species distributed into 15 genera and 9 families. Trees are dominated by the Mimosaseae family. Their density (34.67 individuals ha-1) and their recovery (1604.3 m2 ha-1) are more important at Lac and lower at Bahr El Ghazal with 21.39 individuals ha -1 and 465.66 m2 ha-1, respectively. However, the basal area of the vegetation was more important at Kanem with 3.39 m2 ha-1. The distribution by classes of height and circumference of the trees indicates a predominance of the shrub layer in all the three sites. The study of the natural regeneration reveals that Acacia raddiana and Balanites aegyptiaca present the highest regeneration potential in the three sites. Globally, the results obtained in this study show that the most adapted species to the ecological conditions of the Chad’s GGW are Acacia raddiana and Balanites aegyptiaca. Consequently, these species must be considered during the restoration of the given ecosystems.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Keywords: Chad, GGW, vegetation, population, structure, regeneratio
Variabilité floristique de la végétation herbacée de la niaye de Pikine au Sénégal
Summary . — Floristic variability of herbaceous vegetation of the Niaye de Pikine, Senegal. — A phytosociological study of the vegetation has been conducted in Senegal at the experimental station of Camberene (Horticultural Development Centre), following the fluctuations of the herbaceous layer through floristic observations series carried out in 2005. Results, which arise from multivariate analysis methods (Factorial Correspondence Analysis FCA), showed high variability in floristic composition. The floristic composition is rich of 43 families represented by 119 genera and 163 plant species. This variability is in close relationship to the heterogeneity of the vegetation and the fluctuations of the ecological factors. It allowed the spatial characterization of five vegetation units strongly dependent on edaphic factors and among which some constitute vestiges of an old vegetable carpet. While following the dynamics of this vegetation compared to the ancient results of Trochain and Raynal, one notes that this zone experienced an evolution indicating the impact of drought, increased salinity of the soils and anthropization. Climatic, anthropic and especially edaphic factors gave the herbaceous vegetation its structure currently dominated by the presence of species characteristic of arid area and equipped with a great capacity of dissemination.Résumé. — Une étude phytosociologique de la végétation a été conduite au Sénégal à la station expérimentale de Cambérène (Centre de Développement Horticole) en suivant les fluctuations de la strate herbacée à partir d’une série d’observations floristiques réalisées en 2005. Les résultats qui ressortent des méthodes d’analyses multivariées, notamment d’une analyse factorielle de correspondance (AFC), mettent en évidence une forte variabilité de composition floristique riche de 43 familles représentées par 119 genres et 163 espèces. Cette variabilité est en étroite relation avec l’hétérogénéité de la végétation et les fluctuations des facteurs écologiques. Cela a permis de caractériser sur le plan spatial cinq groupements végétaux fortement tributaires des facteurs édaphiques et dont certains constituent des vestiges d’un ancien tapis végétal. En suivant la dynamique de cette végétation comparativement aux résultats bien antérieurs de Trochain et de Raynal, on constate que cette zone a connu une évolution qui témoigne de l’impact de la sécheresse, de l’augmentation de la salinité des sols et de l’action anthropique. Les facteurs climatiques, anthropiques et surtout édaphiques ont donné a la végétation herbacée une structure actuelle dominée par la présence d’espèces caractéristiques des zones arides et dotées d’une grande capacité de dissémination.Diallo Aly, Guisse Aliou, Ngom Faye Madiara, Saradoum Goy. Variabilité floristique de la végétation herbacée de la niaye de Pikine au Sénégal. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 64, n°2, 2009. pp. 123-133
Estimation du potentiel de séquestration de carbone des aires protégées : cas de la Forêt Classée de Djoli-Kera, Tchad
The assessment of carbon storage capacity in forests is a key tool for combating climate change and contributing to the mechanism for reducing emissions from deforestation and forest degradation (REDD+). The objective of this study is to assess the carbon sequestration potential of the major land use types (LUT) of the Djoli-kera classified forest. Direct observations on 50 m x 50 m plots, and socio-economic surveys of 126 individuals, identified four major LUTs: agricultural areas, intensive grazing areas, areas frequently subjected to bushfires and savannah with trees. Carbon stocks of dead wood and live wood were calculated, and root carbon stocks were assessed using the root/stem ratio. The method used for estimating carbon stocks is the non-destructive one which uses mathematical equations called allometric equations which incorporate variables of diameters and/or heights. Estimated carbon stocks are 54.8 tC/ha in agricultural areas, 102.04 tC/ha in pasture areas, 108.5 tC/ha in tree savannah and 177.5 tC/ha in bushfire areas. These carbon stocks correspond respectively to the following quantities of atmospheric CO2 sequestered: 201,3 t CO2 eq/ha; 374,4 t CO2 eq/ha; 398,2 t CO2 eq/ha and 651,6 t CO2 eq/ha. The families with the highest values of these stocks are Fabaceae and Combretaceae. In the carbon market, sequestered CO2 is likely to produce an estimated average forest economic value of 862,570 Fcfa/ha. The total economic value of the Djoli-kera classified forest is estimated at FCFA 80,822,809,000