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    Métastases cutanées d’un carcinome vulvaire

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    Les métastases cutanées (MC) sont rares. Elles représentent généralement un stade évolutif avancé de la maladie cancéreuse. BF, âgée de 64 ans, a été suivie pour un carcinome épidermoïde vulvaire traité par vulvectomie totale, curage ganglionnaire bilatéral, radiothérapie externe et chimiothérapie. 6 ans après le traitement, la patiente s'est présentée avec de multiples nodules rouges, fermes, au niveau de l'abdomen et des membres inférieurs. La biopsie des lésions cutanées a été en faveur d'un carcinome épidermoïde. L'origine des lésions cutanées a été attribuée à la néoplasie vulvaire. Le traitement a consisté en une chimiothérapie type CHOP. La patiente est décédée dans un tableau de métastases cérébrales 9 mois après le diagnostic. A la différence des métastases viscérales, lymphonodales ou osseuses, Les MC sont peu fréquentes (0,7 et 9% de toutes les métastases) et leur identification présage d'un mauvais pronostic. Elles peuvent être précoces et parfois révélatrices, concomitantes ou tardives. Elles se présentent le plus souvent comme des nodules cutanés, parfois comme des lésions inflammatoires, cicatricielles ou bulleuses et rarement comme un granulome annulaire ou un ulcère. Les MC peuvent soit reproduire l'aspect histologique de la tumeur primitive, soit former d'autres contingents, parfois plus indifférenciés. Chez la femme, le cancer de sein représente l'étiologie la plus fréquente, suivi du colon, du mélanome, des ovaires et des poumons. Quant au cancer vulvaire, il est rarement métastatique. Les MC sont de mauvais pronostic, près de la moitié des malades décèdent dans les 6 mois suivant le diagnostic.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Epithélioma cunniculatum de topographie inhabituelle

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    Le carcinome verruqueux est une variété de carcinome épidermoïde totalement différencié. Il se développe habituellement au niveau des régions oro-génitales. Il siège rarement au niveau cutané où il est désigné sous le terme d'épithélioma cunniculatum (E.C). R.M âgée de 41 ans avait depuis 4 mois une lésion bourgeonnante de la cuisse, à surface verruqueuse, arrondie, bien limitée, de 3 cm de diamètre. Une résection complète en monobloc de la tumeur était réalisée. L'aspect à l'histologie était en faveur d'E.C. La patiente n'a pas présenté de récidive 2 ans après la résection de la tumeur. L'E.C ou carcinome verruqueux cutané est une tumeur rare, très bien différenciée, à malignité essentiellement locale. Il forme une lésion exophytique, verruqueuse qui peut rester longtemps superficielle. Hormis la localisation palmo-plantaire l'apparition de cette tumeur au niveau des membres n'est rapportée que très rarement dans la littérature. Cette tumeur est sans potentiel métastatique mais elle peut s'étendre aux tissus voisins. Malgré son potentiel d'agressivité locale, les examens histologiques de l'E.C ne révèlent qu'une hyperkératose intense ortho et parakératosique et une dyskératose. Le front d'invasion en profondeur est constitué de bourgeons épithéliaux arrondis soulignés par un infiltrat inflammatoire lymphoplasmocytaire. Il s'y associe un caractère endophytique avec un faux aspect de respect de la membrane basale. Le traitement est mal codifié. Classiquement l'exérèse chirurgicale large et complète s'associe à un taux de guérison élevée. La chimiothérapie complémentaire peut être utile pour prévenir les récidives.Pan African Medical Journal 2015; 2

    Liposarcome retropéritonéal géant: à propos d'un cas avec revue de la litterature.

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    Le liposarcome rétropéritonéal est une tumeur maligne, rare, cataloguée comme géante quand elle atteint des dimensions importantes. Nous rapportons une observation de liposarcome rétropéritonéal géant, colligée dans le service de gastro-entérologie I de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V, chez un patient de 50 ans, qui présentait une augmentation importante du volume de l’abdomen. Le traitement a été une chirurgie exclusive consistant en une exérèse large de la tumeur. L’évolution est marquée par la survenue d’une récidive locale à 2 ans. La revue de la littérature nous a permis de retenir les éléments suivants : - L’absence de signes cliniques spécifiques responsable d’un retard diagnostic. - L’intérêt des examens morphologiques (TDM/IRM) pour orienter le diagnostic. - L’apport limité de la ponction-biopsie de la tumeur. - L’intérêt majeur de la chirurgie d’exérèse dans le traitement. - L’intérêt de l’étude anatomopathologique de la pièce opératoire pour le diagnostic de certitude. - L’absence de bénéfice des protocoles de radio-chimiothérapie. - La nécessité d’une surveillance étroite pour détecter les récidives locales
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