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Regional Benchmarking of the fruit and vegetable supply chains in the context of the Euro-Mediterranean free trade area
Agribusiness, International Relations/Trade,
Pourquoi et comment l’Europe doit donner une priorité forte à l’agroalimentaire
L’auteur défend l’idée que l’agroalimentaire, pour l’Europe, doit constituer une priorité politique en raison d’une compétence distinctive mondiale fondée sur des facteurs à la fois économiques, sociaux et culturels. Le nouveau système alimentaire devrait être basé non plus sur l’envergure, mais sur la proximité. La chimie verte doit s’envisager, en Europe, comme une activité périphérique de valorisation de co-produits de l’agriculture au sens large, et non comme une nouvelle industrie lourde de substitution à la pétrochimie.The author defends the idea that agri-food must be a political priority in Europe, considering a worldwide distinctive competence based on economic, social and cultural factors. The new food system should no longer be based on breadth but on proximity. Green chemistry in Europe must broadly be foreseen as a peripheral activity enhancing agricultural co-products, not as a new heavy industry substitute for petrochemical
Les pays méditerranéens et le marché mondial des produits agroalimentaires : le cas des fruits et légumes ou l’impératif de la solidarité
L’article Ă©tablit le diagnostic de l’agriculture mĂ©diterranĂ©enne, notamment dans les fruits et lĂ©gumes qui sont stratĂ©giques pour l’agriculture de cette rĂ©gion, et montre les risques d’une libĂ©raÂlisation « sèche » des Ă©changes agricoles dans le cadre de la zone de libre-Ă©change prĂ©vue en 2010 dans l’espace Euromed. L’agriculture mĂ©diterranĂ©enne est en pleine incertitude : la possible disparition de la PAC après 2013 obscurcit l’horizon de l’agriculture de l’Europe mĂ©diterranĂ©enne, qui bĂ©nĂ©ficiait dĂ©jĂ bien peu de ses subventions ; la concurrence s’intensifie entre rive nord et rive sud, et mĂŞme entre pays du Sud ; au Sud en gĂ©nĂ©ral, la faiblesse de la productivitĂ© agricole fait craindre une dĂ©stabilisation majeure Ă mesure que la libĂ©ralisation des Ă©changes agricoles accĂ©lĂ©rera l’exode rural. Enfin, et mĂŞme si la prise de conscience n’en est pas encore claire du fait du repliement des prĂ©occupations des diffĂ©rents agriculteurs de la rĂ©gion, la mondialisation des Ă©changes agricoles fait arriver en Europe des concurrents de plus en plus lointains, y compris pour des produits « mĂ©diterranĂ©ens » typiques. Face Ă la dĂ©graÂdation des positions commerciales internationales des agriculÂtures mĂ©diterranĂ©ennes de la rive nord comme de la rive sud, l’auteur en appelle Ă la dĂ©finition d’une politique commune.This paper draws the balance sheet of the Mediterranean agriculture. It is focused on the production of fruits and vegetables which is strateÂgic in the economic structure of this region. It puts the stress on the danger of a brutal liberalisation of trade exchanges in the framework of the future Euromediterranean free trade area (2010). The Mediterranean agriculture is in a period of uncertainty : the possible end of the common agricultural policy in 2013 darkens the future of the agriculture of the Mediterranean regions of the European Union ; the competition between the north and the south banks of the Mediterranean is growing, even between the countries of the Southern bank ; on the South bank, the agricultural sector, which is already weak because of its low productivity, will be destabilized by the liberalisation of the commercial exchanges which will certainly strengthen the depoÂpulation of rural areas. Besides, although farmers are not aware of that yet, the process of globalisation allows the emergence of new competitors who are also able to produce typical Mediterranean products. According to the author of this paper, the relevant response to the risk of economic deterioration faced by the Mediterranean agriculture is in the definition and the implementation of a common policy encompasÂsing the two banks of the Mediterranean Sea
Globalisation du marché international du vin et restructuration de l'offre
Le marché du vin a connu, dans les 30 dernières années, d'importantes mutations avec un effondrement de la consommation par tête dans les pays producteurs historiques du sud de l'Europe et l'émergence de nouveaux acteurs en Amérique et en Océanie. Il en est résulté un écart structurel entre l'offre et la demande, générateur d'instabilité des prix et des revenus vitivinicoles, principalement dans l'Union européenne et, plus récemment, en Australie. Ce mouvement s'accompagne d'une restructuration de l'offre avec l'émergence d'un oligopole à franges 1, déjà observé dans d'autres secteurs de l'agroalimentaire. Un groupe dominant de puissantes firmes multinationales se met en place, basé sur une stratégie d'envergure, de forte marketisation des produits et de captation de réseaux de distribution. Cette stratégie trouve ses ressources dans une financiarisation croissante de la gouvernance des firmes. Elle interpelle les pouvoirs publics, en particulier européens, pour une réforme du cadre institutionnel sectoriel.
Les multinationales dans le système alimentaire
National audienceL’oligopole agro-alimentaire mondial, se traduit par un pouvoir de marché considérable d’une quarantaine d’entreprises qui produisent, transforment ou distribuent. Un modèle alternatif doit se fonder sur la proximité
L'insécurité alimentaire : un risque maîtrisable ?
Série "Systèmes agroalimentaires", AG, n° 29National audienc
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