10 research outputs found

    “Canada is no dumping ground”: Public Discourse and Salvation Army Immigrant Women and Children, 1900–1930

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    From 1900 to 1930 approximately 200,000 immigrants came to Canada from Britain under the auspices of the Salvation Army. This group of immigrants was on one hand encouraged and welcomed because they fit into the desired racial and ethnic categories. On the other hand, however, they were frequently the target of criticism because some Canadians feared that the British were dumping the most poverty-stricken of their population in Canada. The experiences of 200 “pauper” children and 200 women intended for domestic work, all of whom were sponsored by the Salvation Army, contradict this perception. Despite the anxieties of many contemporaries, this group adapted and prospered in their new surroundings. De 1900 à 1930, environ 200 000 immigrants sont venus au Canada de Grande-Bretagne sous les auspices de l’Armée du Salut. D'une part, ces immigrants étaient encouragés et invités à venir s’établir parce qu’ils correspondaient aux catégories raciales et ethniques souhaitées. D'autre part, cependant, ces gens faisaient souvent l'objet de critiques parce que certaines Canadiens craignaient que les Britanniques ne se débarrassent des plus pauvres de leur population en les envoyant au Canada. L’expérience de 200 enfants pauvres et de 200 femmes destinées à servir comme domestiques, tous parrainés par l’Armée du Salut, contredit cette perception. Malgré l’inquiétude de nombreux contemporains, ce groupe s’est adapté et a prospéré dans son nouvel environnement

    “It’s Our Country”: First Nations’ Participation in the Indian Pavilion at Expo 67

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    This paper traces the history of Aboriginal people’s participation in national spectacle and argues that the Indian Pavilion at Expo 67 was unique in its assertion of the portrayal of Native/Newcomer relations. Historians have interpreted the impact of the Indian Pavilion as an event that awakened non-Native Canadians to both the plight of Aboriginal peoples and their increasing unwillingness to suffer in silence. The controversy over the contents and general argument of the Indian Pavilion followed soon after the release of the two-volume Hawthorn Report on the social and economic conditions First Nations faced, and operated just as the federal government was initiating a series of talks with First Nations leaders to forge a new policy towards First Nations. At the same time, there is little evidence that the Indian Pavilion, whatever succès de scandale it enjoyed, had a lasting impact on public opinion or policymakers. Where the experience of mounting, operating, and defending the Indian Pavilion did matter, however, was with First Nations themselves. Whether causation or coincidence, the newfound confidence and pride that underlay the creation of the Indian Pavilion was completely consistent with the positive demeanour of Aboriginal political leaders from the late 1960s on.Cet article relate l’histoire entourant la participation des Autochtones au spectacle national et soutient que le pavillon Indiens du Canada à Expo 67 était unique quant à sa façon de tracer le portrait des relations entre les Autochtones et les nouveaux arrivants. Les historiens ont perçu l’influence du pavillon comme une occasion de sensibiliser les Canadiens non autochtones à la piètre situation des Autochtones et à leur réticence croissante à souffrir en silence. La controverse sur le contenu du pavillon Indiens du Canada et l’argumentation générale à son sujet ont suivi de près la publication du rapport Hawthorn en deux volumes sur les conditions sociales et économiques auxquelles les Premières nations devaient faire face. Au même moment, le gouvernement fédéral entreprenait une série de discussions avec les chefs des Premières nations afin d’élaborer une nouvelle politique les concernant. Parallèlement, rien de permet d’affirmer que le pavillon Indiens du Canada – quel que soit le succès de scandale dont il a pu profiter – a eu une incidence durable sur les façonneurs d’opinion ou sur les décideurs. Par contre, l’expérience de construire, de gérer et de défendre le pavillon importait tout d’abord aux Premières nations elles-mêmes. Que ce soit une relation de cause à effet ou une coïncidence, la confiance et la fierté récemment découvertes qui étaient à la base de la création du pavillon indien concordaient tout à fait avec le comportement positif des dirigeants politiques autochtones de la fin des années 1960
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