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    De l'expression à l'expressivité en morphologie: analyse comparée de la dérivation verbale en zande et en nzakala

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    International audienceUbangi languages have CV(V) verbs. Most of these languages have longer verbs which can be identified, either synchronically or in fossil state, as derivates of CV(V) verbs. The verb derivation suffixes in the Zande group constitute one of the best developed and most productive systems in the Ubangi branch. This paper attempts to discern the original meaning of these suffixes through internal reconstruction and comparison, and to understand how they helped to increase the proportion of verb roots with two or more vowel nuclei in the lexicons of the languages involved.Les langues oubanguiennes ont de verbes de forme CV(V). Dans la plupart de ces langues, certains lexèmes verbaux plus long sont identifiables, synchroniquement ou à manière de vestige, comme des dérivés de verbes CV(V). Les systèmes des suffixes de dérivation verbale dans les langues du groupe zande se trouvent parmi les plus développés et les plus productifs de la branche oubanguienne. Ce travail tente de cerner, par comparaison et par reconstruction interne, la valeur sémantique originelle de ces suffixes, et de comprendre comment ceux-ci ont pu contribuer à l'augmentation de la proportion de racines verbales à deux noyaux vocaliques ou plus dans les lexiques des langues concernées

    Une base de données informatisée transdisciplinaire de la flore : un outil pour l'étude du lien nature-société

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    International audienceCet article rend compte d'une collaboration entre linguistes et phytoécologues visant à créer une base de données informatisées concernant la flore chez les Seme, une population de la province du Kénédougou au Burkina Faso dont la langue est classée dans l'ensemble kru de la famille Niger- Congo. Cette base est conçue comme un outil polyvalent qui fournit à l'utilisateur un accès : (i) à l'identification des espèces par nomenclature botanique, appuyée par des liens à des sources d'information détaillée, (ii) à la dénomination en langue avec découpage en unités significatives et renvois aux entrées complémentaires pertinentes, (iii) à un premier aperçu des croyances et usages les plus courants associés à chaque espèce (iv) et à des documents écrits ou sonores permettant de vérifier ou d'approfondir les données rapportées. Une étude de cette langue a été entamée, fondée sur les études antérieures de Kotalama Traoré (1984, 1985) et sur une base de données établie par le centre missionnaire Africa Inter-Mennonite Mission (AIMM) implanté à Orodara et à Tin. Nos propres données ont été recueillies en questionnant sur les usages anciens et actuels des plantes des personnes de différents âges dans diverses localités au cours d'entretiens semi-structurés et en recherchant sur le terrain les plantes citées pour identification. L'exploitation de notre base doit permettre à terme d'évaluer la manière dont la biodiversité végétale et le patrimoine que constituent les savoirs locaux associés ont évolué depuis une cinquantaine d'années environ, pendant lesquelles les usages ancestraux des plantes se sont modifiés de façon rapide. Elle offre ainsi des éléments pour un observatoire de la flore et des savoirs locaux face au changement climatique et social

    Holomorphic functions on complex Banach lattices

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    We introduce and study the algebraic, analytic and lattice properties of regular homogeneous polynomials and holomorphic functions on complex Banach lattices. We show that the theory of power series with regular terms is closer to the theory of functions of several complex variables than the theory of holomorphic functions on Banach spaces. We extend the concept of the Bohr radius to Banach lattices and show that it provides us with a lower bound for the ratio between the radius of regular convergence and the radius of convergence of a regular holomorphic function. This allows us to show that the radius of regular convergence coincides with the radius of convergence for holomorphic functions on finite dimensional spaces and orthogonally additive holomorphic functions but that these radii can be radically different on â„“p\ell_p for p>1p>1

    A Linguistic Sketch of Tiba (GĂ )

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    International audienceTiba (Gà) is an Adamawa language spoken by a small number of inhabitants of Adamawa State, Nigeria. This sketch, based on a single week of intensive study, is composed of two parts: the first shows cognacy in Southwestern Adamawa and the surrounding Chamba-Daka language (in which Tiba speakers are bilingual) for nouns among those cited by Meek (1931), and lists a number of roots which seem to be unique to Tiba. From these data, it can be concluded that Tiba belongs to the Adamawa branch, has close lexical relations with neigboring languages in the Mumuye-Yendang subgroup, and may have massively imported lexical material from Chamba-Daka. Part II gives tentative conclusions with regard to phonology (including the presence of postnasalized consonants as in Mumuye and a nine-vowel system including two rounded front vowels), tonology (three levels with downstep and grammatical sandhi), pronominals, morphology (noun classification and verb inflection and derivation), and grammatical marking (word order and proposition markers). This part ends with a full list of the lexical items recorded. Bibliographical reference Meek, Charles Kingsley, 1931: Tribal Studies in Northern Nigeria, 2 vols., London: Kegan Paul.Le tiba (gà) est une langue adamaoua parlée par un petit nombre de locuteurs habitant l'Adamawa State au Nigéria. Cette esquisse, résultat d'une seule semaine d'enquête intensive, est composée de deux parties : la première présente les correspondances lexicales observées avec les langues adamaoua du sud-ouest, ainsi que la langue tchamba-daka parlée tout autour du tiba et par les Tiba eux-mêmes, parmi les nominaux relevés par Meek (1931). Certaines racines qui semblent n'être présentes qu'en tiba sont également citées. Ces données permettent de conclure à l'appartence du tiba à la branche adamaoua et de constater ses rapports étroits avec les langues avoisinantes du sous-groupe mumuye-yendang. Elles font état également d'un possible apport lexical massif du tchamba-daka. La seconde partie présente des conclusions provisoires concernant la phonologie (dont l'existence de consonnes postnasalisées comme en mumuye et d'un système à neuf voyelles dont deux antérieures arrondies), la tonologie (système à trois niveaux avec faille et alterance grammaticale), les pronominaux, la morphologie (classification nominale, flexion et dérivation verbale) et les marqueurs grammaticaux (marqueurs de proposition et ordre des mots). Une liste complète du lexique recueilli achève cette partie. Référence bibliographique Meek, Charles Kingsley, 1931: Tribal Studies in Northern Nigeria, 2 vols., London: Kegan Paul

    Effect of Rosuvastatin on Acute Kidney Injury in Sepsis-Associated Acute Respiratory Distress Syndrome.

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    Background:Acute kidney injury (AKI) commonly occurs in patients with sepsis and acute respiratory distress syndrome (ARDS). Objective:To investigate whether statin treatment is protective against AKI in sepsis-associated ARDS. Design:Secondary analysis of data from Statins for Acutely Injured Lungs in Sepsis (SAILS), a randomized controlled trial that tested the impact of rosuvastatin therapy on mortality in patients with sepsis-associated ARDS. Setting:44 hospitals in the National Heart, Lung, and Blood Institute ARDS Clinical Trials Network. Patients:644 of 745 participants in SAILS who had available baseline serum creatinine data and who were not on chronic dialysis. Measurements:Our primary outcome was AKI defined using the Kidney Disease Improving Global Outcomes creatinine criteria. Randomization to rosuvastatin vs placebo was the primary predictor. Additional covariates include demographics, ARDS etiology, and severity of illness. Methods:We used multivariable logistic regression to analyze AKI outcomes in 511 individuals without AKI at randomization, and 93 with stage 1 AKI at randomization. Results:Among individuals without AKI at randomization, rosuvastatin treatment did not change the risk of AKI (adjusted odds ratio: 0.99, 95% confidence interval [CI]: 0.67-1.44). Among those with preexisting stage 1 AKI, rosuvastatin treatment was associated with an increased risk of worsening AKI (adjusted odds ratio: 3.06, 95% CI: 1.14-8.22). When serum creatinine was adjusted for cumulative fluid balance among those with preexisting stage 1 AKI, rosuvastatin was no longer associated worsening AKI (adjusted odds ratio: 1.85, 95% CI: 0.70-4.84). Limitations:Sample size, lack of urine output data, and prehospitalization baseline creatinine. Conclusion:Treatment with rosuvastatin in patients with sepsis-associated ARDS did not protect against de novo AKI or worsening of preexisting AKI

    The Labor Market Experience of Engineers in North America

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    Bien des motifs, qui vont des valeurs qu'ils incarnent au rôle qui leur est dévolu dans la croissance économique, ont incité les spécialistes des relations professionnelles à s'intéresser aux catégories de salariés de haute qualification, ingénieurs et hommes de science principalement. Aussi les études sur cette question se sont-elles multipliées au cours des derniers dix ans. Mais, toutefois, on les a presque toujours présentées dans une optique étroite qui ne faisait guère de place à la perspective historique et à l'évolution d'ensemble. Les travaux destinés à éclairer les changements survenus dans le temps et les variations d'un pays à l'autre sont peu nombreux. De plus, l'analyse s'avère parfois contradictoire. Les uns parlent de pénurie de main-d'oeuvre ; d'autres, d'excédent.À la lumière de ce qui précède, nous avons fait une étude comparative des expériences vécues par les ingénieurs du Canada et des États-Unis sur les divers marchés du travail. Nous espérons pouvoir en faire bientôt autant pour les scientifiques. Nous avons considéré les sujets suivants : ( 1 ) l'arrière-plan de la scolarité ; (2) l'état de l'offre et de la demande; (3) la répartition et l'étalement; (4) les traitements ; (5) la mobilité et les migrations ; et (6) l'utilisation. Les résultats se fondent à la fois sur la recherche de première et de seconde main, y compris les thèses de doctorat des auteurs.Trois caractéristiques communes fondamentales se retrouvent chez les ingénieurs diplômés tant canadiens qu'américains. Celles-ci donnent des indices très nets en ce qui concerne le choix de cette discipline. D'abord, plus que pour les autres diplômés d'université, il y a de bonnes chances que ces hommes — il y a peu de femmes parmi les diplômés en génie — soient fils d'ouvriers qualifiés ou d'apparentés. De plus, les diplômés en génie donnent l'impression d'être ambitieux et intelligents, d'avoir des centres d'intérêt variés. Enfin, ils voient dans leur formation d'ingénieur une préparation appropriée et rigoureuse menant à une grande diversité d'emplois. L'interaction des facteurs précédents débouche sur une insuffisance de forte motivation dans le choix d'une carrière ou d'une vocation vraiment marquée. Si la satisfaction laisse à désirer au plan technique, le diplômé en génie n'hésitera pas à chercher ailleurs, souvent du côté des carrières administratives.Depuis 1900, tant au Canada qu'aux États-Unis, le nombre des ingénieurs s'est accru plus rapidement que la population, que la main-d'oeuvre et que les autres travailleurs professionnels en général. Pendant cette période, l'immigration a joué un rôle plus marqué au Canada qu'aux États-Unis quand il s'est agi de répondre à la demande. De même, il y a beaucoup plus d'ingénieurs canadiens que d'ingénieurs américains qui détiennent un diplôme collégial. Ces divergences peuvent s'expliquer par des politiques d'immigration et des concepts statistiques différents, la rapidité des changements techniques et l'accession des sans-diplôme à la profession.Les éléments déterminants de la demande d'ingénieurs se ressemblent d'un pays à l'autre. Les changements dans la structure économique ont joué un rôle prédominant ici comme là-bas. Les industries qui avaient et ont toujours le plus recours au savoir de l'ingénieur se trouvent être celles qui se développent le plus vite, du moins jusqu'à maintenant. En réalité, la demande ne provient que d'un nombre de sources relativement restreintes : les industries chimiques et électriques, certaines entreprises d'utilité publique, le gouvernement fédéral et quelques institutions appartenant au secteur tertiaire.Une analyse sommaire de la demande d'ingénieurs entre 1930 et 1960 indique que l'offre l'emportait dans les deux économies durant les années '30 et '40. Au cours des années '50 et au début des années '60, grâce à l'expansion de l'une et de l'autre dans le domaine technique, la situation s'est inversée. L'écart paraît assez tranché pour parler d'excédent dans les deux premières décennies et de pénurie par après. Les rapports provisoires des recensements laissent voir que l'équilibre s'établit à peu près entre l'offre et la demande dans les deux pays vers la fin des années '60.D'une façon générale, il y a beaucoup plus de ressemblance que de différence dans la répartition des ingénieurs dans l'un et l'autre pays, qu'il s'agisse de la concentration territoriale ou industrielle ou de la spécialité (génie civil, génie électrique, etc). À cause des besoins de l'industrie et des sociétés, les divergences sont beaucoup plus accusées quand il s'agit du premier emploi. Il ne fait pas de doute que la spécialisation des ingénieurs américains et le rôle relativement important qu'ils jouent dans les travaux de recherches et de développement constituent un double avantage. Par ailleurs, pour les ingénieurs canadiens diplômés, la recherche et le développement reste une activité de départ attrayante, mais elle est insaisissable.Comparés à l'ensemble, les traitements des ingénieurs ont baissé aux États-Unis et au Canada entre 1930 et 1950, mais, depuis la demie du siècle, ils ont pris une courbe ascendante et même dépassé le taux de croissance de rémunération de toutes les autres catégories de salariés. Depuis 1950, le pourcentage annuel du taux d'accroissement des salaires parmi les ingénieurs s'établit entre 4 et 9 pour cent par année tant au Canada qu'aux États-Unis, ceux des débutants dans la carrière s'élevant beaucoup plus rapidement que ceux des ingénieurs d'expérience. Reflet dela demande et d'un éventail plus grand de choix, c'est chez les débutants que la disparité dans les salaires est la plus prononcée entre les deux pays. Résultat jusqu'ici : un nombre important de jeunes ingénieurs canadiens émigrent aux États-Unis pour revenir plus tard quand ils ont pris de l'âge.Dans l'un et dans l'autre pays, les ingénieurs diplômés ont tendance à s'orienter vers les carrières administratives. Cette tendance est plus forte au Canada où la spécialisation offre moins de choix et où les ingénieurs subissent moins la concurrence des diplômés en sciences de l'administration. Les ingénieurs diplômés canadiens sont tout aussi mobiles que leurs collègues américains. Les jeunes ingénieurs changent en moyenne deux fois d'emploi tous les dix ans sur le marché du travail. Le taux de mobilité décroît avec l'âge, mais plus lentement que parmi les cols bleus. Les occasions de changer de travail ou de fonction à l'intérieur même des sociétés deviennent plus nombreuses et, souvent, elles freinent les déplacements d'un employeur à l'autre. Le chômage ne fait pas problème et, en dépit des coupures dans les contrats de la Défense aux États-Unis, vues en longue période, les perspectives d'emploi pour les ingénieurs sont bonnes. La tendance à l'immigration d'un côté à l'autre de la frontière se continuera. Jusqu'ici, des considérations d'ordre économique sont principalement à la source des mutations d'emploi et de l'immigration, mais on décèle également d'autres facteurs.L'éventail des postes occupés par les ingénieurs reflète les caractères de leur personnalité, leur formation scolaire et leurs expériences professionnelles. Si l'on considère l'élasticité du marché du travail comme critère d'une saine utilisation, il y a plusieurs indices encourageants : liberté de déplacement, grande amplitude de déplacement, présence d'une grande diversité d'emploi, adaptation aux conditions économiques et fréquemment, augmentation de salaire dès la mutation. D'une façon générale, les exigences de la fonction et les qualifications individuelles s'équilibrent bien. Mais que les employeurs réclament la possession d'un diplôme dans une spécialité, c'est quelque peu manquer de réalisme et se montrer faussement exigeant, surtout si l'on considère la proportion des ingénieurs diplômés qui déclarent n'utiliser que leurs connaissances de base dans leur travail.Les États-Unis, dont l'industrie est diverisfiée et avancée, peuvent offrir un meilleur choix aux ingénieurs qui recherchent un milieu de travail spécialisé et une activité professionnelle déterminée. Mais cette situation comporte comme conséquences le danger d'une spécialisation trop poussée et la possibilité de chômage. Les ingénieurs diplômés canadiens ont moins d'occasions de travailler toujours dans la branche de leur spécialité, mais ils trouvent à utiliser fort bien leur formation universitaire de base. On remarque que, dans les deux pays, à mesure que le temps passe, il y a progrès en ce qui concerne l'utilisation des connaissances en génie. Aussi, la majorité des ingénieurs diplômés estiment leur profession et ne se font pas faute de la recommander à qui veut poursuivre une carrière intéressante.The authors have undertaken a major project which they envision ultimately as an on-going analysis of the labor market behavior of technical and scientific manpower in highly developed economies. Their paper represents a first step in this direction

    The Erosion Prediction Impact on Current Hall Thruster Model Development

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    Peer Reviewedhttp://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/76124/1/AIAA-2008-5087-712.pd

    SARS-CoV replication and pathogenesis in an in vitro model of the human conducting airway epithelium

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    SARS coronavirus (SARS-CoV) emerged in 2002 as an important cause of severe lower respiratory tract infection in humans and in vitro models of the lung are needed to elucidate cellular targets and the consequences of viral infection. The severe and sudden onset of symptoms, resulting in an atypical pneumonia with dry cough and persistent high fever in cases of severe acute respiratory virus brought to light the importance of coronaviruses as potentially lethal human pathogens and the identification of several zoonotic reservoirs has made the reemergence of new strains and future epidemics all the more possible. In this chapter, we describe the pathology of SARS-CoV infection in humans and explore the use of two models of the human conducting airway to develop a better understanding of the replication and pathogenesis of SARS-CoV in relevant in vitro systems. The first culture model is a human bronchial epithelial cell line Calu3 that can be inoculated by viruses either as a non-polarized monolayer of cells or polarized cells with tight junctions and microvilli. The second model system, derived from primary cells isolated from human airway epithelium and grown on Transwells, form a pseudostratified mucociliary epithelium that recapitulates the morphological and physiological features of the human conducting airway in vivo. Experimental results using these lung epithelial cell models demonstrate that in contrast to the pathology reported in late stage cases SARS-CoV replicates to high titers in epithelial cells of the conducting airway. The SARS-CoV receptor, human angiotensin 1 converting enzyme 2 (hACE2), was detected exclusively on the apical surface of cells in polarized Calu3 cells and human airway epithelial cultures (HAE), indicating that hACE2 was accessible by SARS-CoV after airway lumenal delivery. Furthermore, in HAE, hACE2 was exclusively localized to ciliated airway epithelial cells. In support of the hACE2 localization data, the most productive route of inoculation and progeny virion egress in both polarized Calu3 and ciliated cells of HAE was the apical surface suggesting mechanisms to release large quantities of virus into the lumen of the human lung. Preincubation of the apical surface of cultures with antisera directed against hACE2 reduced viral titers by 2 logs while antisera against DC-SIGN/DC-SIGNR did not reduce viral replication levels suggesting that hACE2 is the primary receptor for entry of SARS-CoV into the ciliated cells of HAE cultures. To assess infectivity in ciliated airway cultures derived from susceptible animal species we generated a recombinant SARS-CoV by deletion of open reading frame 7a/7b (ORF 7a/b) and insertion of the green fluorescent protein (GFP) resulting in SARS-CoV GFP. SARS-CoV GFP replicated to similar titers as wild type viruses in Vero E6, MA104, and CaCo2 cells. In addition, SARS-CoV replication in airway epithelial cultures generated from Golden Syrian hamster tracheas reached similar titers to the human cultures by 72 hours post infection. Efficient SARS-CoV infection of ciliated cell-types in HAE provides a useful in vitro model of human lung origin to study characteristics of SARS-CoV replication and pathogenesis

    Using Abrupt Changes in Magnetic Susceptibility within Type-II Superconductors to Explore Global Decoherence Phenomena

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    A phenomenon of a periodic staircase of macroscopic jumps in the admitted magnetic field has been observed, as the magnitude of an externally applied magnetic field is smoothly increased or decreased upon a superconducting (SC) loop of type II niobium-titanium wire which is coated with a non-superconducting layer of copper. Large temperature spikes were observed to occur simultaneously with the jumps, suggesting brief transitions to the normal state, caused by en masse motions of Abrikosov vortices. An experiment that exploits this phenomenon to explore the global decoherence of a large superconducting system will be discussed, and preliminary data will be presented. Though further experimentation is required to determine the actual decoherence rate across the superconducting system, multiple classical processes are ruled out, suggesting that jumps in magnetic flux are fully quantum mechanical processes which may correspond to large group velocities within the global Cooper pair wavefunction.Comment: 13 pages, 4 figures, part of proceedings for FQMT 2011 conference in Prague, Czech Republi
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