6 research outputs found
GenĂšse Ă©ditoriale de Dan Yack
En 1946, Blaise Cendrars rĂ©unit en un seul volume, intitulĂ© Dan Yack, deux romans quâil avait dĂ©jĂ publiĂ©s en 1929, Le Plan de lâAiguille et Les Confessions de Dan Yack. Le statut de chacun des deux romans change de 1929 Ă 1946, lorsquâils deviennent deux parties dâun seul volume. Cette Ă©tude analyse les enjeux de ce geste Ă©ditorial. Elle interroge dans un premier temps les conditions dâidentification des deux tomes de 1929 au seul volume de 1946 avant dâanalyser la part prise par la communication publique des textes dans la genĂšse du volume de 1946.In 1946 Blaise Cendrars combined in one single volume, titled Dan Yack, two novels that he had already published in 1929, Le Plan de lâAiguille and Les Confessions de Dan Yack. Each of these two novelsâ status changed between 1929 and 1946, when they became two parts of one volume. This study analyzes the issues of this editorial gesture. We first question the conditions of identification between the two 1929 volumes and the single 1946 volume, before examining the role played by the public communication of the texts in the 1946 volumeâs genesis.Im Jahre 1946 vereinigt Blaise Cendrars in einem einzigen Band mit dem Titel Dan Yack zwei Romane, die er schon 1929 publiziert hatte: den einen unter dem Titel Le Plan de lâAiguille, den anderen als Les Confessions de Dan Yack. Der Status der beiden Romane verĂ€ndert sich in den Jahren 1929 bis 1946, da sie zwei Teile eines einzigen Bandes werden. Im vorliegenden Artikel wird die Herausforderung dieses editorischen Gestus analysiert. Zuerst untersuchen wir die Bedingungen der Zusammenlegung der beiden BĂ€nde von 1929 im Einzelband von 1946. In weiterer Folge analysieren wir die Rolle der Pressearbeit fĂŒr die Texte hinsichtlich der Genese des Bandes von 1946.En 1946, Blaise Cendrars reunĂa en un solo volumen, titulado Dan Yack, dos novelas que ya habĂa publicado en 1929, Le Plan de lâAiguille y Les Confessions de Dan Yack. La condiciĂłn de cada una de estas dos novelas cambia de 1929 a 1946, cuando se convierten en dos partes de un mismo volumen. Este estudio analiza las significaciones de ese gesto editorial e interroga , en un primer momento, las condiciones de identificaciĂłn de los dos tomos de 1929 con el volumen Ășnico de 1946, para estudiar luego la intervenciĂłn de la comunicaciĂłn pĂșblica de los textos en la gĂ©nesis del volumen de 1946.Em 1946, Blaise Cendrars reĂșne em um Ășnico volume, intitulado Dan Yack, dois romances que jĂĄ tinha publicado em 1929, Le Plan de lâAiguille e Les Confessions de Dan Yack. O estatuto de cada um desses romances mudou entre 1929 e 1946. Este artigo analisa os aspectos da acção editorial de transformar as duas partes em um sĂł volume, e ainda como se identificam e como interveio na gĂ©nese do volume de 1946 a comunicação pĂșblica dos textos.Nel 1946 Blaise Cendrars riunisce in un solo volume, intitolato Dan Yack, due romanzi che aveva giĂ pubblicato nel 1929: Le Plan de lâAiguille e Les Confessions de Dan Yack. Lo statuto di ciascuno dei due romanzi cambia dal 1929 al 1946, quando diventano due parti di un unico volume. Questo studio analizza i significati di questo gesto editoriale interrogando, in un primo tempo, le condizioni dâidentificazione dei due tomi del 1929 con il volume unico del 1946 e analizzando, in seguito, la parte della comunicazione pubblica dei testi nella genesi del volume del 1946
La publicité à la maniÚre de Paul Reboux
Dresser un portrait de lâĂ©crivain en publicitaire revient, dans une large mesure, Ă sâintĂ©resser aux marges de lâhistoire littĂ©raire. Celles-ci, on le sait, sont souvent peuplĂ©es dâillustres inconnus, aussi cĂ©lĂšbres en leur temps que rapidement Ă©cartĂ©s des classements et des hiĂ©rarchies des historiens de la littĂ©rature. Paul Reboux (pseudonyme de Paul-Henri Amilet, 1877-1963) est lâun dâentre eux : lâimportance de lâoubli dans lequel il est tombĂ© est proportionnelle Ă lâintense activitĂ© quâil..
Portraits de l'Ă©crivain en publicitaire
Etudes rĂ©unies et prĂ©sentĂ©es par Myriam Boucharenc et Laurence Guellec. Collection des Presses universitaires de Rennes depuis 2003, "La Licorne" est Ă l'origine une revue de langue et littĂ©rature françaises de l'UniversitĂ© de Poitiers crĂ©Ă©e en 1976 avec un thĂšme spĂ©cifique pour chaque numĂ©ro. - Reprend certains Ă©lĂ©ments de : "Annales de l'UniversitĂ© de Poitiers", ISSN 0151-8976.International audienceDe grands noms des belles-lettres comme ValĂ©ry, Cendrars, Giono ou Queneau, ont signĂ© des textes publicitaires. Un tenace destin dâoubli, symptomatique du scandale que constitue le mĂ©lange de la littĂ©rature pure, gratuite, avec la « littĂ©rature » intĂ©ressĂ©e et appliquĂ©e, pĂšse sur les innombrables contributions des Ă©crivains Ă la publicitĂ© depuis le XIXe siĂšcle. AgrĂ©mentĂ© dâun entretien inĂ©dit avec David Foenkinos, ce volume sâemploie Ă redessiner lâun des visages les plus mĂ©connus de lâĂ©crivain et Ă Ă©clairer une zone dâombre de la « condition littĂ©raire », nous faisant dĂ©couvrir ainsi une galerie de portraits insolites
La Licorne n°128, Presses universitaires de Rennes
International audienc
Portraits de lâĂ©crivain en publicitaire
En mariant le nom de Mucha au papier Ă cigarette Job, celui de Cassandre au « Dubo/Dubon/Dubonnet » ou de Savignac Ă la vache Monsavon, lâaffiche a imprimĂ© dans lâimaginaire collectif la mĂ©moire de la publicitĂ© artistique. Mais qui se souvient que Victor Hugo associa sa signature Ă lâEncre Triple noire (pourtant rĂ©putĂ©e indĂ©lĂ©bile), que Raoul Ponchon, dans Le Courrier français, abonna sa plume aux Pastilles GĂ©raudel, que Cocteau posa dans Paris-Match pour les tĂ©lĂ©viseurs Ribet-Desjardins ? De grands noms des belles-lettres comme ValĂ©ry, Cendrars, Giono ou Queneau, ont signĂ© des textes publicitaires â de trĂšs beaux textes. Un tenace destin dâoubli, symptomatique du scandale que constitue le mĂ©lange de la littĂ©rature pure, gratuite, avec la « littĂ©rature » intĂ©ressĂ©e et appliquĂ©e, pĂšse sur les innombrables contributions des Ă©crivains Ă la publicitĂ© depuis le xixe siĂšcle. Ce volume sâemploie Ă redessiner lâun des visages les plus mĂ©connus de lâĂ©crivain et Ă Ă©clairer une zone dâombre de la « condition littĂ©raire ». On y dĂ©couvrira une galerie de portraits insolites, un album de famille inĂ©dit, oĂč se trouvent rĂ©unis des auteurs apparemment aussi peu apparentĂ©s que Zola et les Gautier, Sacha Guitry et LĂ©on-Paul Fargue, Paul Reboux et Robert Desnos. On y trouvera des informations sur les motivations diverses qui ont suscitĂ© et suscitent encore aujourdâhui de telles collaborations avec les marques, la maniĂšre dont a Ă©tĂ© vĂ©cu et « gĂ©rĂ© » le grand Ă©cart entre les exigences de lâĆuvre et celles de la promotion marchande, le rĂŽle jouĂ© par la publicitĂ© dans lâĂ©conomie de la carriĂšre littĂ©raire
AprĂšs le texte
Textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par Rudolf Mahrer La critique gĂ©nĂ©tique a longtemps considĂ©rĂ© que le processus dâĂ©laboration des Ćuvres prenait fin avec la publication. Lâavant-texte Ă©tait son territoire. LâaprĂšs-texte relevait dâautres approches. Ce numĂ©ro de Genesis interroge cette position en sâautorisant pour la premiĂšre fois un regard large sur la pratique de la rĂ©Ă©criture aprĂšs publication. Car Andersen, Schopenhauer, MallarmĂ©, Balzac, Ramuz, Cendrars, Reverdy, Derrida ou Duras ne sâen sont pas laissĂ© compter : chez eux comme chez bien dâautres, le processus crĂ©atif nâa pas toujours Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la premiĂšre publication (ni mĂȘme parfois par la deuxiĂšme, la troisiĂšmeâŠ). Les Ă©tudes rĂ©unies ici â comme les images Ă©bouriffantes de livres couverts de ratures, ou encore le tĂ©moignage dâun rĂ©Ă©crivain invĂ©tĂ©rĂ© : Jean Starobinski â font bien sentir que les cas de rĂ©Ă©criture aprĂšs Ă©dition ne se rĂ©duisent pas Ă des « exceptions qui confirment la rĂšgle ». Que change-t-on Ă une Ćuvre pourtant « finie » et dĂ©jĂ livrĂ©e au public ? Et pourquoi changer encore ? RĂ©pondre Ă ces deux questions, de maniĂšre singuliĂšre (sections « Ătudes ») ou plus gĂ©nĂ©rale (section « Enjeux »), conduit Ă rĂ©envisager les relations entre philologie et gĂ©nĂ©tique, ou entre Ă©criture et publication. Car la mise en circulation du texte ne signe pas la fin de son Ă©laboration, mais transforme les conditions de sa poursuite. Composant avec la premiĂšre rĂ©ception de lâĆuvre ou les collaborateurs de lâĂ©dition, la phase post-Ă©ditoriale de la crĂ©ation est sans conteste la plus contrainte. Ce nâest pas le moindre de ses intĂ©rĂȘts, le livre nâĂ©tant pas un brouillon tout Ă fait comme les autres