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    Étude monumentale et limites culturelles. Les confins de la Haute et de la Basse-Auvergne au XIIe siècle

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    Pour se conformer aux habitudes d’une longue tradition, et par commodité, l’historien de l’art travaillant aux réalisations romanes se fie essentiellement aux limites diocésaines primitives ou postérieures. S’il s’agit d’édifices religieux, ces limites ont, en effet, le mérite d’être précises pour la période médiévale, tout en étant encore très lisibles grâce à l’organisation administrative actuelle de la région. Néanmoins, une telle géographie, adoptée trop rapidement, puis systématiquement,..

    Le portail sud de l’église Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand (France)

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    La collégiale Notre-Dame-du-Port, construite entre 1130 et 1190, est connue pour son architecture, sa sculpture et son portail sud. Cependant, la richesse de son iconographie savante reçoit peu d’écho dans les diocèses du Massif Central. Seule la vallée de l’Allier (Limagne) y est réceptive et se façonne par son terrain fertile et sa position, se définissant comme une épine plantée dans un pays de moyenne montagne. Presque partout ailleurs, en effet, les portails sont presque sans image, sans tympan sculpté et, la plupart du temps, sans chapiteaux figurés. Dans les montagnes de l’est, en revanche, les vantaux de porte sont préférablement sculptés (Le-Puy-en-Velay), tandis que dans les montagnes de l’ouest, on choisit d’équiper les vantaux de ferronnerie et de charnières de porte. Alors que les églises de la grande plaine de l’Allier, épine dorsale du diocèse de Clermont, privilégient une iconographie complexe et une présentation figurative, les églises de montagne sont ornées de figures profanes ou d’un décor végétal. Paradoxalement, Notre-Dame-du-Port, exemple emblématique pour toute une région, repris de la même manière par les manuels universitaires d’histoire de l'art, est un échec. L’exposition figurative grossièrement forgée et la sculpture en bois sculpté semblent avoir vaincu les beaux-arts, qui se sont développés dans l'environnement proche de l’évêque de Clermont. Alors que la vallée semble “figurative”, les montagnes sont essentiellement “aniconiques”.The collegiate church Notre-Dame-du-Port, built between 1130 and 1190, is known for its architecture, its sculpture and its south portal. However, the richness of its scholarly iconography receives little echo in the dioceses of the Massif Central. Only the valley of the Allier (Limagne) is receptive there and is shaped by its fertile ground and position, defining itself like a thorn planted in a country of medium mountain. Almost everywhere else, in fact, the portals are almost imageless, without carved tympanum and, most of the time, without figural capitals. In the eastern mountains on the other hand, door leaves are preferably carved (Le-Puy-en-Velay), while in the western mountains they choose to equip the leaves with ironwork and door hinges. While the churches of the river Allier great plain, backbone of the diocese of Clermont, favor a complex iconography and figural presentation, mountain churches are arranged with profane figures or plant decor. Paradoxically, Notre-Dame-du-Port, an emblematic example for an entire region, which has been taken up in a similar way by university art history textbooks, is a failure. The roughly forged figural display and the wooden carved sculpture seem to have overcome fine art, which developed in the close environment of the bishop of Clermont. While the valley seems “figurative”, the mountains are essentially “aniconic”

    Châteaux et communautés rurales en Auvergne. Entre guerres privées et protections relatives

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    Le propos analyse ici le problème des relations entre aristocratie et communautés rurales à partir du début du XIe siècle. Dans les textes, le château n’a pas de rôle de lieu de protection, il sert à justifier un ordre social. Dans le paysage et dans l’architecture, le château est l’expression monumentale d’un pouvoir et les paysans se méfient du clan familial noble. À l’aide de plusieurs exemples issus du territoire auvergnat, l’auteur présente différents cas de figure qui traduisent ces interactions : un village et un espace castral séparés jusqu’à la guerre de Cent Ans dans les montagnes d’Auvergne, des basses-cours accueillant de manière temporaire des biens face à un village dont la fortification l’émancipe de ces espaces, des fortifications seigneuriales mal entretenues car contraignantes, et des coseigneuries qui dispersent ces espaces de coercitions.This paper analyses the problem of the relationship between aristocracy and rural communities from the beginning of the 11th century. In the texts, the castle does not have the role of a place of protection, it serves to justify a social order. In the landscape and in the architecture, the castle is the monumental expression of power and the peasants are suspicious of the noble family clan. Using several examples from the Auvergne region, the author presents various cases that reflect these interactions: a village and a castle space separated until the Hundred Years' War in the mountains of Auvergne, farmyards temporarily housing goods opposite a village whose fortification emancipates it from these spaces, seigniorial fortifications that are poorly maintained because they are restrictive, and coseigneuries that disperse these spaces of coercion

    Présentation

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    Pendant dix siècles au moins, les Chrétiens, puis les Musulmans, vont façonner le pourtour méditerranéen et l’Europe. À ce titre, le Moyen Âge peut paraître bien complexe, si effrayant même que l’on ne puisse dire sans hésitations quand il commence ou finit. Ce numéro ne prétend évidemment pas répondre à toutes les interrogations puisque seuls l’Orient byzantin et l’Europe occidentale sont présents ici au travers de six approches différentes. Néanmoins, en dépit de cet aspect partiel, ces tra..

    Marteau-taillant et bretture, taille de pierre, forces productives et moyens de production dans les diocèses centraux de la France capétienne (Limoges, le Puy, Clermont et Nevers ; fin Xe-début XIIIe siècle)

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    Entre la fin du Xe et le XIIIe siècle, on entrevoit dans les diocèses centraux de la France capétienne des liens indéniables entre phases de régularisation de la taille de pierre et vitesse d’exécution. Si les matériaux imposés ou choisis conservent leur importance, l’efficacité conditionne progressivement une productivité accrue. Ce rapport entre efficacité et rationalité des gestes se traduit par des transferts de technologies, liés à la taille de pierre, à sa mise en œuvre, comme aux modules choisis. Les techniques antiques puis alto-médiévales inspirent le travail des ouvriers qualifiés des XIe et XIIe siècles. Dès le milieu du XIIe siècle, avant même la conquête royale du début du siècle suivant, les techniques françaises, « gothiques », font leur chemin dans le Massif Central mais dans une phase d’acculturation lente, timide dans ses effets et ses conséquences. Seule une poignée d’édifices est concernée avant le milieu du XIIIe siècle et quelques dizaines ensuite. Cette réticence paraît en partie fondée sur des milieux géographiques et des cultures, mais plus encore sur une économie extensive (hors Limagne) bien différenciée du caractère intensif des économies des pays septentrionaux. Les matériaux utilisés, les cultures, les habitudes des tailleurs de pierre et leurs gestes n’y peuvent rien. L’économie du travail héritée de l’Antiquité disparaît, les sociétés aquitaines s’affaissent alors, écrasées par les modes de production septentrionaux. La disparition du signe lapidaire et l’utilisation du taillant bretté au nord du diocèse de Clermont en sont les marqueurs, concomitants d’une taille « peignée » qui remplace la taille au marteau-taillant en feuille de fougère, présente jusque dans les années 1200-1220. Efficacité et production se font au prix de cette nouvelle culture du travail, de cette nouvelle organisation sociale du chantier.Between the end of the 10th and the 13th century, in the central dioceses of Capetian France, undeniable links can be seen between phases of stonecutting regularization and execution speed. If imposed or chosen materials remain important, efficiency gradually conditions increased productivity. This relationship between efficiency and rationalized gestures is reflected in technology transfers, related to stonecutting, implementation, as well as chosen modules. Ancient and then early medieval techniques inspired the work of skilled workers in the 11th and 12th centuries. From the middle of the 12th century, even before the royal conquest at the beginning of the following century, French "Gothic" techniques made their way into the Massif Central but in a slow acculturation phase, somewhat timid in its effects and consequences. Only a handful of buildings are concerned before the middle of the 13th century and a few dozen afterwards. This reluctance seems to be partly based on geographical environments and cultures, but even more on an extensive economy (outside Limagne) well differentiated from the intensive character of the northern countries economy. Used materials, cultures, stone cutters’ habits and gestures can do nothing about it. The labor economy inherited from antiquity disappears, Aquitaine societies then collapse, crushed by the northern production modes. The disappearance of lapidary signs and the use of toothed stone hammer in the north of Clermont diocese are good markers, concomitant with a "combed" stonecutting that replaces the flat hammer fern leaf stonecutting, present until 1200-1220 AD. Efficiency and production come at the cost of these new work culture and social organization of construction sites

    Construire au Xe siècle. Châteaux et lieux de culte

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    En histoire de l’art, la question du Xe siècle en Auvergne a peu intéressé, sauf peut-être dans le domaine de l’enluminure et des arts précieux. Le paysage monumental existant et construit dans le courant du Xe siècle – châteaux et églises finalement assez nombreux – peut pourtant être envisagé par l’historien de l’art sous l’angle des lieux de pouvoir, parallèlement à l’investissement des moyens économiques, à la question des matériaux (eau, sable, chaux, pierre, bois, métaux…), des machines de levage et moyens de transport, des outils et à celle des hommes plus ou moins qualifiés et encadrés. Un très lent mouvement de régularisation et de rationalisation est perceptible dans l’organisation du travail, mais dans le seul cadre du chantier de construction ecclésiastique – une lente prise de pouvoir du tailleur de pierre, au détriment du maçon et du charpentier. Les changements technologiques (outillage élargi et marteau-taillant du tailleur de pierre, allègement de la mécanisation du chantier), accompagnent une forme d’affaiblissement de l’encadrement. Dans leurs étapes, les plus grands chantiers se structurent à partir du travail du tailleur de pierre, en fin de période. L’église, centre de pouvoir, porte alors les germes de l’émancipation d’ouvriers qualifiés.In art history, the 10th century in Auvergne has been of little interest, except perhaps in the field of illumination and precious arts. The monumental landscape existing and built during the 10th century – castles and churches, finally quite numerous – can nevertheless be considered by the art historian from the angle of power places, parallel to the investment of economic means, the issues of materials (water, sand, lime, stone, wood, metals...), lifting machines and means of transport, tools and more or less qualified and supervised men. A very slow movement of regularization and rationalization is noticeable in work organization, but only in the ecclesiastical construction sites – a slow power seizure by stone cutters, at the expense of masons and carpenters. Technological changes (expanded tooling and stone cutters' flat stone hammer, lightened mechanization of the construction site), accompany a form of management weakening. In their stages, the largest construction sites are structured by the stonemason work, at the end of the period. The Church, center of power, then bore the seeds of skilled workers’ emancipation

    La charte dite de Clovis

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    L’auteur a eu la chance de retrouver à la bibliothèque de Clermont-Ferrand une version longue de la liste de redevances des biens de l’abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens, concernant Mauriac et la Haute-Auvergne. Intégrée dans une charte médiévale du monastère bourguignon, cette liste provient d’un polyptyque carolingien, dit « Charte de Clovis ». La copie éditée et étudiée ici, reliée dans un recueil de textes manuscrits d’époque moderne, est plus complète que celles déjà connues. Elle renseigne tant l’origine et la nature du patrimoine de Saint-Pierre-le-Vif en Haute-Auvergne aux VIIIe-IXe s., que le domaine, sa mise en valeur (cultures, élevage…), sa population, son encadrement religieux et laïc. L’interpolation des XIe-XIIe s. documente quant à elle la féodalisation de la société auvergnate au XIe s. ainsi que la première mention écrite de nombre de châteaux et place-fortes de la Haute-Auvergne à cette même période.The author was lucky enough to find in the Clermont-Ferrand library a long version of the list of property fees of Saint-Pierre-le-Vif’s abbey in Sens, concerning Mauriac and the Haute-Auvergne region. Integrated into a medieval charter of the Burgundian monastery, this list comes from a Carolingian polyptic, the so-called "Clovis’ Charter". The copy edited and studied here, bound in a collection of handwritten texts of modern times, is more complete than those already known. It provides data on the origin and nature of Saint-Pierre-le-Vif’s 8th and 9th cent. heritage in Haute-Auvergne, and information on the estate, its development (crops, livestock ...), its population, its religious and secular supervision. The interpolation in the 11th-12th cent. documents the Auvergne society feudalization in the 11th cent., and the first written mention of a series of castles and strongholds in Haute-Auvergne at the same period

    Regards croisés du géographe et de l’archéologue du bâti sur l’état de santé du patrimoine médiéval du Massif central

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    Le présent article constitue la première pierre posée à un édifice qui prend forme dans le cadre du programme de recherche pluridisciplinaire sur la durabilité des matériaux du patrimoine roman en grès, conduit sur un territoire allant du Bourbonnais à la Limagne de Brioude. Certains monuments présentent des signes inquiétants de dégradation qu’il convient d’interpréter dans un dialogue étroit entre le géographe spécialiste de l’érosion des matériaux rocheux et l’archéologue du bâti qui est en mesure de décrypter et de dater les étapes successives de la vie d’un bâtiment. Seront évoqués ici les formes et les causes naturelles ou anthropiques de la détérioration de la pierre, ainsi que les effets pervers de certaines restaurations des Monuments Historiques qui ont assez paradoxalement accéléré la dégradation du patrimoine médiéval roman du Massif central.This paper is the first stone laid on a building that is taking shape as part of the multidisciplinary research program on the Romanesque sandstone heritage materials sustainability, led on a territory spreading-out from the Bourbonnais to the Brioude Limagne plain. Some monuments show worrying signs of degradation that should be interpreted in a close dialogue between the geographer specializing in the erosion of rock materials and the building archaeologist who is able to decipher and date the successive stages of a building life. The forms and natural or anthropogenic causes of stone deterioration will be discussed here, as well as the perverse effects of several Historical built Heritage restorations that have paradoxically accelerated the degradation of the medieval Romanesque heritage in the Massif Central

    Un Paradis perdu. Restaurer ou les effets de l'intervention humaine sur le cours du temps – à propos de quelques réalités monumentales (France, Cambodge)

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    Les interventions sur les monuments anciens en milieu rural gagneront à être plus « légères » qu’en milieu urbain, dès lors que la part du temps est prise en considération. En France comme au Cambodge, toute restauration complète appelle d’autres travaux à un rythme plus rapproché, plus difficiles d’exécution, plus importants en moyens et plus impactants sur les architectures et sculptures. Entre le XIIe et le XIXe siècle, les maçonneries des églises romanes d’Auvergne ont été peu entretenues, mais l’épiderme des matériaux de construction a globalement bien tenu. Un siècle après les restaurations du XIXe siècle, du fait de l’utilisation des ciments durs et de matériaux exogènes, la dégradation des parties restaurées et non restaurées impose de nouvelles interventions rapprochées dans le temps, alors que la première période n’avait connu aucune grande phase de restauration, l’entretien seul ayant suffi.La déforestation est quant à elle la principale cause de la dégradation accélérée des maçonneries assemblées à sec des temples khmers, mais on tirera une leçon utile de l’exemple du temple de Ta Prohm à Angkor qui conserve son couvert forestier protecteur. Dès lors que l’exubérance de la végétation est contrôlée, au Cambodge comme en France, un édifice ancien supporte aisément la présence de mousses, lichens et cyanobactéries, voire de graminées, qui enveloppent le site dans un biofilm protecteur. À l’inverse, chaque restauration ou nettoyage déclenche l’installation rapide d’organismes jeunes plus agressifs que les organismes âgés vivant au ralenti et finissant par former une « biopatine » protectrice. Face aux bouleversements industriels, le XIXe siècle a restauré ses édifices emblématiques. Notre siècle doit probablement conserver de manière raisonnée des références monumentales synonymes d’une lente disparition. Pourtant un édifice ayant subi de multiples interventions se corrigeant les unes les autres, produit d’une économie de loisirs, ne produira jamais l’émotion d’une ruine discrètement entretenue dans laquelle il est possible de se perdre, en dehors de tout itinéraire balisé et de toute proposition pédagogique. Le « réensauvagement » de sites ruraux est donc un enjeu qui dépasse « l’absolue nécessité », en réalité toute relative des restaurations.Interventions on ancient monuments in rural areas will benefit from being "lighter" than in urban areas, as long as the time issue is taken into account. In France as in Cambodia, any complete restoration calls for other works at a closer pace, more difficult to carry out, more important in terms of resources and more impacting on architectures and sculptures. Between the 12th and the 19th century, the masonry of Romanesque churches in Auvergne was poorly maintained, but the building materials epidermis has generally held up quite well. A century and a half after the 19th century restorations, due to using hard cements and exogenous materials, degradation of the restored and unrestored parts requires new close in time interventions, whereas the first period had not seen any major restoration phase, maintenance alone did suffice.Deforestation is the main cause of the accelerated degradation of dry-assembled masonry of Khmer temples, but a useful lesson will be learned from the example of Ta Prohm temple in Angkor which retains its protective forest cover. As soon as the vegetation exuberance is controlled, in Cambodia as in France, an old building easily supports the presence of mosses, lichens and cyanobacteria, even grasses, which envelop the site in a protective biofilm. Conversely, each restoration or cleaning triggers the rapid installation of young organisms that are more aggressive than older organisms living in slow motion and eventually forming a protective “biopatin”. Faced with industrial upheavals, the 19th century restored its iconic monuments. Our century must probably preserve in a reasoned way monumental references reflecting a slow disappearance. However, a building that has undergone multiple interventions correcting each other, in a leisure economy, will never produce the emotion of a discreetly maintained ruin in which on can get lost, apart from any marked route and any educational proposal. Rural sites “going back to the wild” is therefore an issue that goes beyond the restorations “absolute – actually all relative – necessity”

    Charpentiers et couvreurs

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    Dans le cadre de vastes plaines septentrionales et de moyennes montagnes méridionales, l'Auvergne médiévale et ses marges accueillent un couvert forestier différencié et des charpentes adaptées. Cet ouvrage s'attache à montrer comment les chantiers des clercs ou des laïcs se plient aux réalités forestières, à la qualité des bois d'œuvre et aux qualifications des équipes. Dès le XIe siècle et jusqu'au milieu du XIIIe siècle, la majeure partie de ces régions manque de bois et pallie la pénurie en proposant notamment la solution maçonnée de la couverture sur reins de voûtes. À partir des années 1250, l'architecture gothique s'impose en Bourbonnais, dans la Marche et le nord du diocèse de Clermont. Elle implique l'usage de combles et celui de nouvelles techniques de charpenterie. Désormais, la ferme-latine et ses dérivés sont remplacés par la solution « française » du chevron-formant-ferme. Toutefois, le processus d'acculturation n'est pas conduit à son terme. La charpente à chevrons-formant-fermes concerne les zones les plus anciennement réceptives aux ouvrages charpentés, alors qu'ailleurs les techniques romanes sont maintenues. À la suite de collaborations élargies, l'auteur tente de rassembler une documentation diversifiée et propose de nouvelles hypothèses en faisant intervenir les résultats d'études typologiques, technologiques, dendrochronologiques ou climatologiques
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