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Lieux de culte en Gaule du sud (iie s. av. n. Ăš. â ve s. de n. Ú.)
Le PCR Lieux de culte en Gaule du Sud (iie s. av. n. Ú. - ve s. de n. Ú.) a pour but lâinventaire des lieux de culte dâĂ©poque romaine en Gaule du Sud entre le iie s. av. J.âC. et le ve s. apr. J.âC., sur lâensemble du territoire qui correspond Ă lâantique province de Gaule Transalpine, devenue sous Auguste la province de Gaule Narbonnaise. Si ce projet, pour ĂȘtre cohĂ©rent, doit concerner lâensemble de la Narbonnaise, nous avions dĂ©cidĂ© quâil devait se limiter, dans sa premiĂšre annĂ©e probatoir..
Statues des dieux, statues des hommes. La mention de statues dans les inscriptions de Gaule Narbonnaise
Cet article recense les mentions de statues dans les inscriptions de Gaule Narbonnaise : elles sâĂ©lĂšvent Ă 36 mentions sur 34 inscriptions, ce qui est fort peu si lâon songe Ă la multitude de statues qui peuplaient les espaces publics antiques. Le terme de statua est de loin le plus attestĂ© devant signumâŻÂ ; imago et simulacrum sont trĂšs rares. Aucune des statues mentionnĂ©es nâa Ă©tĂ© conservĂ©e. LâĂ©tude de cette documentation sâintĂ©resse Ă la nature des supports et Ă leur matĂ©riau, Ă leur rĂ©partition gĂ©ographique dans la province et Ă leur localisation dans lâespace urbain. Ces inscriptions fournissent Ă©galement des indications sur les sujets reprĂ©sentĂ©s (dieux, notables, empereurs), lâorigine de leur financement et les mĂ©canismes sociaux qui ont prĂ©sidĂ© Ă leur rĂ©alisation et Ă leur mise en place.This article presents the inscriptions of Gallia narbonensis in which we find mentions of statues (statua, signum, simulacrum, imago): the number of these inscriptions (34) is quite low when one considers the multitude of statues that populated the ancient public spaces. The terms most attested are signum and statua; simulacrum and imago are very rare. No statue mentioned has been preserved. The study focuses on the type of the inscribed blocks and the material of the statues, their geographical distribution in the province and their location in the urban space. It also provides information about the subjects depicted (gods, "Ă©lites locales", emperors), the origin of their funding and social mechanisms that led to their execution and their implementation
Les « chapiteaux Ă tĂȘtes » de ChĂąteau-Bas Ă VernĂšgues (13). PremiĂšres rĂ©flexions sur les chapiteaux figurĂ©s prĂ©-augustĂ©ens de Gaule du Sud
Le site de ChĂąteau-Bas (VernĂšgues, 13), surtout connu pour son temple romain augustĂ©en, a livrĂ© une sĂ©rie cohĂ©rente de quatre chapiteaux dĂ©corĂ©s de figures humaines ou divines. La datation antique de ces piĂšces ne fait aucun doute : mĂȘme sâils sont de facture diffĂ©rente, ces chapiteaux doivent ĂȘtre rapprochĂ©s des « chapiteaux Ă tĂȘtes » de Glanum datĂ©s de la fin du IIe s. av. J.-C. LâĂ©tude architecturale et iconographique des fragments et leur mise en regard avec dâautres chapiteaux figurĂ©s de Gaule du Sud et dâItalie centro-mĂ©ridionale permettent de suggĂ©rer une datation entre le dernier quart du IIe et le dernier quart du Ier s. av. J.-C. (125-25). TrouvĂ©s hors de tout contexte archĂ©ologique, on ne peut rapporter ces chapiteaux Ă aucun monument spĂ©cifique. NĂ©anmoins, ils sâaccordent bien avec lâoccupation prĂ©-augustĂ©enne du site, bien attestĂ©e par les fouilles rĂ©centes.The site of ChĂąteau-Bas (VernĂšgues, 13), especially known for its Augustan Roman temple, has delivered a coherent series of four Italo-Corinthian capitals decorated with human or divine figures. The ancient dating of these capitals is doubtless : even if they are of different workmanship, they must be compared with the figural capitals of Glanum, dated from the late second century BC. The architectural and iconographic study of the fragments and their comparison to other figural capitals of Southern Gaul and Southern-Central Italy suggest a date between 125 and 25 BC. The capitals were found out of archaeological context and so we cannot relate them to any specific monument. Nevertheless, they agree well with the pre-Augustan occupation of the site, which has been well attested by recent excavations
Les rĂ©fĂ©rences Ă©pigraphiques aux Grammatici et ÎłÎ±ÎŒÎŒÎ±ÏÎčÎșοÏ de l'Empire romain (Ier s. av. J.-C., IVe s. ap. J.-C.)
International audienceLa dĂ©couverte Ă Cherchell (AlgĂ©rie) d'une Ă©pitaphe Ă©voquant une femme, de la gens Volusia, dĂ©signĂ©e comme grammat(ica), a Ă©tĂ© l'occasion de recenser l'ensemble des inscriptions mentionnant des grammatici ou des ÎłÏαΌΌαÏÎčÎșοÏ. Promoteurs de la langue et de la culture tant grecques que romaines, ils jouĂšrent un rĂŽle fondamental dans la confirmation du statut de l'Ă©lite urbaine, de la promotion politique de ses membres et de la diffusion de valeurs et de modes de pensĂ©e qui Ă©manaient encore autant de Rome que ces grandes villes hellĂ©nophones de l'Orient. Le tableau de ces professeurs est notable par ses disparitĂ©s; d'origines sociales multiples, leurs enseignements diffĂšrent, de mĂȘme que leur lieu d'enseignement, leur statut, leur notoriĂ©tĂ© et leurs rĂ©tributions. Volusia Tertullina, seule femme de ce tableau, Ă©tait-elle une simple lettrĂ©e ou une enseignante de la capitale de MaurĂ©tanie CĂ©sarienne
Deux inscriptions religieuses inédites de l'antique territoire d'Aquae Sextiae (Aix-en-Provence)
International audienceEtude des inscriptions latines sur deux autels votifs datés de l'Empire romain, découverts sur les communes de La Roquebrussanne et de Brignoles (Var, France
Introduction
Cet ouvrage regroupe les communications prĂ©sentĂ©es lors du colloque «âŻSigna et tituli. Monuments et espaces de reprĂ©sentation en Gaule MĂ©ridionale sous le regard croisĂ© de la sculpture et de lâĂ©pigraphieâŻÂ», qui sâest tenu Ă la Maison MĂ©diterranĂ©enne des Sciences de lâHomme dâAix-en-Provence, les jeudi 26 et vendredi 27 novembre 2009. LâidĂ©e de ce colloque est nĂ©e dâun constat simpleâŻ: traditionnellement, sources Ă©pigraphiques et sources iconographiques demeurent le plus souvent, en dĂ©pit de l..
Hommage Ă Michel Janon
AprĂšs avoir Ă©tĂ© ingĂ©nieur pendant plus de vingt ans au CNRS, dâabord au Centre de Recherches sur lâAfrique MĂ©diterranĂ©enne (CRAM) Ă Alger, puis Ă lâInstitut dâArchĂ©ologie MĂ©diterranĂ©enne (IAM) qui allait devenir le Centre Camille Jullian dâAix-en-Provence, Michel Janon part enseigner pendant dix ans Ă lâuniversitĂ© dâOttawa au Canada. En 1995, il revient Ă Aix-en-Provence et rejoint lâInstitut de Recherche sur lâArchitecture Antique (CNRS)âŻÂ : câest Ă ce moment-lĂ que nous avons fait sa connais..
Un couvercle de sarcophage romain Ă Faucon-de-Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence)
Le couvercle de sarcophage visible devant le mur sud de lâĂ©glise Saint-Etienne de Faucon-de-Barcelonnette, apparaĂźt aujourdâhui comme le seul vestige romain in situ de la vallĂ©e de lâUbaye. En marbre blanc-rosĂ© Ă gros grains, peut-ĂȘtre dâorigine ubayenne, ce couvercle couvrait un sarcophage dâadulte. Il appartient au type rĂ©pandu en Gaule narbonnaise des couvercles en bĂątiĂšre, Ă double pente, avec des frontons dĂ©corĂ©s sur ses petits cĂŽtĂ©s. Une seule de ses pentes est dĂ©corĂ©e de six rangĂ©es de feuilles dâeau imbriquĂ©es, sur cette face est gravĂ©e Ă©galement lâinscription DM. Dans cette Ă©tude nous prĂ©sentons lâanalyse et la datation de ce simple couvercle en essayant de le comparer Ă des exemplaires connus ailleurs, ce qui conduit Ă souligner lâimportance du site de Faucon, du moins Ă lâĂ©poque romaine.The lid of the sarcophagus, visible in front of the south wall of the church of Saint-Etienne of Faucon-de-Barcelonnette, appears today as the only in situ Roman remains of the Ubaye Valley. This lid in pinkish-white marble, perhaps of Ubaye origin, covered an adult sarcophagus. This type of lid, decorated with pediments on the short sides, is common in Gallia Narbonensis. One of its slopes is decorated with six rows of overlapping leaves of water, and also on this face is engraved the inscription, DM. In this study we present the analysis and dating of this simple cover trying to compare it to copies known elsewhere, and highlighting the importance of the site of Faucon, at least in Roman times
VernĂšgues â ChĂąteau-Bas
Identifiant de l'opĂ©ration archĂ©ologique : 8234 Date de l'opĂ©ration : 2007 (FP) Inventeur(s) : Agusta-Boularot Sandrine (CNRS) ; Badie Alain (CNRS) ; Laharie Marie-Laure (CNRS) LâopĂ©ration programmĂ©e cette annĂ©e sur le sanctuaire romain avait deux objectifs : La chambre de captage des eaux et lâaqueduc, qui en est issu, ont dĂ©jĂ fait lâobjet dâun article (Agusta-Boularot, Fabre, 2005-2006). En revanche, les installations alimentĂ©es par cet aqueduc nâavaient bĂ©nĂ©ficiĂ© que de sondages trĂšs pon..
Architecture antique entre ùge du Fer et époque impériale en Provence : les piliers du site de Chùteau-Bas à VernÚgues
International audienceThe site of ChĂąteau-Bas (VernĂšgues, Bouches-du-RhĂŽne), famous above all for its Augustan Roman temple, has yielded a set of pillars decorated either with writhing snakes or with straight rods. As yet there are no known parallels to such pillars. The discovery of a fragment of a pillar reused in a 1st c. AD structure demonstrates that these carvings are ancient. The architectural study of the fragments and comparison with other sculptural elements from southern Gaul suggest they date approximately to the turn of the millenium. The originality of these pieces should perhaps be sought in the copying and adaptation of Italic architectural features (Attic base, Tuscan capital) to a particular form of monument (pillar, stela) and type of decoration (snake) attested in Provence in the Late Iron Age.Le site de ChĂąteau-Bas Ă VernĂšgues (Bouches-du-RhĂŽne), surtout connu pour son temple romain augustĂ©en, a livrĂ© une sĂ©rie cohĂ©rente de piliers dĂ©corĂ©s soit de serpents ondulants, soit de baguettes droites. Ces piliers restent pour lâinstant dĂ©pourvus de parallĂšles connus. La dĂ©couverte dâun fragment de ces piliers en remploi dans une structure du Ier s. apr. J.-C. atteste la datation antique de ces rĂ©alisations. LâĂ©tude architecturale des fragments et leur mise en regard avec dâautres Ă©lĂ©ments sculptĂ©s de Gaule du Sud permettent de suggĂ©rer une datation autour du changement dâĂšre. LâoriginalitĂ© de ces piĂšces est peut-ĂȘtre Ă chercher dans lâemprunt et lâadaptation de schĂ©mas architecturaux italiques (base attique, chapiteau toscan) Ă un type de monument (pilier, stĂšle) et Ă un dĂ©cor (serpent) attestĂ©s au second Ăąge du Fer dans la basse Provence
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