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    Contribution de l'intégration agriculture-élevage à l'intensification écologique des systèmes agrosylvopastoraux : le cas du Mali-Sud

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    International audienceEn Afrique de l'Ouest, la baisse de fertilité des sols et la diminution du disponible fourrager entrainent des problèmes de productivité et de durabilité des systèmes agropastoraux. Elles posent la question de l'intensification et de la préservation des ressources naturelles. Nous cherchons à montrer que certaines pratiques d'intégration agriculture-élevage créent des systèmes plus productifs et plus durables. Nous avons enquêté et suivi 150 exploitations de 10 villages du Mali-Sud, sur la structure de l'exploitation, les pratiques d'intégration agriculture-élevage et les performances agronomiques. La diversité des pratiques d'intégration agriculture-élevage est évaluée par des analyses multivariées et de variance. 3 types d'exploitation ont été mis en évidence chez les agriculteurs (9-14 ha et 6-19 UBT) et 3 types chez les agro-éleveurs (17-30 ha et 32-57 UBT). Les agriculteurs qui intègrent les deux activités produisent de la fumure organique et stockent du fourrage alors que les agro-éleveurs, en plus, mettent en place des cultures fourragères. L'intégration agriculture-élevage est développée par les agriculteurs les plus modestes ou les grandes exploitations d'agro-éleveurs. Les agriculteurs qui intensifient par le capital, le travail et les intrants ont de meilleures performances agronomiques alors que les agro-éleveurs qui intensifient le plus ne sont pas les plus productifs. Quelque soit le type d'exploitation, l'intégration agriculture-élevage améliore les performances agronomiques. Des études complémentaires sur les impacts de ces pratiques sur l'environnement et le domaine social seraient nécessaires pour appréhender leur contribution aux processus d'intensification écologique

    Le semis direct au sein de l'agriculture familiale d'uruara en amazonie brésilienne: Une analyse sociotechnique de l'innovation

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    National audienceA partir d'une approche inspirée de la sociologie des sciences et des techniques, cette contribution analyse un processus d'innovation autour des techniques de semis direct sous couverture végétale (SCV) dans une situation d'agriculture familiale, sur un front pionnier Amazonien (Uruará-PA). Ces techniques, portées par la recherche, sont accueillies de manières diverses par les acteurs locaux en fonction de leurs identités, stratégies et intérêts respectifs. D'un côté, elles suscitent une forte demande de la part des agriculteurs, qui lui associent plusieurs avantages aux échelles individuelles et territoriales. De l'autre, les autorités publiques et services officiels d'appui à l'agriculture (assistance technique, banques de crédit agricole) résistent à soutenir ces techniques, ce qui explique en partie leur faible adoption et adaptation par les agriculteurs. Sur la base de cette analyse nous discutons des pistes d'action publique territorialisée favorables à l'émergence d'une agriculture durable en Amazonie, en argumentant l'intérêt des démarches de co-construction et de recherche participative à l'échelle du territoire. Il s'agit cependant de ne pas se limiter à l'échelle locale en investissant également les espaces de gouvernance régionales et fédérales

    Le semis direct au sein de l'agriculture familiale d'uruara en amazonie brésilienne: Une analyse sociotechnique de l'innovation

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    National audienceA partir d'une approche inspirée de la sociologie des sciences et des techniques, cette contribution analyse un processus d'innovation autour des techniques de semis direct sous couverture végétale (SCV) dans une situation d'agriculture familiale, sur un front pionnier Amazonien (Uruará-PA). Ces techniques, portées par la recherche, sont accueillies de manières diverses par les acteurs locaux en fonction de leurs identités, stratégies et intérêts respectifs. D'un côté, elles suscitent une forte demande de la part des agriculteurs, qui lui associent plusieurs avantages aux échelles individuelles et territoriales. De l'autre, les autorités publiques et services officiels d'appui à l'agriculture (assistance technique, banques de crédit agricole) résistent à soutenir ces techniques, ce qui explique en partie leur faible adoption et adaptation par les agriculteurs. Sur la base de cette analyse nous discutons des pistes d'action publique territorialisée favorables à l'émergence d'une agriculture durable en Amazonie, en argumentant l'intérêt des démarches de co-construction et de recherche participative à l'échelle du territoire. Il s'agit cependant de ne pas se limiter à l'échelle locale en investissant également les espaces de gouvernance régionales et fédérales

    Passer du zéro-déforestation à la gestion durable des ressources naturelles en Amazonie brésilienne

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    International audienceThe programme to combat deforestation (PPCDAM) in the Brazilian Amazon , launched in 2004 and backed by commitments by the soya bean and beef sectors, has led to a considerable drop in the annual rate of deforestation. For territorial actors, it has been and continues to be a matter of conceiving, planning and implementing a rapid agrarian transition, based on a more efficient management of their various natural resources, of appropriating a limited physical space, and of creating the institutional capacities required to manage it sustainably.En Amazonie Brésilienne, depuis 2009, l’initiative « Município Verde » (Commune Verte) est née d’un engagement d’acteurs publics et privés dans certaines communes, afin de d’éliminer la déforestation, cadastrer les propriétés agricoles, promouvoir la restauration ou le reboisement des sols dégradés et l’intensification agricole via l’adoption de bonnes pratiques, et mettre en place un programme municipal de gestion environnementale. Le município de Paragominas, à l’origine de cette initiative, est parvenu en 2 ans à remplir les deux premiers objectifs, mais l’initiative se heurte à plusieurs obstacles pour garantir une gestion durable de ses ressources naturelles dans un contexte « zéro déforestation ». Nous analysons dans cette contribution les avancées et les limites actuelles auxquelles seule une démarche territoriale peut répondre
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