8 research outputs found

    Celebrating the Suppression of the North-West Resistance of 1885: The Toronto Press and the Militia Volunteers

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    This article examines the coverage that Toronto newspapers and illustrated press gave to the city’s support in 1885 for the mobilization of Canada’s citizen soldiers to suppress the resistance in the North-West. It argues that the Toronto press rhetorically constructed and directly fostered the massive public occupation of city streets when local boys left for the North-West and Volunteers returned to the city. The press presented a story about the vigorous suppression of rebels and re-establishment of law and order, as well as public admiration for the patriotism, order, discipline, and duty shown by Canada’s part-time soldiers. Yet simultaneously the press made it a story of the militia myth in action, the people’s power that lay behind the state and the military, and the strength and resolve of ordinary, local citizens who donned the uniforms of Volunteer militia regiments and risked their lives to keep their country safe.Le présent article examine la couverture que les journaux et la presse illustrée de Toronto ont faite du soutien accordé par la ville à la mobilisation de soldats citoyens canadiens pour réprimer la résistance au Nord-Ouest en 1885. L’auteur postule que la presse torontoise a construit de façon rhétorique et a même directement favorisé la vaste occupation publique des rues de la ville au départ des jeunes hommes pour le Nord-Ouest et au retour des volontaires. La presse a diffusé le récit de la vigoureuse suppression des rebelles et du rétablissement de la loi et de l’ordre, en plus de vanter l’admiration publique du patriotisme, de l’ordre, de la discipline et du devoir exhibés par les soldats canadiens à temps partiel. Or, en même temps, elle en a fait l’histoire du mythe milicien en action, du pouvoir de la population à l’appui de l’État et de l’armée, ainsi que de la force et de la détermination des citoyens ordinaires prompts à porter l’uniforme des volontaires de la milice et à risquer leur vie pour défendre le pays

    Motley Crowds and Splendid Assemblies: Press Depictions of Election Culture in Mid-Victorian Toronto

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    This article explores how local newspapers depicted the election culture of parliamentary campaigns in mid-Victorian Toronto. Here “election culture” refers to the practices, performances, and often ritualized behaviour of people in the public sphere who attended meetings and gathered in streets during and immediately after election campaigns. The city’s highly partisan newspapers glowingly represented favoured candidates’ campaigns while denigrating those of their opponents, and the press often presented elections as fiercely contested clashes in streets and meeting halls. Newspapers, elsewhere presented as constitutive of deliberative democracy, are here seen to have reinforced models of unrestrained, hot-headed masculine behaviour in the public sphere.Comment les journaux locaux dépeignaient-ils les moeurs électorales durant les campagnes parlementaires à Toronto au milieu de l’époque victorienne ? Tel est l’objet du présent article. Par « moeurs électorales », on entend les pratiques, les conduites et le comportement souvent ritualisé du public qui assistait aux réunions et se rassemblait dans les rues pendant les campagnes électorales et immédiatement après. Hautement partisans, les journaux de la ville encensaient la campagne de leurs candidats favoris tout en dénigrant celle de leurs adversaires, et la presse décrivait souvent les élections comme des affrontements brutaux dansles rues et les salles de réunion. Généralement présentés ailleurs comme des éléments constitutifs de la démocratie délibérative, les journaux paraissent ici avoir nourri des modèles de comportement masculin impétueux et débridé dans la sphère publique

    In the Bush: The Changing World of Work in Ontario's Pulpwood Logging Industry during the Twentieth Century

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    By examining the changing world of work for woods employees of Ontario's pulp and paper companies during the twentieth century, this paper attempts to place the history of the material culture of the Ontario logging industry in its geographical and social contexts. Throughout the twentieth century, factors related to the natural environment have provided a constant challenge to the pulp and paper corporations, which have never enjoyed as much control over the production process as has been possible in indoor mill conditions. Nevertheless, the companies have continually struggled to find more effective ways of attracting labour to remote worksites, adapting technologies to northern bush conditions, and deploying these workers and techniques in ways that maximize productivity and enable companies to compete in international paper markets. At the same time, woodsworkers have also played an important role in shaping the history of labour process transformations. Résumé Cet article tente de replacer l'histoire de la culture matérielle de l'industrie forestière de l'Ontario dans son contexte géographique et social, par une étude des changements survenus dans le milieu de travail des employés au service des compagnies ontariennes de pâtes et papier, au cours du XXe siècle. Pendant tout le XXe siècle, des facteurs rattachés au milieu naturel n'ont cessé déposer des problèmes aux compagnies de pâtes et papier qui n'ont jamais pu exercer à l'extérieur un contrôle aussi serré du processus de production qu'à l'intérieur des usines mêmes. Néanmoins, les compagnies se sont continuellement efforcées de trouver des méthodes plus efficaces pour attirer les travailleurs dans des endroits éloignés, adapter les techniques d'exploitation à la forêt boréale et employer ces travailleurs et ces techniques de façon à accroître au maximum la productivité et à soutenir la concurrence sur le marché international. Les travailleurs de l'industrie forestière ont, en même temps, largement contribué à façonner l'histoire des méthodes de travail

    Woodsworkers and the Mechanization of the Pulpwood Logging Industry of Northern Ontario, 1950‑1970

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    En 1950, les méthodes de travail dans l'industrie de la coupe du bois dans le Nord de l'Ontario ressemblaient fort à ce qui s'était pratiqué un siècle auparavant. Si les scieries et les usines de pâte à papier s'étaient grandement modernisées, le travail en forêt — abattre l'arbre, le couper et le sortir de la forêt — pour sa part, était encore effectué de la même façon qu'au siècle précédent. L'abondance de la main-d'oeuvre et les faibles coûts d'exploitation ne justifiaient nullement, d'ailleurs, un besoin de changement dans ce domaine. Dans les décennies 1950 et I960, toutefois, les changements dans les techniques s'y multiplièrent rapidement et transformèrent considérablement le travail des bûcherons.L'auteur examine ici le processus et l'impact de la mécanisation de même que les réactions des travailleurs à ces diverses améliorations. Il appert, de fait, que tout au long de cette période de grandes transformations, les bûcherons n'ont pas seulement été affectés par les décisions stratégiques prises par la direction des compagnies d'exploitation mais qu'ils ont joué une part active, bien que souvent inconsciente, dans la mise en place de nouvelles techniques

    A Victorian Abortionist on Trial: “Old Doc Andrews” in Toronto

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    Ransom J. Andrews, a career abortionist in Toronto, stood trial for procuring an abortion in 1885 and nine years later was tried for murder because the Crown alleged he had caused the death of a young woman by performing an abortion on her. The two cases provide a window on the usually hidden social history of abortion in Victorian Canada. Toronto newspapers sensationalized the cases, shaping narratives and interesting readers by depicting the cases as melodramas with such stock characters as the evil abortionist, conniving seducer, and vulnerable single woman. Press coverage of the cases was potentially disastrous not only for Doc Andrews, who faced serious jail time or execution, but also for the women and their families, who saw intimate sexual matters splashed across the front pages of city dailies.Ransom J. Andrews, avorteur de carrière à Toronto, a subi un procès pour avoir procuré un avortement à une femme en 1885. Neuf ans plus tard, il a été poursuivi pour meurtre, la Couronne ayant allégué qu’il avait causé la mort d’une jeune femme en pratiquant un avortement sur elle. Ces deux affaires ouvrent une fenêtre sur l’histoire sociale de l’avortement au Canada à l’époque victorienne, qui est habituellement dissimulée. Les journaux de Toronto ont eu recours au sensationnalisme, façonnant des récits et intéressant les lecteurs en décrivant les cas comme des mélodrames mettant en scène des personnages de base tels que le méchant avorteur, le séducteur sournois et la femme célibataire vulnérable. La couverture médiatique de ces affaires était potentiellement désastreuse non seulement pour le Doc Andrews, qui risquait une grave peine de prison ou l’exécution, mais aussi pour les femmes et leurs familles, qui ont vu des questions sexuelles intimes étalées à la une des quotidiens de la ville
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