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The recognition of Brazilian samba de roda and reunion maloya as intangible cultural heritage of humanity
In this essay, we present a comparative analysis of the UNESCO heritage nomination process for two African Diaspora music and dance forms: samba de roda, from the Bahian RecĂŽncavo (a coastal area of the northeastern Brazilian state of Bahia), and maloya, from Reunion Island (a former French colony in the Indian Ocean, which is now officially an "overseas department of France"). samba de roda, as the Brazilian candidate, was included in the III Proclamation of Masterpieces of the Intangible Heritage of Humanity, in 2005. And maloya, the French candidate, was inscribed onto the Representative List of the Intangible Cultural Heritage of Humanity, in 2009. Despite a number of formal commonalities between samba de roda and maloya, such as responsorial singing, choreography, and the main musical instrument types, the controversies raised during their respective processes of nomination were quite distinct. The former is regarded as a traditional and less well known style of samba, the musical genre widely recognized as the musical emblem of Brazil. The latter competes with sĂ©ga-a genre of popular music consolidated in the local media-for the position of chief musical representative of Reunion Island. The disparate symbolic identities attributed to these musical expressions pave the way for a distinct manner of employing the international resources related to the safeguarding of intangible heritage. This suggests that the local impact of the inclusion onto international lists depends as much on the contextual particularities of each candidacy as on central decision-making bodies such as UNESCO.Este artigo apresenta uma anĂĄlise comparativa do processo de patrimonialização, junto Ă UNESCO, de duas formas de mĂșsica e dança afro-diaspĂłricas: o samba de roda, do RecĂŽncavo baiano (ĂĄrea litorĂąnea no estado da Bahia, na regiĂŁo Nordeste do Brasil), e o maloya, da Ilha da ReuniĂŁo (um ex-colĂŽnia francesa no Oceano Ăndico, cujo atual estatuto jurĂdico-polĂtico Ă© o de um "Departamento francĂȘs do Ultramar"). O samba de roda foi incluĂdo, como candidato brasileiro, na Terceira Declaração de Obras-Primas do PatrimĂŽnio Imaterial da Humanidade, em 2005. O maloya foi inscrito, como candidato francĂȘs, na Lista Representativa da Convenção para a Salvaguarda do PatrimĂŽnio Imaterial, em 2009. Embora apresentem muitos traços formais em comum - tais como canto responsorial, estilo de dança e principais instrumentos musicais de acompanhamento - o samba de roda e omaloya diferem no que diz respeito Ă s controvĂ©rsias suscitadas por seus respectivos processos de patrimonialização. O primeiro Ă© visto como uma versĂŁo tradicional e menos conhecida de um gĂȘnero mais amplo, o samba, geralmente reconhecido como principal emblema musical do Brasil. O segundo disputou com o sĂ©ga, gĂȘnero de mĂșsica popular consolidado na mĂdia local, o papel de principal representante musical da Ilha da ReuniĂŁo. Tais diferenças no simbolismo identitĂĄrio atribuĂdo a formas musicais dĂŁo lugar a diferentes usos dos recursos internacionais de salvaguarda do patrimĂŽnio imaterial. Sugere-se que o impacto polĂtico local de tais inscriçÔes em listas internacionais depende de particularidades contextuais de cada candidatura, tanto quanto de instĂąncias decisĂłrias centrais como a UNESCO
Jacques BOUĂT et Makis SOLOMOS, dir. : Musique et globalisation : musicologie, ethnomusicologie
Cet ouvrage, publiĂ© sous la direction de Jacques BouĂ«t et Makis Solomos, rassemble les actes du colloque Musique et globalisation qui sâest dĂ©roulĂ© en octobre 2008 Ă lâuniversitĂ© Paul ValĂ©ry de Montpellier. Le sous-titre de lâouvrage, « musicologie â ethnomusicologie », souligne la dimension pluridisciplinaire des dĂ©bats. Rassemblant des contributions dâauteurs travaillant sur des objets parfois trĂšs Ă©loignĂ©s les uns des autres (BartĂłk cĂŽtoie ainsi la bhangra et les steel bandsâŠ), lâouvrage e..
Modélisation de la réponse océanique à un cyclone tropical et de sa rétroaction sur l'atmosphÚre
Tropical cyclones strongly depend on the upper ocean heat content. In turn, a part of their kinetic energy is used to create strong currents in the upper layers of the ocean.In the first part of the dissertation, the sensitivity of the oceanic response is evaluated regarding to the propagation speed of an idealized tropical cyclone. Kinetic energy and temperature budgets show evidences of an oceanic resonant regime induced by the surface winds. For slow moving cyclones, we show that the upwelling created by cyclonic winds can strongly interact with the turbulent mixing which determines the characteristics of the mixed layer response.In the second part of the dissertation, the retroaction of the ocean on tropical cyclones is considered. We study the tropical cyclone Ivan, which took place in 2008 in the south-west Indian Ocean by using a coupled model. The differences between the forced and coupled simulations point out the strong impact of the oceanic cooling on the surface heat fluxes, the convection and the cyclone intensity.Les cyclones tropicaux deÌpendent fortement de lâoceÌan superficiel dont ils extraient lâeÌnergie thermique neÌcessaire aÌ leur maintient. Ils ceÌdent en contre partie une part importante de leur eÌnergie cineÌtique aÌ lâoceÌan sous la forme de courants. Les flux de chaleur et de quantiteÌ de mouvement qui transitent aÌ travers la surface constituent le lien entre ces deux milieux. Les quantiteÌs dâeÌnergie eÌchangeÌes aÌ travers la surface de lâoceÌan dans un cyclone tropical sont eÌnormes : de lâordre de 1000 W/m2 pour le flux de chaleur et de lâordre de 5 N/m2 pour le flux de quantiteÌ de mouvement. Cette interaction extreÌme entre lâoceÌan et les cyclones constitue le point central de cette theÌse.Nous abordons dans une premieÌre partie la question de la parameÌtrisation des flux turbulents en surface dans un cyclone tropical. Le roÌle critique du flux de chaleur en surface pour un cyclone impose en effet dâeÌvaluer correctement cette quantiteÌ. Le comportement unique des flux turbulents en surface aÌ lâinteÌrieur des cyclones et la parameÌtrisation ECUME utiliseÌe dans ce travail de modeÌlisation sont deÌcrits en deÌtail. Cette parameÌtrisation se reÌveÌle eÌtre bien adapteÌe aux cyclones tropicaux, compte tenu du niveau actuel des connaissances sur ce sujet. Les ordres de grandeur des flux turbulents calculeÌs sont reÌalistes.La deuxieÌme partie sâinteÌresse aÌ la reÌponse de lâoceÌan geÌneÌreÌe par un cyclone tropical. Le principal processus gouvernant cette reÌponse oceÌanique eÌtant le meÌlange turbulent vertical, un travail important est reÌaliseÌ concernant la repreÌsentation de ce processus dans les deux modeÌles oceÌaniques utiliseÌs. Le premier modeÌle est un modeÌle inteÌgral tridimensionnel et le deuxieÌme est un modeÌle discreÌtiseÌ verticalement unidimensionnel. Les deux parameÌtrisations du meÌlange vertical sont adapteÌes dans le cadre de leur utilisation en conditions cycloniques et valideÌes. Elles montrent de treÌs bonnes performances pour repreÌsenter lâeÌvolution de la couche meÌlangeÌe sous lâaction dâun cyclone, en comparaison aux mesures effectueÌes lors de la campagne CBLAST en 2004. Le modeÌle inteÌgral est ensuite utiliseÌ pour eÌvaluer en deÌtail les bilans dâeÌnergie cineÌtique et thermique de la couche meÌlangeÌe oceÌanique soumise aÌ un forçage cyclonique ideÌaliseÌ. Nous montrons que la reÌponse de la couche meÌlangeÌe est treÌs sensible aÌ la vitesse de deÌplacement du cyclone. On distingue en particulier deux reÌgimes de reÌponse oceÌanique suivant la vitesse de deÌplacement du cyclone, la limite entre ces deux reÌgimes se situant entre 5 et 6 m/s. Trois processus physiques interviennent dans la reÌponse oceÌanique et interagissent aÌ diffeÌrents degreÌs suivant la vitesse de deÌplacement du cyclone. LâintensiteÌ et la structure des courants creÌeÌs par le cyclone deÌpendent fortement dâun meÌcanisme de couplage entre les vents du cyclone et les courants dans la couche meÌlangeÌe. Nous mettons en eÌvidence que ce couplage est treÌs sensible aÌ la vitesse de deÌplacement du cyclone, ce qui peut aboutir aÌ un pheÌnomeÌne de reÌsonance entre le cyclone et lâoceÌan. Nous montrons eÌgalement que le deÌphasage entre la mise en place de lâupwelling creÌeÌ par la divergence des courants et le deÌclenchement du meÌlange turbulent permet dâexpliquer la reÌponse dynamique de la couche meÌlangeÌe pour les cyclones lents. Enfin, nous mettons en eÌvidence lâimportance de la phase de preÌconditionnement de la couche meÌlangeÌe aÌ lâavant du cyclone dans lâintensiteÌ du refroidissement de la couche meÌlangeÌe pour les cyclones lents. Pour les cyclones rapides, le meÌcanisme de couplage vent-courant est suffisant pour expliquer la reÌponse dynamique et thermodynamique de la couche meÌlangeÌe.La troisieÌme partie de cette theÌse preÌsente lâeÌtude du cyclone Ivan (2008) et de son interaction avec lâoceÌan dans le bassin Indien sud-ouest. Nous utilisons ici le modeÌle atmospheÌrique MeÌso- NH coupleÌ au modeÌle oceÌanique unidimensionnel preÌsenteÌ et valideÌ dans la partie preÌceÌdente. Notre eÌtude reÌveÌle deux phases successives dans le comportement du cyclone : une premieÌrepeÌriode ouÌ lâintensiteÌ du cyclone reste quasi-stationnaire, et une seconde peÌriode ouÌ le cyclone sâintensifie treÌs rapidement. La premieÌre peÌriode se caracteÌrise eÌgalement en termes de tempeÌrature de surface de la mer (TSM) par une large anomalie froide formeÌe par le cyclone au cours des jours preÌceÌdant la peÌriode de notre eÌtude. La deuxieÌme peÌriode se caracteÌrise par des TSM treÌs eÌleveÌes. Pour la premieÌre peÌriode, nous montrons que :1 - le couplage avec lâoceÌan modifie faiblement les flux de chaleur en surface aÌ cause des tempeÌratures de lâoceÌan initialement deÌjaÌ treÌs basses, ce qui nâest pas suffisant pour affecter lâintensiteÌ du cyclone.2 - lâanomalie froide de tempeÌrature de surface de la mer empeÌche la convection de se deÌvelopper autour du centre du cyclone en diminuant fortement les flux de chaleur en surface sur une large zone.3 - lâactiviteÌ convective de la bande spiraleÌe amplifie localement lâintensiteÌ des flux de chaleur en surface par lâaction des courants subsidants, qui asseÌchent et refroidissent la couche limite atmospheÌrique.Pour la peÌriode dâintensification rapide et de TSM eÌleveÌes, nous montrons que :1 - le couplage avec lâoceÌan induit une diminution maximale des tempeÌratures de surface de 4°C aÌ lâarrieÌre du cyclone, et de 2°C directement sous le cyclone lors de son maximum dâintensiteÌ.2 - ce refroidissement engendre une forte diminution (- 40%) du flux turbulent total de chaleur en surface par rapport aÌ la simulation forceÌe : le flux de chaleur sensible maximum est diviseÌ par 4, le flux de chaleur latente est diviseÌ par 2.3 - cette diminution des flux de chaleur en surface a des reÌpercutions importantes sur lâactiviteÌ convective (- 25% de preÌcipitations cumuleÌes sur la peÌriode par rapport aÌ la simulation forceÌe), ainsi que sur lâintensiteÌ du cyclone, dont lâeÌvolution est mieux reproduite par la simulation coupleÌe (+ 20% pour la pression centrale et - 35% pour les vents maximums).Des perspectives associeÌes aux diffeÌrents reÌsultats de cette theÌse sont finalement proposeÌes afin de poursuivre le travail engageÌ et de beÌneÌficier des progreÌs effectueÌs
Ile de La RĂ©union, Maloya, Firmin Vir
AprĂšs les trois volumes consacrĂ©s aux sĂ©gas des Ăźles Maurice (560019, 560137) et Rodrigues (580060), la collection Ocora complĂšte, avec ces enregistrements de maloya rĂ©unionnais, une sĂ©rie de quatre disques sur les Ăźles Mascareignes. Le maloya est revendiquĂ© Ă La RĂ©union comme Ă©tant la plus « africaine» des musiques crĂ©oles pratiquĂ©es localement. Il sâagit essentiellement de chants qui sont exĂ©cutĂ©s en alternance responsoriale (soliste-chĆur) avec un accompagnement rythmique Ă deux temps appr..
Simha AROM : La fanfare de Bangui. ItinĂ©raire enchantĂ© dâun ethnomusicologue
Quâon ne sây trompe pas: ce dernier ouvrage de Simha Arom nâest pas une Ă©tude sur une fanfare africaine. Ce sujet est de fait Ă©loignĂ© des prĂ©occupations scientifiques et esthĂ©tiques de lâauteur. Au dĂ©but du second chapitre de ce qui sâavĂšre ĂȘtre le rĂ©cit de son itinĂ©raire dâethnomusicologue, il confie Ă ce propos: « Une fois Ă Bangui, je nâai Ă©videmment pas montĂ© de fanfare. Jâai moi-mĂȘme fait en sorte que ce projet nâaboutisse pas» (p. 17). Ce qui vaut Ă cette fanfare dâapparaĂźtre en titre p..
Jacques BOUĂT et Makis SOLOMOS, dir. : Musique et globalisation : musicologie, ethnomusicologie
Cet ouvrage, publiĂ© sous la direction de Jacques BouĂ«t et Makis Solomos, rassemble les actes du colloque Musique et globalisation qui sâest dĂ©roulĂ© en octobre 2008 Ă lâuniversitĂ© Paul ValĂ©ry de Montpellier. Le sous-titre de lâouvrage, « musicologie â ethnomusicologie », souligne la dimension pluridisciplinaire des dĂ©bats. Rassemblant des contributions dâauteurs travaillant sur des objets parfois trĂšs Ă©loignĂ©s les uns des autres (BartĂłk cĂŽtoie ainsi la bhangra et les steel bandsâŠ), lâouvrage e..
Transculturations musicales et dynamiques identitaires
Le propos principal de cet article est de questionner lâapplication du concept de crĂ©olisation au domaine musical. La crĂ©olisation est prĂ©sentĂ©e comme pouvant prendre en charge, de façon interdĂ©pendante, lâĂ©tude des processus de crĂ©ation musicale propres aux situations de changement culturel liĂ©s Ă des facteurs externes, et lâĂ©tude des mĂ©canismes de dĂ©finition identitaire crĂ©ole qui sont susceptibles dâaccompagner ou approche est ensuite appliquĂ©e Ă une prĂ©sentation des enjeux et des ressorts crĂ©atifs de trois formes musicales rĂ©unionnaises : le quadrille crĂ©ole de la fin du xixe siĂšcle et du dĂ©but du xxe siĂšcle, le sĂ©ga radiophonique et phonographique des annĂ©es 1950-1960 et le maloya nĂ©otraditionnel contemporain. Lâarticle propose ainsi une synthĂšse qui se veut une illustration possible du potentiel et des limites de lâapproche de la crĂ©olisation proposĂ©e en premiĂšre partie.Musical Transculturations and Identity Dynamics : Three Case Studies in Reunion IslandThe main purpose of this paper is to investigate whether the concept of creolization applies to music. Creolization is presented as potentially useful to study interdependence between music creation processes specific to situations of cultural change resulting from internal factors and mechanisms defining Creole identity likely to accompany or justify such processes. This double approach is then applied to a presentation of creation challenges and energy in three Reunion Island music types : late 19th and early 20th century Creole quadrille, radio and disc sĂ©ga of the 1950s and 1960s, and present-day neo-traditional maloya. The final summary is a tentative illustration of the potential and limits of the creolization approach discussed in the first part
Julien Mallet: Le tsapiky, une jeune musique de Madagascar. AncĂȘtres, cassettes et bals poussiĂšres
Ce premier livre de Julien Mallet sâinscrit dans une tendance rĂ©cente de lâethnomusicologie en France. Rompant avec la tradition dâune ethnomusicologie plutĂŽt rurale, monographique, patrimoniale et/ou musĂ©ale, lâauteur privilĂ©gie lâĂ©tude des « productions musicales rĂ©centes » (p. 9), en les inscrivant dans une approche contemporaine des sociĂ©tĂ©s dans lesquelles elles sâinsĂšrent. Ă travers le tsapiky, « jeune musique » de la rĂ©gion de TulĂ©ar, il entend comprendre les processus actuels de produ..
Julien Mallet: Le tsapiky, une jeune musique de Madagascar. AncĂȘtres, cassettes et bals poussiĂšres
Ce premier livre de Julien Mallet sâinscrit dans une tendance rĂ©cente de lâethnomusicologie en France. Rompant avec la tradition dâune ethnomusicologie plutĂŽt rurale, monographique, patrimoniale et/ou musĂ©ale, lâauteur privilĂ©gie lâĂ©tude des « productions musicales rĂ©centes » (p. 9), en les inscrivant dans une approche contemporaine des sociĂ©tĂ©s dans lesquelles elles sâinsĂšrent. Ă travers le tsapiky, « jeune musique » de la rĂ©gion de TulĂ©ar, il entend comprendre les processus actuels de produ..
Simha AROM : La fanfare de Bangui. ItinĂ©raire enchantĂ© dâun ethnomusicologue
Quâon ne sây trompe pas: ce dernier ouvrage de Simha Arom nâest pas une Ă©tude sur une fanfare africaine. Ce sujet est de fait Ă©loignĂ© des prĂ©occupations scientifiques et esthĂ©tiques de lâauteur. Au dĂ©but du second chapitre de ce qui sâavĂšre ĂȘtre le rĂ©cit de son itinĂ©raire dâethnomusicologue, il confie Ă ce propos: « Une fois Ă Bangui, je nâai Ă©videmment pas montĂ© de fanfare. Jâai moi-mĂȘme fait en sorte que ce projet nâaboutisse pas» (p. 17). Ce qui vaut Ă cette fanfare dâapparaĂźtre en titre p..
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