5 research outputs found

    Mise en place des pegmatites lithinifères de Bougouni (Mali) – contraintes géochronologiques

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    National audienceLa région de Bougouni est située dans le sud du Mali à 170 km au Sud-Est de Bamako. Elle fait partie de la bordure septentrionale du craton de Léo- Man. Elle est reconnue pour son essaim filonien de pegmatites lithinifères à spodumène et pour son potentiel aurifère. Elle est composée de roches métasédimentaires et de complexes plutoniques paléoprotérozoïques. Ce travail se propose de présenter les données de datation des roches magmatiques (roches plutoniques et filons pegmatitiques) de Bougouni. L'objectif de ce travail est de : i) obtenir et interpréter des dates obtenues sur les roches magmatiques ; ii) discuter les relations géochronologiques entre les filons et les roches plutoniques ; iii) replacer les roches plutoniques et les filons de Bougouni dans le cadre géochronologique de l'orogénèse éburnéenne dans la province de Baoulé-Mossi. Les filons de pegmatite sont intrusifs dans les roches méta-volcano-sédimentaires et les granitoïdes. Les contacts entre filons et roches encaissantes sont en général nets et cassants. Les âges U-Pb sur zircon pour l'ensemble des granitoïdes (granodiorites à granites à deux micas) s'étendent entre 2100 ± 14 et 2136 ± 19 Ma. Ces âges interprétés comme étant l'âge de l'intrusion sont en accord avec les âges d'autres plutons s'étalant entre 2080 et 2120 Ma à l'échelle du Baoulé-Mossi .Les âges U-Pb sur apatites magmatiques des filons sont compris entre 2050 ± 22 Ma et 2022 ± 14 Ma. La comparaison des données géochronologiques à d'autres pegmatites du Baoulé-Mossi permettent de définir la période ca. 2070 - 2000 Ma comme la période de mise en place des filons pegmatitiques. Cette période tardi- à post-orogénique éburnéenne représenterait l'étape finale du magmatisme paléoprotérozoïque dans le Baoulé-Mossi et serait donc accompagnée d'une mobilisation du lithium pour former les pegmatites lithinifères de Bougouni

    Mise en place des pegmatites lithinifères de Bougouni (Mali) – contraintes géochronologiques

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    National audienceLa région de Bougouni est située dans le sud du Mali à 170 km au Sud-Est de Bamako. Elle fait partie de la bordure septentrionale du craton de Léo- Man. Elle est reconnue pour son essaim filonien de pegmatites lithinifères à spodumène et pour son potentiel aurifère. Elle est composée de roches métasédimentaires et de complexes plutoniques paléoprotérozoïques. Ce travail se propose de présenter les données de datation des roches magmatiques (roches plutoniques et filons pegmatitiques) de Bougouni. L'objectif de ce travail est de : i) obtenir et interpréter des dates obtenues sur les roches magmatiques ; ii) discuter les relations géochronologiques entre les filons et les roches plutoniques ; iii) replacer les roches plutoniques et les filons de Bougouni dans le cadre géochronologique de l'orogénèse éburnéenne dans la province de Baoulé-Mossi. Les filons de pegmatite sont intrusifs dans les roches méta-volcano-sédimentaires et les granitoïdes. Les contacts entre filons et roches encaissantes sont en général nets et cassants. Les âges U-Pb sur zircon pour l'ensemble des granitoïdes (granodiorites à granites à deux micas) s'étendent entre 2100 ± 14 et 2136 ± 19 Ma. Ces âges interprétés comme étant l'âge de l'intrusion sont en accord avec les âges d'autres plutons s'étalant entre 2080 et 2120 Ma à l'échelle du Baoulé-Mossi .Les âges U-Pb sur apatites magmatiques des filons sont compris entre 2050 ± 22 Ma et 2022 ± 14 Ma. La comparaison des données géochronologiques à d'autres pegmatites du Baoulé-Mossi permettent de définir la période ca. 2070 - 2000 Ma comme la période de mise en place des filons pegmatitiques. Cette période tardi- à post-orogénique éburnéenne représenterait l'étape finale du magmatisme paléoprotérozoïque dans le Baoulé-Mossi et serait donc accompagnée d'une mobilisation du lithium pour former les pegmatites lithinifères de Bougouni

    Plant density and nitrogen fertilization optimization on sorghum grain yield in Mali

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    International audienceSorghum [Sorghum bicolor (L.) Moench], a staple food crop in Mali, has low yields for several reasons including that many farmers do not have the financial resources to purchase state-of-the-art genetics and fertilizers and information is not available on how to optimize yields for heirloom variety. To improve their economic and environmental sustainability, Mali farmers need to understand how to invest their limited resources. In many situations this involves the use of open-pollinated varieties that have a range of tillering capabilities. This study determined the best population density and nitrogen (N) fertilization combinations for eight locally available sorghum varieties. The research was conducted in 2018 and 2019 and the experimental design was split-split-plot randomized block, the treatments were two plant densities (26,600 and 53,300 plants ha-1), three N levels (0 kg ha-1 , 89 kg ha-1 , and 178 kg ha-1), and eight varieties that had a range of tillering characteristics. Each treatment was replicated three times and six of the varieties were open pollinated. Results showed that each variety had a different yield response to plant density and N rate. For example, the tall guinea (hybrids FADDA and PABLO) and the short durra-caudatum A12-79 cultivar produced higher yields when planted at 53,300 plants ha-1 and Abbreviations: D1, 26,600 plants ha-1 ; D2, 53,300 plants ha-1 ; MRR, marginal rate of return; N0, nitrogen rate of 0 kg ha-1 ; N1, nitrogen rate of 89 kg ha-1 ; N2, nitrogen rate of 178 kg ha-1. This is an open access article under the terms of the Creative Commons Attribution-NonCommercial License, which permits use, distribution and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited and is not used for commercial purposes

    Chapitre 27. SĂ©lection du sorgho pour une intensification durable au Mali

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    Introduction La forte croissance démographique du Mali entraîne un développement rapide de la demande alimentaire des populations rurales et urbaines. Jusqu’à présent, le renforcement de la production céréalière résulte principalement de l’expansion des surfaces cultivées. Toutefois, la saturation progressive des zones rurales limite cette évolution, et une augmentation durable de la productivité des systèmes de cultures sera nécessaire. Le changement climatique affectera probablement la répa..

    Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest

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    Le futur de l’Afrique de l’Ouest dépend de la capacité du secteur de l’agriculture à s’adapter pour garantir la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique et de croissance démographique. Pour faciliter cette adaptation, la recherche a déployé d’importants efforts pour améliorer les connaissances sur les mécanismes climatiques et leurs impacts sur les systèmes agropastoraux. Or, ces avancées issues de la recherche ne sont que rarement prises en compte dans la planification et la prise de décision. Partant de ce constat, un projet de recherche « Agriculture et gestion des risques climatiques : outils et recherches en Afrique », soutenu par le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international est mené entre 2016 et 2018 dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Il a pour objectif d’élaborer des outils efficaces de gestion du risque climatique pour les agriculteurs, en co-construisant avec des réseaux de chercheurs et d’acteurs directement impliqués dans l’accompagnement de l’agriculture des stratégies innovantes basées sur les résultats de la recherche. Cet ouvrage restitue les principales avancées de cette recherche-action sur trois thématiques prioritaires : les services climatiques pour l’agriculture, la gestion des ressources en eau et l’intensification écologique. Il permet aux acteurs du secteur agricole (organisations paysannes, filières, secteur privé agricole, banques de développement agricole, fournisseurs d’intrants, services agricoles et de météorologie) de s’approprier de nouvelles connaissances et de nouveaux outils pour une meilleure prise en compte des risques climatiques dans la gestion des systèmes de production
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