21 research outputs found
Spatial metaphors of the ancient world: theory and practice
Group C-2 of the Excellence Cluster 264 Topoi Space and Metaphor in Language, Cognition, and Texts is dedicated to the study of spatial metaphors and their functions in texts of different genres, languages, and epochs. This outline of the work of group C-2 takes as its point of departure and theoretical framework a general linguistic typology of spatial metaphors. This outline is followed by a series of case studies ranging from wisdom texts and philosophical treatises to tragedy and from Ancient Egyptian to Shakespearean English. These examples are aimed at illustrating both the challenges and the possibilities of the study and interpretation of spatial metaphors in their respective contexts
KRATÄR. The Mixing-Vessel as Metaphorical Space inAncient Greek Tradition
Aristoteles konzipierte das Substantiv metaphora (wörtlich âTransferâ) als das Ergebnis eines sprachlichen und kognitiven Ăbertragungsprozesses, der einen Vergleich oder eine Analogie zwischen zwei materiellen oder geistigen Elementen voraussetzt. Dieser Metapherbegriff erlaubt jedoch nicht, die Auswirkung von semantischen Mischungen solcher Elemente zu erfassen. Dies zeigt der Begriff kratÄr (wörtlich âMisch-Objektâ) in der griechischen Dichtung, wo er als Emblem und nicht notwendigerweise als Metapher fĂŒr verschiedene Formen rĂ€umlicher und nicht-rĂ€umlicher Ăbertragung gebraucht wird, aber auch fĂŒr Mischungen, die im Symposion stattfinden.Aristotle conceptualized the noun metaphora (literally âtransferâ) as the result of a linguistic and cognitive process of transfer presupposing a comparison or an analogy between two material or mental elements. However, such a notion of metaphor is unable to convey the impact of semantic mixtures between those elements. This is demonstrated by the term kratÄr (literally âmixing-objectâ) in ancient Greek poetry, where it is used as an emblem and not necessarily a metaphor for different forms of transfer, spatial and non-spatial ones, but also of mixtures, taking place in the symposion
Préface. La différence de Jacob Bernays
Imaginons une personne qui dĂ©sire se renseigner rapidement sur la place que Jacob Bernays (1824-1881) occupe dans lâhistoire de la philologie classique, en consultant quelques dictionnaires ou manuels, publiĂ©s entre lâĂ©poque de ce savant et la nĂŽtre ; elle constatera que Bernays fait partie des philologues qui sont, dĂ©jĂ de leur vivant, admis au rĂ©pertoire scolaire, le Nomenclator Philologorum (1871) de Friedrich August Eckstein. Elle sera donc Ă©tonnĂ©e de voir que, dans le prĂ©cis dâhistoire d..
Préface. La différence de Jacob Bernays
Imaginons une personne qui dĂ©sire se renseigner rapidement sur la place que Jacob Bernays (1824-1881) occupe dans lâhistoire de la philologie classique, en consultant quelques dictionnaires ou manuels, publiĂ©s entre lâĂ©poque de ce savant et la nĂŽtre ; elle constatera que Bernays fait partie des philologues qui sont, dĂ©jĂ de leur vivant, admis au rĂ©pertoire scolaire, le Nomenclator Philologorum (1871) de Friedrich August Eckstein. Elle sera donc Ă©tonnĂ©e de voir que, dans le prĂ©cis dâhistoire d..
Dionysos et la 36e question grecque de Plutarque
Laissant de cĂŽtĂ© une autre occurrence du « pied » de Dionysos (chez Sophocle, Antigone, v. 1143), la confĂ©rence se concentrait sur la 36e Question grecque de Plutarque dont le dĂ©but est le suivant : « Quand les femmes des ĂlĂ©ens implorent Dionysos par un hymne, pourquoi lâengagent-elles dâapparaĂźtre parmi elles avec un pied de bĆuf ? » Cette question, lâhymne lui-mĂȘme (dont Plutarque est le seul tĂ©moin) citĂ© Ă sa suite et le commentaire de Plutarque Ă son sujet, sont mis en rapport avec les l..
Les Muses dans le prologue de la â ThĂ©ogonie â dâHĂ©siode
Les Muses sont un des paradigmes favoris des deux courants d'interprĂ©tation prĂ©pondĂ©rants dans la science des mythes Ă partir du XVIIIe siĂšcle, le naturalisme et le rationalisme. A partir des contradictions internes de ces deux concepts, la dĂ©marche consiste en une nouvelle lecture du prologue de la "ThĂ©ogonie" d'HĂ©siode, attentive au statut des Muses prĂ©sentĂ©es comme hĂ©liconiennes et olympiennes. Ce statut implique, par rapport Ă Zeus, de multiples ambiguĂŻtĂ©s qui ne s'effacent pas avec l'intĂ©gration des Muses en tant que "kourai" dans le royaume et la progĂ©niture de Zeus ; mais leur position s'avĂšre, d'une certaine maniĂšre, autonome. De mĂȘme que MĂštis est l'intelligence de Zeus, les Muses semblent ĂȘtre sa mĂ©moire.Schlesier Renate. Les Muses dans le prologue de la â ThĂ©ogonie â dâHĂ©siode. In: Revue de l'histoire des religions, tome 199, n°2, 1982. pp. 131-167
Die Bakchen des Hades. Dionysische Aspekte von Euripides' Hekabe
Die Bakchen des Hades. Dionysische Aspekte von Euripides 'Hekabe (pp. 111-135)
L'interprétation de l'Hécube d'Euripide, à partir des cinq passages de la piÚce qui font mention de Dionysos, des bacchantes et du verbe bakkheuein, mÚne à une découverte: L'action dramatique est investie d'une atmosphÚre dionysiaque. Quand Hécube et les autres captives troyennes se transforment en bacchantes auprÚs de Polymestor et de ses enfants, leur vengeance est régie par la loi du talion. L'intrigue de cette tragédie s'organise d'aprÚs le modÚle du récit homérique du jeune Dionysos et de ses nourrices persécutés par Lycurgue auquel Zeus crÚvera les yeux. Or, comme les implications mythiques et rituelles du drame sont passées sous silence dans la scÚne juridique, les interprÚtes ne les ont pas prises au sérieux jusqu'à présent.Schlesier Renate. Die Bakchen des Hades. Dionysische Aspekte von Euripides' Hekabe. In: MÚtis. Anthropologie des mondes grecs anciens, vol. 3, n°1-2, 1988. pp. 111-135