Reflections on the potential for preservation of burned bone based on the material from Saint-Antoine (Vitrolles, Hautes-Alpes)

International audienceThe faunal assemblage from the open-air site of Saint-Antoine at Vitrolles (Hautes-Alpes, Epigravettian) has yielded an atypical composition of burned bones (NRT = 23%), being composed mainly of charred compact bones. While in an experimental context a high proportion of charred bones is typical of the use of skeletal remains as fuel, their representation in archaeological contexts is generally low, particularly in comparison to that of the less intensely burned elements. Contrary to this general principle, the Saint-Antoine deposit shows a strong representation of charred bones in a difficult taphonomic context characterised by an acid sediment and by the intensive action of different taphonomic phenomena (weathering, sediment compaction, dissolution). The high representation of charred bones seems to result from a combination of various factors, including the purpose of the combustion (camp maintenance and/or use as fuel) and their intense fragmentation, together with a higher preservation potential for burned bones (compact and spongy), including charred bones, compared to unburned bone elements when they are buried in acid sediments

ENVIRONNEMENT ET SUBSISTANCE DES DERNIERS CHASSEURS-CUEILLEURS DANS LA BASSE VALLEE DU RHÔNE ET SES MARGES DU PLENIGLACIAIRE SUPERIEUR (20 ka BP) A L'OPTIMUM CLIMATIQUE (8 ka BP)

The aim of our study concerns the reconstitution of environments and strategy of the subsistence of the last hunter-gatherers in the lower valley of Rhone and their margin, between last glacial maximum and the optimum Holocene (20-8 k BP). The objectives are to better characterize the human behaviour during the transitional phase Tardiglaciaire-Holocene, marked by the deglaciation and then important environmental change, in a region with peculiar biogeography and cultural successions. In this perspective, our work is based on taphonomical and zooarcheological analysis of 14 faunal collection from eastern Languedoc (Salpêtrière, Oullins, Valorgues, Le Plaisir, Fontaine du Pila, Saut du Loup, Chazelles) and Vaucluse (Chinchon 1 et 2, Gramari, Abri Gauthier, Vauloubeau, Les Agnels, Soubeyras), dating from Solutrean and Mesolithic. Furthemore, a comprehensive inventory have been realized, including the zooarcheological data from all archaeological deposits of this period and this region (100 level of 48 deposits). Our results allow to propose a diachronic regional synthesis about the chrono-biogeography of the animal species as well as the adaptative strategy of subsistence of hunter-gatherers faced to climatic warming. The succession of cold to temperate faunas is coherent with others French regions of France but it occurred earlier in the south, starting during the second half to Dryas I/beginning Bölling (arrival of wild boar, increase of red deer, absence of bison), related to important climatic break (Tardiglaciaire) at 18 ka BP in eastern Languedoc. At the end of Solutrean, the strategy of acquisition of ungulate changes with transition to faunal spectrum dominated by the reindeer to faunal spectrum more diversified. From old Salpêtrien to Mesolithic, the faunal associations are composed by several species with a dominance of two or three species (red deer, wild boar, horse, bovinae). However, specialized associations persist. At Solutrean periods, the exploitation of main animals (reindeer, horse) is maximal, with recovery of all ressources (flesh, grease, marrow, organs) and byproducts (bones, antlers of cervids, sinew, hoof of horse). The introduction of the small game in the diet of prehistoric human is attested sporadically at the middle and terminal Magdalenian, but it shows a real development only during the Epipaleolithic with the acquisition of important amount of terrestrial shell and rabbit. The small game resources are extended to the marine shell, fish and tortoise at the Mesolithic. From Solutrean to Mesolithic, the diversification of foods resources is relatively limited. During all this period, an important number of ungulates is purchased, also in the faunal spectrum dominated by the reindeer and the acquisition of small game concerned only one specie in the majority of deposits and it represents a limited amount of flesh; and the majority is supplied by ungulates.Le but de notre recherche concerne la reconstitution des environnements et des modes de subsistance des derniers chasseurs-cueilleurs de la basse vallée du Rhône et ses marges, entre le maximum glaciaire et l'optimum climatique (20-8 ka BP). Elle vise à caractériser les comportements humains à la transition Tardiglaciaire-Holocène, synchrone de la déglaciation et des forts changements environnementaux, dans une région marquée par une biogéographie particulière, avec des successions culturelles spécifiques. Dans cette perspective, notre travail s'est tout d'abord basé sur l'analyse taphonomique et archéozoologique des archéofaunes de 14 gisements du Languedoc oriental (Salpêtrière, Oullins, Valorgues, le Plaisir, Fontaine du Pila, Saut du Loup, Chazelles) et du Vaucluse (Chinchon 1 et 2, Gramari, Abri Gauthier, Vauloubeau, Les Agnels, Soubeyras), datés entre le Solutréen et le Mésolithique. De plus, un inventaire a été réalisé combinant les données archéozoologiques de l'ensemble des gisements de cette période de transition dans la région considérée, soit un total de 100 niveaux archéologiques provenant de 48 gisements. L'intégration de nos résultats à cette base de données permet de proposer un bilan diachronique régional portant sur la chrono-biogéographie des espèces animales et sur les stratégies adaptatives des différentes cultures préhistoriques face au réchauffement climatique. La chronologie de la succession des faunes froides à tempérées, bien que cohérente avec celle connue pour les autres régions françaises, est néanmoins plus précoce, avec une évolution des biomes perceptible dès la seconde moitié du Dryas I/début Bölling (apparition du sanglier, accroissement du cerf, absence du bison), en lien avec une coupure climatique importante (début du Tardiglaciaire) dès 18 ka BP en Languedoc oriental. Dès la fin du Solutréen, les modes d'acquisition des ongulés se modifient, avec le passage de spectres de chasse dominés par le renne à des spectres de chasse plus diversifiés. Dans les phases chrono-culturelles postérieures (Salpêtrien ancien au Mésolithique), les associations sont généralement composées de plusieurs espèces, avec une légère prédominance de deux ou trois espèces (cheval, cerf, sanglier, boviné). Néanmoins, l'existence de spectres plus spécialisés persiste. Au Solutréen, l'exploitation des taxons principaux (renne, cheval) est maximale, se caractérisant par la récupération des divers produits alimentaires et utilitaires (os, bois de cervidé, tendons, sabots de cheval). L'introduction des espèces de petite taille dans la diète des Hommes préhistoriques est attestée de façon sporadique dès le Magdalénien moyen et terminal, mais ne connaît son véritable essor qu'à l'Epipaléolithique, avec l'acquisition en quantité importante de la malacofaune terrestre et des lapins. Au Mésolithique cette acquisition s'étend à la malacofaune marine, aux poissons et aux tortues. Du Solutréen au Mésolithique, la diversification des ressources alimentaire est relativement limitée. Durant toute la période considéré, un nombre relativement important d'espèces d'ongulés est acquis, y compris dans les spectres plus spécialisés sur le renne, et l'acquisition des petits gibiers concerne, dans la majorité des sites, une seule espèce qui livre des quantités limitées de matière carnée ; la majorité étant fournie par les ongulés

La transformation du front national par les megretistes entre 1986 et 1999

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Révision paléontologique et analyse archéozoologique de l'Equus hydruntinus de la Baume de Valorgues (Gard)

National audienceD'un point de vue paléontologique, les vestiges fauniques de la Baume de Valorgues associent des éléments de morphologie et de proportions caractéristiques d'Equus hydruntinus, et de celles des populations les plus évoluées.La Baume de Valorgues témoigne de passages brefs et répétés de groupes humains peu nombreux motivés par l'acquisition de gibiers à la fin du printemps/début été. Les associations fauniques sont relativement diversifiées et correspondent à un milieu tempéré, peut-être assez sec en raison de la présence de l'Hydruntin. L'Hydruntin représente une ressource secondaire dans l'alimentation des Hommes préhistoriques malgré une chasse principalement axée sur ce taxon dans les phases anciennes du Valorguien. Différents stigmates (strie, point d'impact) témoignent d'une utilisation alimentaire et utilitaire des carcasses d'Hydruntin

Les derniers grands chasseurs du Languedoc

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Les derniers grands chasseurs du Languedoc

National audienceIl y a 11 500 ans, des chasseurs ont implanté leur campement au bord du Verdanson, petit ruisseau affluent du Lez, qui a toujours rythmé la vie de Montpellier. Ce groupe a laissé derrière lui un outillage en silex caractéristique de l'Épipaléolithique, des restes de faune, ainsi que de nombreux charbons de bois