9 research outputs found
Des toitures en terre crue au castrum d’Ultrère (Haut Moyen Âge, Pyrénées-Orientales) ? Faits archéologiques, origines des matériaux et comparaisons ethnoarchéologiques
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Les bâtiments à couverture de terre crue du castrum d’Ultrera (haut Moyen Âge, Pyrénées-Orientales) : première présentation
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Des vestiges de la fin de l'Antiquité et de l'époque wisigothique au lieu-dit Roubials (Estagel) et dans la plaine d'Estagel
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Rondolino, hameau de Paomia : Corse-du-Sud (2A), Cargèse: Rapport de diagnostic
Les parcelles concernées par l’ensemble des travaux se trouvent sur une partie de l’emprise de l’ancien hameau de Rondolino, sis dans l’ancienne piève de Paomia, aujourd’hui rattachée au village de Cargèse. Le lieu dit Rondolino est documenté tardivement, à la fin du XVe siècle, au travers des registres de taille.Ainsi, en 1489 (Achivo di Stato di Genova, 34, 598 D/1835,ff, 1 ,47-49 et 57-61), il apparaît avec 7 feux, en 1537 (Microfilm des archives de Gênes de la Franciscorsa (Bastia), le décompte se porte à 11 feux. Ces documents, bien que laconiques, attestent de la présence de « familles » et de la mise en culture des terres situées en retrait et en hauteur par rapport au littoral.A la fin du XVIe siècle, sous le feu « des barbaresques » qui multiplièrent les invasions sur l’île, le hameau et ceux limitrophes sont détruits et les populations, cherchant protection, sont dispersées. Moins d’un siècle plus tard, une partie des terrains est donnée à une communauté de grecs qui, fuyant devant les turcs, demandent aide et protection à la république de Gênes. Ainsi, en 1671, il est convenu entre le gouvernement génois et les grecs que ces derniers soient répartis dans « neuf villages qui se nomment : Têti, Pancome, Rondolino, Il Monte, La Giuncaggia, Virgallo, Charo, Salice et San Martino », ces lieux étant dits « capables d’abriter quatre cents familles ». Ces hameaux, abandonnés depuis longtemps, sont alors en ruines. Installés depuis 1676, la colonie grecque est chassée par les propriétaires des anciens terrains qui avaient été cédés par Gênes aux réfugiés. En 1731, ces derniers sont définitivement chassés des hauteurs, ils trouvent alors refuge à Ajaccio ou encore à Cargèse.Les résultats du diagnostic mettent en évidence lebon état de conservation des bâtiments (au nombre de 15) et des sols attenants. Mis en parallèle avec les données historiques, les éléments de datations disponibles permettent de proposer une installation primitive potentiellement dès le Moyen Âge, sans plus de précision pour cette étape. Aux XVe- XVIe siècles, l’occupation se densifie et le bâti se développe à partir et autour d’un volume primitif tout en exploitant un replat de versant localisé aux pieds et au sud-ouest du volume initial, avec la construction de bâtiments à un étage de type annexe.Toujours au XVIe siècle, les constructions s’étendent et se densifient jusqu’à englober les annexes en les rehaussant. Cette phase constructive permet de multiplier par deux les surfaces bâties.Vraisemblablement au XVIIe siècle, alors que l’îlot méridional est toujours habité, l’occupation est complétée par un semi d’édifices distincts.Dernière constatation, une étape importante se marque dans la gestion des espaces avec ce qui semble être une scission entre la partie orientale et la partie occidentale du hameau caractérisée par des fermetures de rues et d’accès à certains bâtiments
Les architectures de l’habitat fortifié d’I Stantari di u Frati è a Sora (Sartène, Corse-du-Sud)
International audienc
Les architectures de l’habitat fortifié d’I Stantari di u Frati è a Sora (Sartène, Corse-du-Sud)
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