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    Un palais épiscopal à Bosra

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    In Bosra, the capital of the province of Arabia in proto-Byzantine period, a big palace so-called "palace of Trajan", is located near the largest church of the city. The latter could serve as a Cathedral and the Palace of Trajan, as a palace for the metropolitan bishop.A Bosra, capitale de la province d'Arabie à l'époque proto-byzantine, une vaste demeure palatiale appelée "palais de Trajan", est située à proximité d'une grande église à plan centré. Cette dernière aurait pu faire office de cathédrale et le Palais de Trajan, de palais pour l'évêque métropolitain

    Les bains du Palais de Trajan

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    Rapport préliminaire.Rapport de mission présentant les premiers résultats des dégagements et fouilles réalisés sur les petits bains privés du "Palais de Trajan" à Bosra. Epoque byzantine et omayyade

    Les fouilles du " Palais de Trajan " à Bosra (2007-2009). Rapport préliminaire et perspectives de recherche.

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    Three rounds of archaeological excavations were carried out between September 2007 and October 2009 in the so-called "Palace of Trajan", a large urban house of Bosra, in south Syria. The architectural study of this house brings out some remarkable features such as a reception hall with three apses (triconchos) among other things. Excavations carried out on the trench of the foundation of a facade wall allow us to date its construction to a period between the end of the fifth century and the beginning of the sixth century A.D. However, the most important object of our archaeological study was the private bath which occupies a large part of the house. It appears that this bath was far too complex in its layout and luxurious for it to merely serve domestic purposes. This observation, in addition to other distinct features underlines the palatial nature of the Palace of Trajan. The presence of this bath, its maintenance and the remains of its rare decorations suggest that the palace had been home to a rich Christian notable from the time of its construction in late Antiquity to its abandoning at the end of the Umayyad period.Trois campagnes de fouilles ont été menées entre septembre 2007 et octobre 2009 dans le dit " Palais de Trajan ", grande demeure urbaine de Bosra, en Syrie du Sud. L'étude architecturale du bâtiment qui a mis en évidence ses éléments remarquables telle une salle de réception de forme triconque, ainsi que la fouille de la tranchée de fondation d'une façade, permettent de dater sa construction de la fin du Ve s. ou du début du VIe siècle apr. J.-C. Mais c'est sur le bain privé qui occupe une partie importante de la maison que la fouille s'est principalement concentrée. Ce petit ensemble s'est révélé trop complexe et luxueux pour n'avoir eu qu'un usage domestique et cette observation vient à l'appui des autres éléments distinctifs qui soulignent le caractère palatial de cette maison. L'aménagement de ces bains et les rares éléments de décor retrouvés laissent penser que le Palais de Trajan a été occupé depuis son édification à la fin de l'Antiquité jusqu'à son abandon à la toute fin de l'époque omeyyade par un riche notable chrétien

    Les fouilles du « Palais de Trajan  » à Bosra (2007-2009) - Rapport préliminaire et perspectives de recherche

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    Trois campagnes de fouilles ont été menées entre septembre 2007 et octobre 2009 dans le dit « Palais de Trajan », grande demeure urbaine de Bosra, en Syrie du Sud. L’étude architecturale du bâtiment qui a mis en évidence ses éléments remarquables telle qu’une salle de réception de forme triconque, ainsi que la fouille de la tranchée de fondation d’une façade, permettent à première vue de dater sa construction de la fin du ve ou du début du vie s. apr. J.-C. Mais c’est sur le bain privé qui occupe une partie importante de la maison que la fouille s’est principalement concentrée. Ce petit ensemble s’est révélé trop complexe et luxueux pour n’avoir eu qu’un usage domestique et cette observation vient à l’appui des autres éléments distinctifs qui soulignent le caractère palatial de cette maison. L’aménagement de ces bains et les rares éléments de décor retrouvés laissent penser que le Palais de Trajan a été occupé depuis son édification, à la fin de l’Antiquité, jusqu’à son abandon à la toute fin de l’époque omeyyade par un riche notable chrétien.Three rounds of archaeological excavations were carried out between September 2007 and October 2009 in the so-called “Palace of Trajan”, a large urban house of Bosra, in southern Syria. The architectural study of this house brings out some remarkable features such as a reception hall with three apses (triconchos), amongst other things. Excavations carried out on the trench of the foundation of a facade wall allow us to date its construction to a period between the end of the fifth century and the beginning of the sixth century ad. However, the most important object of our archaeological study was the private bath, which occupies a large part of the house. It appears that this bath was far too complex in its layout and luxurious for it to merely serve domestic purposes. This observation, in addition to other distinct features, underlines the palatial nature of the Palace of Trajan. The presence of this bath, its maintenance and the remains of its rare decorations suggest that the palace had been home to a rich Christian notable from the time of its construction in Late Antiquity to its abandoning at the end of the Umayyad period.خلاصة – تمّت ثلاث حملات تنقيب بين أيلول 2007 وتشرين الأول 2009 في مايعرف بقصر ترايانوس، وهي دار كبيرة في مدينة بصرى، في جنوب سوريا. دراسة الهندسة المعمارية للمبنى أبرزت عناصر ملفتة كقاعة الإستقبال ذات شكل مثلّث مخروطي كما أن حفريات في خندق أساسات إحدى الواجهات، سمحت بتأريخ بنائها أواخر القرن الخامس وبداية القرن السادس ميلادي. ولكن أعمال التنقيب تركّزت على الحمّام الخاص والذي يحتل الجزء الأكبر من الدار. تبيّن أن هذا المجمّع الصغير جد مركب وفخم كي لا يكون مخصّص لإستعمال منزلي، هذه الملاحظة تستند أيضاً الى عناصر أخرى مميزة والتي تبيّن أن لهذه الدار طابع بلاط. ترتيب هذه الحمّامات والعناصر المزخرفة النادرة التي وجدت، تجعلنا نعتقد أن قصر ترايانوس قد سكن منذ إنشائه في الحقبة الرومانية الى حين هجره في أواخر العصر الأموي من قبل وجيه مسيحي غني

    La grande église à plan centré du quartier est de Bosra

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    Les fouilles menées par la mission archéologique franco-syrienne en Syrie du Sud entre 1985 et 2000 ont permis de découvrir et dégager une grande église à plan centré dans le quartier oriental de la ville antique de Bosra. Entièrement bâtie en basalte, elle présente un vaste espace central de presque 30 m de diamètre délimité par une colonnade circulaire et un déambulatoire inscrits dans un bâtiment de plan carré dont les quatre angles contiennent de larges exèdres. Sur les quatre côtés du bâtiment, des constructions largement saillantes prennent appui. L'église est fondée sur un remblai massif recouvrant deux monuments d'époques protobyzantine et nabatéenne à vocation peut-être cultuelle. Plusieurs de leurs éléments ont été remployés dans la construction de l'église élevée à la fin du Ve ou au début du VIe siècle et manifestement abandonnée à la fin du VIIIe siècle. Le réexamen des vestiges de cet ouvrage majeur pour la ville et pour l'architecture religieuse d'époque byzantine en Syrie permet de formuler des hypothèses sur sa restitution volumétrique et sur les modes de couvertures adoptés pour ses différents composants. Deux modes de couverture sont fréquemment mis en œuvre en Syrie du Sud : la couverture en dalles de basalte jointives et les voûtes en opus caementicum, agglomérat de mortier et de scories basaltiques légères. Les vestiges en place nous fournissent fort peu d'indices et nous privilégions ces deux types de couverture pour les pièces annexes qui composent cette vaste église. En revanche, la coupole de l'espace central et la couverture du déambulatoire sont plus problématiques en raison de leur grande portée et il serait tentant d'envisager, à cet endroit, une solution utilisant le bois, coupole à deux coques imbriquées pour l'une et charpente en demi ferme couverte de tuiles pour l'autre

    Introduction: Charity, Relief and Humanitarianism as a Means of Maintaining Social and Political Stability in the Middle East. A Longue Durée Analysis of Actors, Categories and Practices

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    Different forms of charity, relief and humanitarian action can be jointly approached as a means of governance and social regulation. More precisely, in the Middle East the question of stability - social and political - can be considered as a central driver for local and international actors alike. This study adopts a broad historical framework, reaching from antiquity to the present day, with the aim of approaching the subject with an openness conducive to understanding the evolution of the actors, modes of action and representations underlying aid initiatives. The longue durée approach allows to show two main specificities of the modern and contemporary Middle East: firstly, the evolution of aid practices is directly linked to human mobility, since they are connected to religious practices, commerce or violence, which led to the need to take a census, to categorise and sometimes isolate populations in order to govern and control them. Secondly, in the absence of the welfare state as the most important provider of aid, the state has until today in the Middle East much less prominence among the multiplicity of aid providers, such as the family, non-governmental, religious and community organisations

    Le sanctuaire d’Ain el-Fijé et le culte du Barada

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    La dédicace grecque découverte en 2007 à l’intérieur de la station de captage d’Ain el-Fijé, dans la vallée du Barada (Syrie), complète le dossier de l’un des sanctuaires romains de l’antique Abilène. Ce texte est ici publié et commenté. La question de l’architecture du lieu saint, abordée jusqu’à présent d’après les témoignages numismatiques, les relations des géographes médiévaux et les récits des voyageurs modernes, est ensuite reconsidérée d’après les photos des vestiges conservés sur le site. Le sanctuaire de Fijé représenté sur des monnaies de Damas est consacré au Barada, divinisé sous le nom grec Chrysorrhoas depuis l’époque hellénistique, et vénéré aussi bien en Damascène qu’en Abilène sous l’Empire romain.A Greek dedication was discovered in 2007 inside the spring station of ‘Ayn al-Fijeh (Barada valley, Syria). This text supplements the information on one of the Roman sanctuaries of ancient Abilene. The issue of the architecture of the holy place is then taken into consideration after the photographs of the remains still in situ. The sanctuary of Fijeh is depicted on the coins of Damascus. It was consecrated to the river-god Barada, known under the Greek name Chrysorrhoas since the Hellenistic period and honoured in Damascene as well as in Abilene under the Roman Empire.خلاصة - يكمل التكريس اليوناني المكتشف عام 2007 داخل محطة تجميع الماء في عين الفيجة، في وادي بردى (في سورية)، ملف أحد المعابد الرومانية في أبيلين Abilène القديمة. وهذا النص ننشره هنا مع التعليق عليه. إن مسألة هندسة هذا الموقع المقدس، الذي تم تناوله حتى الآن من خلال شواهد المسكوكات وتعليقات الجغرافيين في العصور الوسطى وكتابات الرحالة المعاصرين، يعاد النظر فيها هنا اعتماداً على صور الآثار المحفوظة في الموقع. إن معبد عين الفيجة الممثل على نقود دمشقية كان مكرساً لبردى، المؤله تحت الاسم اليوناني كريسورواس Chrysorrhoas منذ العصر الهلينستي، وقد عبد في منطقة دمشق كما وفي أبيلين في العصر الروماني

    Une huilerie des époques byzantine et omeyyade à Dharih (Jordanie) : fouilles de Dharih, V, 2

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    L’huilerie du temenos de Dharih, dont les vestiges et le fonctionnement sont décrits dans un précédent article (Syria 89, 2012), a fait l’objet d’une fouille archéologique en 1996. Le matériel récolté dans les différentes unités stratigraphiques permet de cerner l’époque de son occupation (byzantine et omeyyade, vie-viie s.) et celle de son abandon et de sa destruction, probablement à la toute fin de l’époque omeyyade ou au début de l’époque abbasside (viiie s.). Elle a été édifiée à l’intérieur de l’ancien sanctuaire et la céramique découverte dans les unités stratigraphiques antérieures à sa construction présente une grande quantité d’éléments d’époques nabatéenne et romaine.The oil press of the temenos in Dharih, whose remains and operation are described in a previous paper (Syria 89, 2012), was excavated in 1996. The collected pottery dates its occupation period to the Byzantine and Umayyad times (6th-7th c. ad) and its abandonment and destruction probably at the very end of the Umayyad period or in the early Abbassid period (8th c. ad). It was built in the main temenos of the earlier sanctuary and the artefacts coming from the lower stratigraphic units date, for a large amount, to the Nabataean and Roman phases.كانت معصرة الزيتون (تيمينوس) في موقع الضريح، التي تم التنقيب عنها في العام 1996، قد تم وصفها في مقال سابق (سوريا 89، 2012). تشير البقايا الأثرية التي تم العثور عليها ضمن الطبقات الاثرية المختلفة على أن هذه المعصرة استخدمت في الفترتين البيزنطية والاموية (القرنين السادس والسابع للميلاد), ومن المرجح انها قد هجرت ودمرت في نهاية الفترة الاموية أو بداية الفترة العباسية. كانت هذه المعصرة قد شيدت داخل حرم المعبد القديم وتحوي الطبقات الأثرية التي سبقت إنشاء هذه المعصرة على كميات كبيرة من العناصر والكسر الفخارية التي تعود للفترتين النبطية والرومانية
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