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    Les espions civil au service de l’ennemi, au prisme de la justice militaire belge. L’autre versant de la guerre de l’ombre (1914-1920)

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    La PremiĂšre Guerre mondiale fait figure de pĂ©riode-pivot en matiĂšre d’espionnage et de renseignement. En l’espace de quatre ans, l’espionnage est devenu un phĂ©nomĂšne social. La situation particuliĂšre des zones occupĂ©es confĂšre aux civils une place importante dans ce domaine et brouille l’image traditionnelle de l’espion. En Belgique occupĂ©e, quelque 250 rĂ©seaux composĂ©s de civils vouĂ©s au renseignement ferroviaire, Ă  l’exfiltration de soldats et de volontaires ou encore Ă  la distribution clandestine de courrier et de pĂ©riodiques prohibĂ©s opĂšrent pour le compte des alliĂ©s. De son cĂŽtĂ©, l’occupant parvient Ă  enrĂŽler un certain nombre de Belges dans ses services de contre-espionnage. Si les premiers, aussi appelĂ©s “services patriotiques”, ont trouvĂ© leurs historiens, ceux “d’en face”, les Belges au service du contre-espionnage allemand n’ont pas, jusqu’ici, suscitĂ© detravaux Ă©quivalents. À l’aide des trĂšs riches dossiers de la Cour militaire conservĂ©s aux AGR–dans l’immĂ©diat aprĂšs-guerre, la juridiction militaire est compĂ©tente pendant plusieurs mois pour juger les faits d’espionnage et de dĂ©nonciation Ă  l’ennemi commis par des civils–, l’article propose de redĂ©couvrir l’univers des espions belges engagĂ©s du cĂŽtĂ© de l’ennemi. Quel est leur modus operandi ? Qui sont-ils ? Forment-ils une population homogĂšne ? RĂ©pondent-ils ou non aux stĂ©rĂ©otypes(identitĂ© trouble du point de vue de la nationalitĂ©, repris de justice...) qui leur sont associĂ©s? L’analyse porte sur les principales caractĂ©ristiques du groupe formĂ© par 62 prĂ©venus,illustrĂ©e par quelques portraits et trajectoires d’espions. La derniĂšre partie de la contribution adopte la perspective des juges militaires. On y voit comment cette justice d’exception et en particulier sa plus haute instance–la Cour militaire a sanctionnĂ© ces comportements nouveaux dans un contexte juridique encore flou et sous l a pression de l’opinion publique

    Long-Term Survival of Pathogenic and Sanitation Indicator Bacteria in Experimental Biowaste Composts

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    For economic, agricultural, and environmental reasons, composting is frequently used for organic waste recycling. One approach to limiting the potential risk from bacterial food-borne illnesses is to ensure that soil amendments and organic fertilizers are disinfected. However, more knowledge concerning the microbiological safety of composted substrates other than sludge and manure is necessary. Experimental in-vessel biowaste composts were used to study the survival of seeded Listeria monocytogenes, Salmonella enterica subsp. enterica serotype Enteritidis, and Escherichia coli. Four organic waste mixtures, containing various proportions of paper and cardboard, fruits and vegetables, and green waste, were composted in laboratory reactors with forced aeration. The physicochemical and microbiological parameters were monitored for 12 weeks during composting. The survival of bacteria over a 3-month period at 25°C was assessed with samples collected after different experimental composting times. Strain survival was also monitored in mature sterilized composts. Nonsterile composts did not support pathogen growth, but survival of seeded pathogens was observed. Salmonella serovar Enteritidis survived in all composts, and longer survival (3 months) was observed in mature composts (8 and 12 weeks of composting). Mature biowaste composts may support long-term survival of Salmonella serovar Enteritidis during storage at room temperature. E. coli and L. monocytogenes survival was observed only in 4-week-old composts and never in older composts. Proper composting may prevent long-term survival of E. coli and L. monocytogenes. These results suggest that like composted sewage sludge or manure, domestic waste composts may support pathogen survival. Survival was not related to the physicochemical characteristics of the composts

    Chronic Intermittent Hypoxia Increases Cell Proliferation in Hepatocellular Carcinoma

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    Obstructive sleep apnea (OSA) syndrome is characterized by chronic intermittent hypoxia and is associated with an increased risk of all-cause mortality, including cancer mortality. Hepatocellular carcinoma (HCC) is the most common type of liver cancer, characterized by increasing incidence and high mortality. However, the link between HCC and OSA-related chronic intermittent hypoxia remains unclear. Herein, we used a diethylnitrosamine (DEN)-induced HCC model to investigate whether OSA-related chronic intermittent hypoxia has an impact on HCC progression. To elucidate the associated mechanisms, we first evaluated the hypoxia status in the DEN-induced HCC model. Next, to simulate OSA-related intermittent hypoxia, we exposed cirrhotic rats with HCC to intermittent hypoxia during six weeks. We performed histopathological, immunohistochemical, RT-qPCR, and RNA-seq analysis. Chronic DEN injections strongly promoted cell proliferation, fibrosis, disorganized vasculature, and hypoxia in liver tissue, which mimics the usual events observed during human HCC development. Intermittent hypoxia further increased cell proliferation in DEN-induced HCC, which may contribute to an increased risk of HCC progression. In conclusion, our observations suggest that chronic intermittent hypoxia may be a factor worsening the prognosis of HCC

    Note d’appui scientifique et technique de l’Anses relative au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Note d’appui scientifique et technique de l'Anses relative au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime. (saisine 2022-SA-0106). Maisons-Alfort : Anses, 22 p.En 2019, l’Anses a publiĂ© un avis et un rapport sur la sĂ©curitĂ© des protections intimes (Anses, 2019). Cette expertise n’a pas mis en Ă©vidence de prĂ©occupation sanitaire liĂ©e aux substances chimiques prĂ©sentes dans ces produits. Cependant, le principal risque documentĂ© liĂ© au portde protections intimes internes (tampon, coupe menstruelle) est le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) qui, bien que rare, peut entrainer de graves consĂ©quences sur la santĂ© des femmes qui en sont victimes. Les protections intimes externes (serviettes, protĂšge-slips) n’ontjamais Ă©tĂ© impliquĂ©es dans le SCT menstruel. Depuis cette expertise, des actions ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre par le Gouvernement afin d’inciterles industriels Ă  mettre en place des autocontrĂŽles pĂ©riodiques des produits et Ă  amĂ©liorer leur processus d’approvisionnement et de fabrication de façon Ă  supprimer ou limiter autant que possible la prĂ©sence de substances chimiques prĂ©occupantes (HAP, dioxines, furanes, phtalates, pesticides notamment). D’autre part, des contrĂŽles pĂ©riodiques ont Ă©tĂ© diligentĂ©s sur ces produits par la DGS et la DGCCRF dont les derniers rĂ©sultats d’enquĂȘte sur les nouveaux produits de protection intime (serviettes rĂ©utilisables ou culottes menstruelles, tampons Ă  usage unique dits « biologiques » ou rĂ©utilisables) ont Ă©tĂ© publiĂ©s en mars 2022. La DGCCRF et la DGS ont rĂ©digĂ© conjointement un projet de dĂ©cret qui vise Ă  renforcer laprotection et l’information des consommatrices et en particulier l’information spĂ©cifique sur les produits de protection intime sur les trois points essentiels suivants : la composition de ces produits, les modalitĂ©s et prĂ©cautions d’utilisation et les risques sanitaires associĂ©s Ă  la composition ou l’utilisation de ces produits. Dans ce contexte, la DGCCRF et la DGS souhaitent disposer d’un avis de l’Anses sur le projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime , en particulier sur les modalitĂ©s et prĂ©cautions d’utilisation mentionnĂ©es en annexe de ce projet, telles quenotamment le temps de port maximal recommandĂ© des produits de protection intime Ă  usage interne et la recommandation d’utilisation des produits de protection intime Ă  usage externe la nuit

    Note d’appui scientifique et technique de l’Anses relative au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Note d’appui scientifique et technique de l'Anses relative au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime. (saisine 2022-SA-0106). Maisons-Alfort : Anses, 22 p.En 2019, l’Anses a publiĂ© un avis et un rapport sur la sĂ©curitĂ© des protections intimes (Anses, 2019). Cette expertise n’a pas mis en Ă©vidence de prĂ©occupation sanitaire liĂ©e aux substances chimiques prĂ©sentes dans ces produits. Cependant, le principal risque documentĂ© liĂ© au portde protections intimes internes (tampon, coupe menstruelle) est le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) qui, bien que rare, peut entrainer de graves consĂ©quences sur la santĂ© des femmes qui en sont victimes. Les protections intimes externes (serviettes, protĂšge-slips) n’ontjamais Ă©tĂ© impliquĂ©es dans le SCT menstruel. Depuis cette expertise, des actions ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre par le Gouvernement afin d’inciterles industriels Ă  mettre en place des autocontrĂŽles pĂ©riodiques des produits et Ă  amĂ©liorer leur processus d’approvisionnement et de fabrication de façon Ă  supprimer ou limiter autant que possible la prĂ©sence de substances chimiques prĂ©occupantes (HAP, dioxines, furanes, phtalates, pesticides notamment). D’autre part, des contrĂŽles pĂ©riodiques ont Ă©tĂ© diligentĂ©s sur ces produits par la DGS et la DGCCRF dont les derniers rĂ©sultats d’enquĂȘte sur les nouveaux produits de protection intime (serviettes rĂ©utilisables ou culottes menstruelles, tampons Ă  usage unique dits « biologiques » ou rĂ©utilisables) ont Ă©tĂ© publiĂ©s en mars 2022. La DGCCRF et la DGS ont rĂ©digĂ© conjointement un projet de dĂ©cret qui vise Ă  renforcer laprotection et l’information des consommatrices et en particulier l’information spĂ©cifique sur les produits de protection intime sur les trois points essentiels suivants : la composition de ces produits, les modalitĂ©s et prĂ©cautions d’utilisation et les risques sanitaires associĂ©s Ă  la composition ou l’utilisation de ces produits. Dans ce contexte, la DGCCRF et la DGS souhaitent disposer d’un avis de l’Anses sur le projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime , en particulier sur les modalitĂ©s et prĂ©cautions d’utilisation mentionnĂ©es en annexe de ce projet, telles quenotamment le temps de port maximal recommandĂ© des produits de protection intime Ă  usage interne et la recommandation d’utilisation des produits de protection intime Ă  usage externe la nuit

    Note d’appui scientifique et technique de l’Anses relative au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Note d’appui scientifique et technique de l'Anses relative au projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime. (saisine 2022-SA-0106). Maisons-Alfort : Anses, 22 p.En 2019, l’Anses a publiĂ© un avis et un rapport sur la sĂ©curitĂ© des protections intimes (Anses, 2019). Cette expertise n’a pas mis en Ă©vidence de prĂ©occupation sanitaire liĂ©e aux substances chimiques prĂ©sentes dans ces produits. Cependant, le principal risque documentĂ© liĂ© au portde protections intimes internes (tampon, coupe menstruelle) est le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) qui, bien que rare, peut entrainer de graves consĂ©quences sur la santĂ© des femmes qui en sont victimes. Les protections intimes externes (serviettes, protĂšge-slips) n’ontjamais Ă©tĂ© impliquĂ©es dans le SCT menstruel. Depuis cette expertise, des actions ont Ă©tĂ© mises en Ɠuvre par le Gouvernement afin d’inciterles industriels Ă  mettre en place des autocontrĂŽles pĂ©riodiques des produits et Ă  amĂ©liorer leur processus d’approvisionnement et de fabrication de façon Ă  supprimer ou limiter autant que possible la prĂ©sence de substances chimiques prĂ©occupantes (HAP, dioxines, furanes, phtalates, pesticides notamment). D’autre part, des contrĂŽles pĂ©riodiques ont Ă©tĂ© diligentĂ©s sur ces produits par la DGS et la DGCCRF dont les derniers rĂ©sultats d’enquĂȘte sur les nouveaux produits de protection intime (serviettes rĂ©utilisables ou culottes menstruelles, tampons Ă  usage unique dits « biologiques » ou rĂ©utilisables) ont Ă©tĂ© publiĂ©s en mars 2022. La DGCCRF et la DGS ont rĂ©digĂ© conjointement un projet de dĂ©cret qui vise Ă  renforcer laprotection et l’information des consommatrices et en particulier l’information spĂ©cifique sur les produits de protection intime sur les trois points essentiels suivants : la composition de ces produits, les modalitĂ©s et prĂ©cautions d’utilisation et les risques sanitaires associĂ©s Ă  la composition ou l’utilisation de ces produits. Dans ce contexte, la DGCCRF et la DGS souhaitent disposer d’un avis de l’Anses sur le projet de dĂ©cret relatif Ă  l’information sur les produits de protection intime , en particulier sur les modalitĂ©s et prĂ©cautions d’utilisation mentionnĂ©es en annexe de ce projet, telles quenotamment le temps de port maximal recommandĂ© des produits de protection intime Ă  usage interne et la recommandation d’utilisation des produits de protection intime Ă  usage externe la nuit

    Avis de l'Anses - Expertise hors Ă©valuation des risques relatives Ă  l’état des connaissances sur la prĂ©sence ou l’émission de substances dangereuses dans des fournitures scolaires et de bureau et leur impact Ă©ventuel sur la santĂ©

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Expertise hors Ă©valuation de risques relative Ă  l’état des connaissances sur la prĂ©sence ou l’émission de substances dangereuses dans des fournitures scolaires et de bureau et leur impact Ă©ventuel sur la santĂ©. (saisine 2020-AUTO-0157). Maisons-Alfort : Anses, 68 p.Plusieurs rapports, essais et Ă©tudes ont mis en Ă©vidence la prĂ©sence ou l’émission de substances chimiques Ă  partir de fournitures scolaires ou de bureau tels que des composĂ©s organiques volatils (COV), des phtalates, des isothiazolinones, des substances parfumantes, (OQAI, 2014 ; OEHHA, 2019 ; ADEME, 2019 ; UFC Que Choisir, 2016 ; INC, 2017).La prĂ©sence et/ou l’émission de substances dangereuses Ă  partir d’articles peut entraĂźner une exposition par inhalation, contact cutanĂ© mais Ă©galement par ingestion, en particulier chez les enfants qui prĂ©sentent un comportement spĂ©cifique avec de nombreux contacts main-bouche et la mise en bouche d’objets. Pour limiter ces expositions, plusieurs projets (avec pour objectifs d’informations, sensibilisation 
) ont vu le jour ces derniĂšres annĂ©es en France tels que le projet rĂ©gional TROUSS’AIR pour la Ville de Grenoble finalisĂ© en 2018 ou « le cartable sain » en Gironde.L’Agence de l'Environnement et de la MaĂźtrise de l'Énergie (ADEME) a Ă©galement proposĂ© une fiche d’aide au choix des fournitures scolaires « sans risque pour la santĂ© et l’environnement », en mai 2019, prĂ©conisant l’achat de fournitures portant notamment des labels environnementaux. Par ailleurs, la possible contribution des fournitures scolaires Ă  la pollution de l’air dans les Ă©coles a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e comme une piste d’étude par les organismes impliquĂ©s dans ce domaine, notamment l’Observatoire de la QualitĂ© de l’Air IntĂ©rieur (OQAI), lors de sa campagne de mesure de la qualitĂ© d’air intĂ©rieur dans les maternelles, finalisĂ©e en 2018. La Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes (DGCCRF) a Ă©galement menĂ© une enquĂȘte sur les allĂ©gations environnementales des fournitures scolaires en 2020 mettant en Ă©vidence des anomalies.Au niveau europĂ©en, des discussions se sont tenues en 2017 sur l’obligation d’étiquetage des articles d’écriture, en lien avec l’application du rĂšglement 1272/2008/CE « Classification, Labelling and Packaging », posant la question plus large de la prĂ©sence de substances classĂ©es pour leurs effets sur la santĂ©, prĂ©sentes dans des mĂ©langes utilisĂ©s dans la fabrication de fournitures scolaires. Enfin, deux questions parlementaires ont portĂ© sur cette thĂ©matique dont une a Ă©tĂ© adressĂ©e Ă  l’Anses en novembre 2018 qui visait Ă  connaitre l’avis de l’agence ou son intention de se saisir de cette problĂ©matique. Le prĂ©sent avis a ainsi pour objectif de rĂ©aliser un Ă©tat des connaissances sur la prĂ©sence ou l’émission de substances dangereuses dans des fournitures scolaires ou de bureau et leur impact Ă©ventuel sur la santĂ©

    Avis de l'Anses - Expertise hors Ă©valuation des risques relatives Ă  l’état des connaissances sur la prĂ©sence ou l’émission de substances dangereuses dans des fournitures scolaires et de bureau et leur impact Ă©ventuel sur la santĂ©

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2022). Expertise hors Ă©valuation de risques relative Ă  l’état des connaissances sur la prĂ©sence ou l’émission de substances dangereuses dans des fournitures scolaires et de bureau et leur impact Ă©ventuel sur la santĂ©. (saisine 2020-AUTO-0157). Maisons-Alfort : Anses, 68 p.Plusieurs rapports, essais et Ă©tudes ont mis en Ă©vidence la prĂ©sence ou l’émission de substances chimiques Ă  partir de fournitures scolaires ou de bureau tels que des composĂ©s organiques volatils (COV), des phtalates, des isothiazolinones, des substances parfumantes, (OQAI, 2014 ; OEHHA, 2019 ; ADEME, 2019 ; UFC Que Choisir, 2016 ; INC, 2017).La prĂ©sence et/ou l’émission de substances dangereuses Ă  partir d’articles peut entraĂźner une exposition par inhalation, contact cutanĂ© mais Ă©galement par ingestion, en particulier chez les enfants qui prĂ©sentent un comportement spĂ©cifique avec de nombreux contacts main-bouche et la mise en bouche d’objets. Pour limiter ces expositions, plusieurs projets (avec pour objectifs d’informations, sensibilisation 
) ont vu le jour ces derniĂšres annĂ©es en France tels que le projet rĂ©gional TROUSS’AIR pour la Ville de Grenoble finalisĂ© en 2018 ou « le cartable sain » en Gironde.L’Agence de l'Environnement et de la MaĂźtrise de l'Énergie (ADEME) a Ă©galement proposĂ© une fiche d’aide au choix des fournitures scolaires « sans risque pour la santĂ© et l’environnement », en mai 2019, prĂ©conisant l’achat de fournitures portant notamment des labels environnementaux. Par ailleurs, la possible contribution des fournitures scolaires Ă  la pollution de l’air dans les Ă©coles a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e comme une piste d’étude par les organismes impliquĂ©s dans ce domaine, notamment l’Observatoire de la QualitĂ© de l’Air IntĂ©rieur (OQAI), lors de sa campagne de mesure de la qualitĂ© d’air intĂ©rieur dans les maternelles, finalisĂ©e en 2018. La Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes (DGCCRF) a Ă©galement menĂ© une enquĂȘte sur les allĂ©gations environnementales des fournitures scolaires en 2020 mettant en Ă©vidence des anomalies.Au niveau europĂ©en, des discussions se sont tenues en 2017 sur l’obligation d’étiquetage des articles d’écriture, en lien avec l’application du rĂšglement 1272/2008/CE « Classification, Labelling and Packaging », posant la question plus large de la prĂ©sence de substances classĂ©es pour leurs effets sur la santĂ©, prĂ©sentes dans des mĂ©langes utilisĂ©s dans la fabrication de fournitures scolaires. Enfin, deux questions parlementaires ont portĂ© sur cette thĂ©matique dont une a Ă©tĂ© adressĂ©e Ă  l’Anses en novembre 2018 qui visait Ă  connaitre l’avis de l’agence ou son intention de se saisir de cette problĂ©matique. Le prĂ©sent avis a ainsi pour objectif de rĂ©aliser un Ă©tat des connaissances sur la prĂ©sence ou l’émission de substances dangereuses dans des fournitures scolaires ou de bureau et leur impact Ă©ventuel sur la santĂ©

    Sécurité des protections pour incontinence

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    Les protections pour incontinence sont des dispositifs mĂ©dicaux (DM). En France, l’évaluation desdispositifs mĂ©dicaux est conduite par l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et desproduits de santĂ© (ANSM).L’Anses a instruit deux saisines relatives Ă  l’évaluation de la sĂ©curitĂ© de produits de consommationsimilaire : les protections intimes et les couches Ă  usage unique pour bĂ©bĂ©. Dans le cadre de cesexpertises, une analyse bibliographique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour identifier les substances chimiquesprĂ©occupantes susceptibles d’ĂȘtre retrouvĂ©es, mĂȘme Ă  l’état de traces, dans ces produits, ainsiqu’une Ă©valuation quantitative de risques sanitaires Ă©ventuels liĂ©s aux substances dĂ©tectĂ©es ouquantifiĂ©es dans ces produits (Anses, 2018 et 2019).La composition et les procĂ©dĂ©s de fabrication Ă©tant similaires entre les protections pourincontinence, les couches pour bĂ©bĂ© et les protections intimes fĂ©minines, la Direction GĂ©nĂ©rale dela SantĂ© (DGS) et la Direction GĂ©nĂ©rale de la Concurrence, de la Consommation et de larĂ©pression des fraudes (DGCCRF) ont jugĂ© pertinent de saisir l’Anses, en plus de l’ANSM, afind’évaluer les risques Ă©ventuels liĂ©s au port de protections pour incontinence
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