10 research outputs found

    Dynamique de la mangrove de la région du Sud-ouest de Madagascar face aux actions anthropiques et au changement climatique. L’exemple des formations à palétuviers

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    Cette étude a pour objectifs l’identification et la cartographie des aires de répartition des mangroves de la région de Toliara dans le sud-ouest de Madagascar, le diagnostic de l’état actuel de la mangrove ainsi que sa dynamique d’évolution durant les sept dernières décennies, afin de déterminer les différents facteurs d’évolution. Pour atteindre ces objectifs, et ainsi combler l’insuffisance des connaissances de ces milieux dans cette région, deux approches ont été adoptées : la télédétection satellitaire d’une part et les recherches sur terrain  d’autre part. La télédétection se base sur l’analyse diachronique d’images Spot de 1987, 2012 et 2014, et de photographies aériennes (1949). Les résultats montrent une évolution contrastée entre progression, stabilité et régression. Les régressions sont liées à des dynamiques géomorphologiques et hydrologiques  et aussi à l’action de l’homme par coupes, feux, divagation de bétail, etc

    Mangroves of southwestern Madagascar : a complex dynamic during the last 70 years under natural and anthropogenic control

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    The semi-arid southwestern Madagascan region is characterized by mangroves part of the Indo-Pacific phytochorie domain, providing numerous ecological, economical, social and cultural functions and values. These mangroves are under great anthropogenic pressures (salt production, shrimp farming, wood collection …), enhanced by climate change driving a catena of changes of the three rivers (Onilahy, Fiherenana and Manombo) hydrological and sedimentological functioning and of the coastal dunes of the region. The recent changes of mangroves are often only considered as degradation phenomena, ignoring the resilience capacity of these environments and of the socio-economic and cultural component in the associated landscape construction. In order to assess the much more complex contemporary dynamics and recent evolution of mangrove ecosystems and coastal dunes, we have used a retrospective diachronic aerial photography (1949) and satellite images (SPOT dated 1987 and 2014) processing of 5 different mangrove sites of the region of Toliara. This remote sensing monitoring have been combined with field surveys (2013 and 2014) consisting of transects for floristic identification (Avicennia marina, Sonneratia alba, Lumnitzera racemosa, Bruguiera gymnorhiza, Ceriops tagal, Rhizophora mucronata, Xylocarpus granatum), trunk diameter measures at Breast Height (DBH), counting of dead feet, cut trees and juveniles, complemented with the characterization of the environment (hydrography, siol, anthropization ...). The results reveal contrasted evolutions of the mangrove communities of Toliara region between development (Manombo-Fitsitike and Toliara I), stability (Mouth of the Onilahy) and regression (Ambondrolava and Ankiembe), related to a complex combination of anthropogenic (cutting pressure, clearing, reforestation ...) and natural (silt, sedimentary accretion ...) factors

    "Le végétal en ville du «Sud». Spécificités et enjeux à Toliara (Madagascar)" SIFEE

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    Présentation (Poster)Les enjeux du végétal en ville, objet de nombreuses études dans les pays du Nord où ils sont intégrés dans les politiques publiques, ne sont pas une préoccupation majeure dans les villes des pays du Sud.Pourtant, les enjeux du cadre et de la qualité de vie liés au végétal dans les villes de pays du Sud, souvent chaudes, polluées, à croissance urbaine mal maîtrisée, stressantes et à forte population pauvre, y sont peut être plus importants que dans les villes plus « policées » des pays occidentaux. En effet, le végétal prodigue notamment des services écologiques de régulation thermique, de régulation des pollutions de l’air et des eaux pluviales, des services sociaux et culturels procurant des bénéfices récréatifs, esthétiques, paysagers et spirituels et des services économiques d’alimentation particulièrement adaptés aux contextes et enjeux des villes du Sud. Ces fonctions ou services écosystémiques se définissant par les bénéfices apportés par les écosystèmes aux sociétés humaines, ces enjeux sont étroitement liés à ceux du développement durable, la référence à la qualité de vie et à la durabilité étant devenue un principe normatif des politiques publiques de développement.&nbsp;Le végétal dans la ville de Toliara montre une très forte dynamique de développement privée, et un recul du végétal public. Cela traduit une profonde rupture avec le modèle colonial de développement urbain, qui reste pourtant encore celui qui sous-tend nombre de projets d’aménagement des collectivités territoriales.Dans ce contexte de délaissement de l’espace public et face au développement anarchique de la ville, la restructuration des quartiers à partir de cet espace public, et notamment à travers le végétal, pourrait être une option de développement à envisager pour Toliara. Peu coûteuse au regard des autres actions d’aménagement public classiques, elle nécessite par contre une réelle action participative. Elle se heurte cependant au problème du flux migratoire continu qui se traduit par un empiètement et une appropriation privée des espaces publics par une population rurale toujours renouvelée sans expérience de la vie urbaine.</p

    "Mangroves of southwestern Madagascar : a complex dynamic during the last 70 years under natural and anthropogenic control" 5th EcoSummit 2016 Ecological Sustainability: Engineering Change

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    Présentation (Poster)The semi-arid southwestern Madagascan region is characterized by mangroves part of the Indo-Pacific phytochorie domain, providing numerous ecological, economical, social and cultural functions and values.These mangroves are under great anthropogenic pressures (salt production, shrimp farming, wood collection …), enhanced by climate change driving a catena of changes of the three rivers (Onilahy, Fiherenana and Manombo) hydrological and sedimentological functioning and of the coastal dunes of the region.The recent changes of mangroves are often only considered as degradation phenomena, ignoring the resilience capacity of these environments and of the socio-economic and cultural component in the associated landscape construction.In order to assess the much more complex contemporary dynamics and recent evolution of mangrove ecosystems and coastal dunes, we have used a retrospective diachronic aerial photography (1949) and satellite images (SPOT dated 1987 and 2014) processing of 5 different mangrove sites of the region of Toliara. This remote sensing monitoring have been combined with field surveys (2013 and 2014) consisting of transects for floristic identification (Avicennia marina, Sonneratia alba, Lumnitzera racemosa, Bruguiera gymnorhiza, Ceriops tagal, Rhizophora mucronata, Xylocarpus granatum), trunk diameter measures at Breast Height (DBH), counting of dead feet, cut trees and juveniles, complemented with the characterization of the environment (hydrography, siol, anthropization ...).The results reveal contrasted evolutions of the mangrove communities of Toliara region between development (Manombo-Fitsitike and Toliara I), stability (Mouth of the Onilahy) and regression (Ambondrolava and Ankiembe), related to a complex combination of anthropogenic (cutting pressure, clearing, reforestation ...) and natural (silt, sedimentary accretion ...) factors.</p

    Mangroves sous pressions : quel destin pour ces écosystèmes dans le sud-ouest malgache? Cas d’Ankiembe

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    International audienceLes écosystèmes littoraux de Madagascar sont représentés par des récifs coralliens et des marais maritimes, dont 99% sont localisés à l'ouest de l'île (Tsangandrazana, 2007). &nbsp;Ces marais maritimes présentent des intérêts écologiques majeurs et vitaux pour la population du littoral car ils sont parmi les plus productifs sur terre avec une production de carbone de 2,5 gC/m2/jour (Jennerjahn et Ittekkot, 2002), aux nombreuses fonctions et valeurs majeures notamment des fonctions écologiques, socio-économiques et des fonctions d’atténuation du changement climatique.Bien que dans certaines régions du monde les mangroves continuent à être des forêts très étendues (Spalding, 1998; Alongi, 2002; Nagelkerken et al., 2015), la grande richesse des écosystèmes de mangroves en fait des milieux intensément exploités, les soumettant à de fortes pressions à la fois naturelles et anthropiques (Giri et al., 2015). &nbsp;L’objectif est de montrer dans la mangrove d’Ankiembe, la part de ces différents facteurs de pressions à partir d’une approche combinant des relevés et enquêtes sur terrain, la télédétection satellitaire et le SIG. &nbsp;En effet, la spatialisation et le suivi diachronique de la mangrove d’Ankiembe montrent une dynamique complexe indiquant des facteurs d’évolution variés.A Ankiembe, les mangroves sont soumises à d’importantes pressions anthropiques liées à la coupe, l’exploitation illicite et abusive, l’exploitation à des fins commerciales des crabes, l’élevage et la divagation des animaux, le dépôt d’ordures, le déversement d’hydrocarbures et de ses produits dérivés, l’extension des aménagements salicoles, … &nbsp;Néanmoins, si ces pressions se traduisent localement par des régressions, elles ne sont pas systématiquement linéaires dans le temps, et on observe aussi des extensions ou des recolonisations.La connaissance de ces pressions et dynamiques d’évolution sur plus de 50 ans est très importante puisqu’elle permet l’identification des éléments qui sont indispensables pour proposer des solutions durables et adéquates afin de protéger et conserver ces écosystèmes.</p

    Dynamique récente et modèles d&#039;évolution des mangroves de la région de Toliara-Madagascar (cas de Manombo-Fitsitike)

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    Les mangroves sont des écosystèmes parmi les plus productifs en biomasse, aux nombreuses fonctions et valeurs majeures. Cette richesse en fait des milieux intensément exploités ce qui se traduit par leur régression rapide à Madagascar notamment. L’objectif est de mettre en évidence par télédétection satellitaire et terrain les caractéristiques des mangroves de la région de Toliara (Madagascar) et leurs dynamiques d’évolution passées faisant la part des changements climatiques et des pressions anthropiques. A partir des paramètres d’évolution identifiés, on définira des scénarios d’évolution future et de gestion des mangroves adaptés à ces contextes

    Transitions agraires au sud de Madagascar : résilience et viabilité, deux facettes de la conservation : actes du séminaire de synthèse du projet FPPSM

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    Dans la forêt de Mikea (sud-ouest de Madagascar), les ignames sauvages du genre Dioscorea sont l'aliment de base de la population autochtone. La réduction de la couverture forestière liée à la culture sur abattis-brûlis et la part accrue des ignames dans la diète alimentaire ont des impacts sur leur abondance et leurs lieux de prélèvements. Afin d'étudier les facteurs régissant la répartition des ignames sauvages dans la forêt de Mikea, leurs profils écologiques ont été établis à l'aide de 79 relevés phytosociologiques de 20 m x 20 m répartis dans des zones floristiques homogènes de différents types de végétation (forêt, savane, recrû arbustif et recrû herbacé identifiés par AFC) s'établissant sur différents types de sols: ErgI (sable roux), ErgII (sable roux clair) et dalles calcaires. Neuf descripteurs sont été retenus : type de sol, âge de la jachère, type de végétation, usage, recouvrement des litières, recouvrement des herbacées, hauteur moyenne des ligneux, recouvrement des ligneux, recouvrement global de la végétation. L'inventaire a porté sur 955 individus d'ignames qui se répartissent en 6 espèces. Ce sont les recrûs arbustifs (70 %) qui ont abrité le plus d'espèces d'ignames. D. bemandry (Babo) est l'espèce la plus fréquente (34,2 %), suivie de D. maciba (Ovy) avec 20,2 %, D. ovinala (Angily) avec 16,4 % et D. soso (11,4 %). Dioscorea sp. (Balo) et Dioscorea bemarivensis (Trengitrengy) sont les espèces les moins fréquentes avec respectivement 5 % et 1,2 %. Le traitement des variables phytoécologiques a permis de hiérarchiser les variables du milieu en fonction de leur pouvoir discriminant et de leurs relations avec les groupements végétaux. Le type de sol, l'âge de la jachère et le type de végétation se présentent comme les descripteurs les plus efficaces de la répartition des espèces de Dioscorea dans la zone d'étude. Chacune des 6 espèces de Dioscorea recensées a ses préférences : Dioscorea soso, pour les dalles calcaires, D. maciba, D. bemandry et D. bemarivensis, pour les sables roux. Cette dernière espèce a une préférence pour une zone assez dégradée et ouverte
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