77 research outputs found

    Géopoétique et écologie dans l’œuvre poétique de Kenneth White

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    Les poèmes de Kenneth White montrent la majesté du monde physique. Lieux de l’écrit, ils écrivent des lieux et accueillent la présence des choses et des êtres muets. Pour donner voix au dehors, le poète s’efface et révèle que le monde est aussi ordre et beauté. Lire le poème comme un lieu de rencontre entre un sujet et la matière rend attentif au texte lui-même et rappelle que sans le soutien des formes d’art l’éthique environnementale risque de rester lettre morteKenneth White’s poems show the majesty of world. Places of writing, his poems welcome the presence of natural things and beings. In order to give voice to the outside, the poet disappears and reveals world’s beauty. The aesthetic requirement of poetry is imperative, because our capacity for destruction is great. Reading White’s poems as a way to meet the oustide reminds that art is essential to an ecological ethic

    La naissance de la ligne de front de la Grande Guerre à Reims vue par l’archéologie : les fouilles de Saint-Léonard « la Croix Chaudron » (Marne)

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    Les fouilles réalisées en 2015 à Saint-Léonard, dans la périphérie est de Reims (Marne), ont permis la mise au jour de vestiges de la Grande Guerre et plus spécifiquement des premières phases du conflit. Fin septembre 1914, le front n’est matérialisé que par une première ligne de démarcation, défendue par de l’infanterie accroupie, voire assise, derrière des petits talus de terre. En novembre 1914, suite à un remaniement de la ligne de front, sont creusés de multiples abris. Ils ont livré de nombreux vestiges de la vie quotidienne des soldats : conserves, bouteilles, éléments de poêles, de lampes, couverts, boutons d’uniformes, journaux, mais aussi squelettes de rats… Dans une troisième phase, après un bref abandon de la ligne, les abris sont rebouchés et les tranchées agrandies. Elles sont définitivement abandonnées début 1916, seuls les boyaux menant au front étant toujours en activité jusqu’en octobre 1918.Cette fouille renseigne archéologiquement le passage de la guerre de mouvement à la guerre de position. Elle vient renforcer notre vision des mécanismes ayant mené à la construction de l’importante fortification ceinturant Reims.The excavations conducted in 2015 in Saint-Léonard, on the eastern periphery of Reims (Marne), led to the discovery of remains from The Great War and, specifically, the first phases of the battle. At the end of September 1914, the front consisted only of a first demarcation line, defended by an infantry crouched, or even seated, behind a small earth bank. In November 1914, following a disruption of the front line, several shelters were dug. They have yielded numerous remains of the daily life of the soldiers: preserves, bottles, stove elements, lamps, eating utensils, uniform buttons, newspapers, and rat skeletons.During a third phase, after a brief abandonment of the line, the shelters were filled-in and the trenches enlarged. They were definitively abandoned in early 1916 and only the passageway leading to the front remained active until October 1918.This excavation provides archaeological information on the transition from maneuver warfare to attrition warfare. It contributes to our understanding of the mechanisms that led to the construction of the large fortification surrounding Reims.Bei den 2015 Saint-Léonard am östlichen Stadtrand von Reims (Departement Marne) durchgeführten Ausgrabungen wurden Überreste aus dem 1. Weltkrieg, insbesondere der ersten Phase des Konfliktes, freigelegt. Ende September 1914 ist die Front nur durch eine erste Demarkationslinie materialisiert. Sie wird von Infanterietruppen verteidigt, die hinter kleinen Erdhügeln hocken oder sitzen.Im November 1914 werden in einer zweiten Phase nach einer Verlagerung der Front zahlreiche Schutzstände angelegt. Sie haben zahlreiche Spuren des Soldatenalltags geliefert: Konserven, Flaschen, Teile von Öfen, Lampen, Besteck, Uniformknöpfe, Zeitungen, doch auch Rattenskelette…In einer dritten Phase werden die Schutzstände, nachdem die Gräben vorrübergehend aufgegeben worden waren, zugeschüttet und die Schützengräben erweitert. Anfang 1916 werden sie definitiv aufgegeben, nur die Verbindungsgräben, die an die Front führen, werden bis Oktober 1918 genutzt.Diese Ausgrabung hat archäologische Fakten zum Übergang vom Bewegungskrieg zum Stellungskrieg geliefert. Sie bestärkt unsere Vorstellung von den Mechanismen, die zum Bau der bedeutenden Befestigungsanlage um Reims geführt hat

    La cuisine d’une <i>domus</i> de Javols/<i>Anderitum</i> (Lozère), chef-lieu de cité des Gabales : l’alimentation d’une demeure aisée dans la seconde moitié du II<sup>e</sup> s. apr. J.-C.

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    International audienceA domus has been almost exhaustively excavated within a research program on the site of Javols/Anderitum, the capital of the Gabali in the Roman period. It is equipped, probably around the end of the 1st century AD, with a kitchen which develops until the early 3rd century, with important devices (3 ovens), before being demolished. The excavation, the study of these structures and analysis of the pottery and bioarchaeological remains (anthracology, carpology, archaeozoology, ichtyology) allow an approach of its functioning and part of the diet of a wealthy domus of this Roman town in a middle mountain region.Dans le cadre du programme de recherche concernant le site de Javols/Anderitum, capitale de cité des Gabales à l’époque romaine, une domus à été quasi exhaustivement fouillée. Elle est dotée, sans doute vers la fin du Ier s. apr. J. C., d’une pièce de cuisine qui évolue, avant d’être détruite, jusqu’au début du IIIe s., avec un équipement assez important (3 fours). Sa fouille, l’étude de ses structures puis celle des restes céramiques et bioarchéologiques (anthracologie, carpologie, archéozoologie et ichtyologie) permettent d’approcher son fonctionnement, et une part de l’alimentation d’une domus aisée de cette ville romaine de moyenne montagne

    Les vestiges fauniques de la rue Lecointre à Reims/<i>Durocortorum</i> : une carrière utilisée comme dépotoir

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    International audienceDuring the excavation carried out at 22 Lecointre street in Reims/Durocortorum in 2012, a vast open-air quarry was revealed in the western part of the investigated area. Used as a dumping ground between 280 and 320 AD, many different kinds of detritus were dumped there. Among them, nearly 3,000 faunal remains were collected. Their analysis made it possible to identify waste of various origins, including food waste, beef butchery, bone work waste, the disposal of equine corpses, and more surprisingly several remains belonging to bears, as well as some deer bones. The unusual position of this dumping ground in a deeply dismantled sector of the city raises the question of the origin of this waste. The comparison of this corpus with contemporary faunal assemblages in a larger topographical framework attempts to respond to this question. Thus, the proximity of craft districts, as well as the presence of a polygonal temple, and the nearby amphitheater, may be at the origin of some of this waste.Lors de la fouille réalisée au 22 rue Lecointre à Reims/Durocortorum (Marne) en 2012, une vaste carrière à ciel ouvert a pu être mise en évidence dans la partie occidentale de la zone étudiée. Elle a été utilisée comme dépotoir entre 280 et 320 apr. J.-C. et de nombreux détritus de différente nature y ont été déversés. Parmi eux, près de 3 000 restes de faune ont été collectés. Leur analyse a permis d’identifier des déchets d’origines diverses liés aux rejets alimentaires, à la boucherie bovine, aux rebuts du travail de l’os, à l’évacuation des cadavres d’équidés ; plus surprenant, une série de restes d’ours et quelques os de daim ont été découverts. La position excentrée de ce dépotoir dans un secteur de la ville profondément démantelé pose la question de la provenance de ces déchets. La confrontation de cet ensemble à des assemblages fauniques contemporains dans un cadre topographique plus large tente d’y répondre. Ainsi, la proximité de quartiers artisanaux, de même que celle d’un temple polygonal et plus vraisemblablement de l’amphithéâtre pourraient être à l’origine d’une partie de ces détritus

    Constituer une ostéothèque : l’exemple du service archéologique du Grand Reims

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    National audienceLes collections ostéologiques sont un outil indispensable à toute étude archéozoologique. La création du service archéologique du Grand Reims en 2009 et plus particulièrement l’ouverture d’un poste d’archéozoologue a nécessité le développement d’un tel outil de travail. L’ostéothèque du Service s’est appuyée dans un premier temps sur une collection personnelle, alimentée par de nouveaux squelettes complets et/ou des pièces osseuses isolées issus des diverses fouilles réalisées par le service. Face aux limites de cette collection à l’usage (ossements fragiles en raison de leur enfouissement plusieurs fois séculaire, squelettes incomplets, taxons sauvages peu représentés, etc.), une réflexion a été menée afin de mettre en place une ostéothèque plus étoffée. La constitution d’une collection de comparaison nécessite la mise en place d’une chaîne opérationnelle allant de l’acquisition du cadavre de l’animal à sa préparation ostéologique. Un tel projet se heurte à plusieurs difficultés liées au statut juridique des animaux (plus ou moins contraignant en fonction de l’espèce), aux conditions de préparation des animaux (risques sanitaires et respect des normes d’hygiènes) et aux contraintes financières. Loin d’être insurmontables, l’acquisition et la transformation de ces animaux requièrent la mise en place d’un réseau permettant le bon déroulement de la chaîne opératoire en toute légalité. Les contraintes budgétaires conditionnent le développement d’un tel outil et conduisent par conséquent à faire certains choix techniques et/ou scientifiques. Face à ces différents obstacles, l’objet de cette communication est de présenter comment à l’échelle d’un service de collectivité territoriale un tel outil a pu être mis en place et continue de se développer progressivement

    Les vestiges fauniques de la rue Lecointre à Reims/<i>Durocortorum</i> : une carrière utilisée comme dépotoir

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    International audienceDuring the excavation carried out at 22 Lecointre street in Reims/Durocortorum in 2012, a vast open-air quarry was revealed in the western part of the investigated area. Used as a dumping ground between 280 and 320 AD, many different kinds of detritus were dumped there. Among them, nearly 3,000 faunal remains were collected. Their analysis made it possible to identify waste of various origins, including food waste, beef butchery, bone work waste, the disposal of equine corpses, and more surprisingly several remains belonging to bears, as well as some deer bones. The unusual position of this dumping ground in a deeply dismantled sector of the city raises the question of the origin of this waste. The comparison of this corpus with contemporary faunal assemblages in a larger topographical framework attempts to respond to this question. Thus, the proximity of craft districts, as well as the presence of a polygonal temple, and the nearby amphitheater, may be at the origin of some of this waste.Lors de la fouille réalisée au 22 rue Lecointre à Reims/Durocortorum (Marne) en 2012, une vaste carrière à ciel ouvert a pu être mise en évidence dans la partie occidentale de la zone étudiée. Elle a été utilisée comme dépotoir entre 280 et 320 apr. J.-C. et de nombreux détritus de différente nature y ont été déversés. Parmi eux, près de 3 000 restes de faune ont été collectés. Leur analyse a permis d’identifier des déchets d’origines diverses liés aux rejets alimentaires, à la boucherie bovine, aux rebuts du travail de l’os, à l’évacuation des cadavres d’équidés ; plus surprenant, une série de restes d’ours et quelques os de daim ont été découverts. La position excentrée de ce dépotoir dans un secteur de la ville profondément démantelé pose la question de la provenance de ces déchets. La confrontation de cet ensemble à des assemblages fauniques contemporains dans un cadre topographique plus large tente d’y répondre. Ainsi, la proximité de quartiers artisanaux, de même que celle d’un temple polygonal et plus vraisemblablement de l’amphithéâtre pourraient être à l’origine d’une partie de ces détritus

    Les vestiges fauniques issus des ensembles funéraires du Bronze final I-IIa du Gâtinais (Loiret) : nature et fonction.

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    National audienceLes restes fauniques identifiés au sein des amas osseux ont fait l'objet d'une étude exhaustive, permettant de mettre en évidence la présence d'objets avec le défunt lors de la crémation

    Le site funéraire antique du 33, rue du Rio à Saint-Marcel/<i>Argentomagus</i> (Indre)

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    International audienceCarried out in 2006, the excavation of 33, rue du Rio in Saint-Marcel/Argentomagus (Indre) identified several series of quadrangular ditched enclosures, oriented along the cardinal points. The overlaps are frequent and difficult to discern. The most complete plans are close to square or rectangular and delimit surfaces of 3.7 to 14.4 m2. The irregular excavations are shallow and reveal, in a carbonaceous sediment, mostly burnt material attributable to the first half of the 1st century AD (ceramics, glass, small items of furniture, etc.) (ceramics, glass, small furniture, human and animal bones, carporest). In the absence of a grave in the centre, the nature of the residues collected suggests that these were pyre enclosures. Their spatial organisation suggests that these enclosures were part of plots whose orientations and boundaries may have varied somewhat. Nearby, or intersecting their lines, there are eight burials of infants and one of a child under ten years old. Two ossuary cremation deposits, one adult and one immature individual, are identified at either end of the right-of-way, near what appears to be a circulation space. In terms of the material, enclosures, cremation deposits and burials are contemporary and similar to those found in the Ripottes necropolis, 50m to the south. The abandonment of this burial space after the middle of the 1st century is probably related to the development of the agglomeration outside the limits of the ancient oppidum and the construction of the amphitheatre 50 m to the west.Réalisée en 2006, la fouille du 33, rue du Rio à Saint-Marcel/Argentomagus (Indre) a permis d’identifier plusieurs séries d’enclos fossoyés quadrangulaires, orientées suivant les points cardinaux. Les recoupements sont fréquents et difficilement discernables. Les plans les plus complets sont proches du carré ou rectangulaires et délimitent des surfaces de 3,7 à 14,4 m2. Les creusements irréguliers sont peu profonds et livrent, dans un sédiment charbonneux, du mobilier majoritairement brûlé attribuable à la première moitié du Ier s. ap. J.-C. (céramique, verre, petit mobilier, os humain et animal, carporeste). En l’absence de tombe au centre, la nature des résidus collectés laisse supposer qu’il s’agit d’enclos-bûchers.Leur organisation spatiale suggère que ces enclos s’insèrent dans des parcelles dont les orientations et les limites ont pu quelque peu varier. À proximité, ou recoupant leurs tracés, on compte huit inhumations de nourrissons et une d’un enfant de moins de dix ans. Deux dépôts de crémation en vase ossuaire, un sujet adulte et un individu immature, sont identifiés à chaque extrémité de l’emprise, près de ce qui semble un espace de circulation. Au regard du mobilier, enclos, dépôts de crémations et inhumations sont contemporains et similaires à ceux appréhendés dans la nécropole des Ripottes, 50 m au sud. L’abandon de cet espace funéraire, après le milieu Ier s., est probablement à mettre en relation avec le développement de l’agglomération en dehors des limites de l’ancien oppidum et la construction de l’amphithéâtre 50 m à l’ouest
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