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    VARIABILIDADE ESPACIAL DO GELO PRIMAVERIL NOS VINHEDOS DO VINHO VERDE (PORTUGAL)

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    Dans la région Do Entre Douro e Minho (Nord Portugal), une étude agrométéorologique est réalisée dans deux terroirs viticoles séparés de quelques dizaines de kilomètres mais dont les caractéristiques topographiques et les cépages sont différents. L’objectif est de fournir des indications permettant de mieux définir les types d’espace où, vis à vis des températures, la vigne peut être plantée de manière optimale. Pour cela, une étude climatique aux échelles fines permet de comprendre l’influence locale des caractéristiques de la surface (relief, occupation du sol) sur les paramètres météorologiques. Les mesures de températures et l’analyse de l’état physiologique de la vigne effectuées entre février et avril 2003 ont mis en évidence une forte variabilité spatio-temporelle du risque gélif printanier d’une part, entre les deux sites et d’autre part, à l’intérieur même des terroirs. Mots cles: Climatologie. Échelles fines. SIG. Vignoble du vinho verde. Gel printanier.Na região do Entre Douro e Minho (Norte de Portugal), foi realizado um estudo agrometeorológico em dois terroirs vitícolas distanciados de algumas dezenas de quilómetros e com características topográficas e vitícolas bem distintas. O objectivo foi assim fornecer indicações para definir as áreas-tipo ideais, tendo em consideração a variável temperatura, para a implementação da vinha. Para isso, um estudo climático às escalas finas permite compreender a influência local das características da superfície (relevo, ocupação do solo) sobre os parâmetros meteorológicos. Assim, as medições de temperatura e a análise dos estados fenológicos da vinha, realizadas de Fevereiro a Abril de 2003, permitiram evidenciar uma grande variabilidade espacio-temporal do risco de gelo primaveril, não só entre os dois campos experimentais, como no interior de um mesmo terroir. Palavras-chave: Climatologia. Escalas finas. SIG. Vinhedo de vinho verde. Gelo primav

    Changement climatique : des modèles prédictifs mondiaux vers des méthodes d’adaptation à l’échelle de l’exploitation viticole

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    Depuis la fin des années 1980, les différents rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont alerté la communauté internationale d’une augmentation de la température ainsi que de la fréquence et de l’intensité des aléas climatiques au niveau mondial. Même s’il existe de nombreuses incertitudes sur l’intensité du changement climatique et ses conséquences, l’amélioration de la fiabilité des modèles du climat montrent que le réchauffement global sera compris entre 2 et 6 °C (selon les scénarios) à l’horizon 2050-2100 (GIEC, 2013). Aujourd’hui, malgré la convergence des résultats issus des modèles globaux, deux grands types d’incertitudes demeurent : l’amplitude du réchauffement climatique et la localisation des effets attendus. Il est encore très difficile d’estimer quels seront les impacts locaux et donc comment s’adapter. La vigne a toujours été un bon indicateur de l’évolution du climat du passé et du présent d’une part, car il s’agit d’une plante pérenne dont les différents stades de croissance sont corrélés avec des indices bioclimatiques connus et d’autre part, car il existe de nombreux documents historiques sur le climat passé dans les anciennes exploitations viticoles. De nombreux auteurs ont montré la relation entre les dates de vendanges et les grandes périodes climatiques avec notamment une avancée moyenne des dates de vendanges de plusieurs semaines ces cinquante dernières années. Les différents travaux sur la relation entre le cycle de croissance de la vigne et le climat ont permis d’aborder le thème de l’impact du changement climatique sur la viticulture. À la fin des années 90, les premiers travaux concernant l’impact du changement climatique ont consisté à analyser des indices bioclimatiques tels que les dates des stades phénologiques et de vendanges, et les teneurs en sucres. Les résultats ont montré que durant le XXe siècle, la température moyenne annuelle a augmenté dans la plupart des régions viticoles mondiales même si l’on note une forte variabilité suivant les pays. D’un point de vue spécifiquement " thermique ", il a été montré que certaines régions viticoles en Europe, en Amérique du Nord et en Australie ont atteint, voire dépassé leur optimum pour la culture de la vigne. Dans certaines régions viticoles d’Europe du Sud ou d’Afrique du Nord, cet optimum thermique est dépassé régulièrement chaque année depuis la fin des années 1980, ce qui rend la viticulture de plus en plus compliquée. Au début des années 2000, la mise à disposition de modèles globaux à la communauté scientifique (autre que les physiciens de l’atmosphère), a marqué le début des travaux sur la modélisation du climat futur sur la viticulture mondiale. Le calcul des indices bioclimatiques en fonction des différents scénarios du GIEC a montré d’importantes modifications potentielles de la répartition des vignobles à l’horizon 2070-2100 avec la disparition de certaines zones comme au sud de l’Australie ou dans les pays méditerranéens et l’avènement de nouvelles aires où la culture de la vigne serait possible comme en Europe du Nord

    Impact des haies brise-vent sur le gel printanier en arboriculture

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    Afin de mieux cerner les facteurs explicatifs de la variabilité spatiale et temporelle du gel en milieu clos, un protocole de mesure de la température en indice actinothermique (IA), des écoulements de l’air superficiel et de l’humidité relative a été mis en place sur un ensemble de parcelles dans un réseau de haies brise-vent. Les mesures ont été réalisées sur 6 parcelles durant 42 nuits gélives entre 1998 et 2002. En situation de gel printanier, le pourcentage de bourgeons gelés a été cartographié pour repérer l’extension spatiale de cet aléa en tenant compte de l’état phénologique des arbres fruitiers. En situation radiative (ciel clair, vent inférieur à 3 m/s), lorsque la haie brise-vent ne bloque pas les écoulements nocturnes, le secteur le plus froid correspond au milieu de la parcelle alors que, quand la haie est quasi imperméable aux écoulements nocturnes superficiels, le plus fort refroidissement se produit en amont de la haie (blocage de l’air froid). En situation froide d’origine advective (autres situations), les résultats montrent que le secteur le plus froid est celui abrité par la haie

    Évolution du climat et de la composition des raisins des principaux cépages cultivés dans le Val de Loire

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    La physiologie de la vigne et la composition des raisins sont liées au milieu physique. Pour cette raison, un changement climatique pose de nombreuses questions à la viticulture et, par voie de conséquence, sur la qualité et la typicité des vins. L’analyse des données météorologiques de plusieurs stations météorologiques situées dans le Val de Loire montre que la température a augmenté significativement au cours des 60 dernières années. Cependant, ce réchauffement climatique n’a pas été uniforme dans le temps, ni dans l’espace. Les indices bioclimatiques qui caractérisent le potentiel viticole d’une région en termes de température ont augmenté significativement, en particulier celui de Huglin, ce qui traduit une évolution vers un climat plus chaud. La physiologie de la vigne ainsi que la composition des raisins des principaux cépages du Val de Loire ont été influencées par cette évolution. Les dates de vendange ont avancé de deux semaines et, bien que les différents cépages blancs et rouges soient cultivés dans les différents sous-bassins du Val de Loire, une tendance commune à une diminution de l’acidité totale et une augmentation de la teneur en sucre a été observée au cours des 40 dernières années

    Adaptation au changement climatique en agronomie viticole

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    Le changement climatique affecte la vigne et le vin, et conduit les viticulteurs à repenser leurs stratégies et pratiques agronomiques. L'évolution du climat au cours des dernières décennies a concerné principalement l'augmentation des températures. Elle s'est traduite par une avancée des stades phénologiques et de la date de vendange, accompagnée d'une augmentation de la teneur en sucres du raisin et d’une baisse de son acidité. La poursuite du changement climatique pose de nombreuses questions, allant du devenir des terroirs et de la typicité des vins jusqu'au maintien même d'une activité économique dans certaines régions viticoles. La vigne étant une plante pérenne cultivée dans des milieux très différents, les stratégies d'adaptation sont à la fois riches d'expériences existantes et complexes à mettre en œuvre de par la diversité des facteurs environnementaux et humains à intégrer. Elles offrent une base propice pour alimenter la co-construction de connaissances agronomiques entre viticulteurs, techniciens et chercheurs.Climate change impacts grapevine and wine and questions winegrowers about their strategies and agronomical practices. From a research point of view, climate change over the past decades has mainly concerned the increase in temperatures. It has resulted in advanced phenological stages and harvest date, accompanied by an increase in grapes sugar content and a decrease in their acidity. The perception of climate change by the growers has been studied for the last 15 years. Most of them have also noted changes in climatic conditions and vine behavior. Continued climate change raises many questions, ranging from the future of “terroirs” and wines typicality up to the very maintenance of an economic activity in some wine-growing regions. Grapevine is a perennial plant grown in very different environments; therefore adaptation strategies must be considered in each region from the short term to the long term and declined from the parcel to the territory. They are both rich in existing experiences and complex in their implementation due to the diversity of environmental and human factors to integrate. They offer a favorable basis for feeding the co-construction of agricultural knowledge between winegrowers, technicians and researchers
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