15 research outputs found

    « Militants et populaires ! » Une organisation de jeunesse sarkozyste en campagne.: L'activation périodique d'une offre organisationnelle de militantisme et ses appropriations pratiques et symboliques

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    International audience« Militant, grassroots and popular ! » A Sarkozyist youth organization campaign slogan. The periodic activation of an activist campaign and its practical and symbolic appropriations With Nicolas Sarkozy leading the French conservative party (UMP) and the prospect of the presidential election coming up in 2007, the Jeunes populaires (JP) (i.e. « Grassroots/popular Youth », the UMP organization for members under 30) came center-stage in the party's « activist » show. Based on a questionnaire survey conducted at JP summer schools in September 2006 and on various fieldwork, this article concerns the activation of a short-term activist campaign by the UMP and JP and its effects on political involvement among these right-wing youths. After highlighting various practical and symbolic aspects of this « activist » identity, we examine patterns in the social division of labor inside this youth organization and in the selection of its leaders.Avec la conquête du parti par N. Sarkozy et la perspective de l'élection présidentielle de 2007, les Jeunes populaires, la fédération des moins de trente ans de l'UMP, prennent une place centrale dans son affichage « militant ». A partir d'une enquête par questionnaires, menée lors des universités d'été des JP en septembre 2006, et de nos terrains d'enquête respectifs, ce travail étudie les effets de l'activation d'une offre conjoncturelle de militantisme par les directions de l'UMP et des JP sur le rapport à l'engagement de ces jeunes de droite. Après avoir analysé la diversité de leurs appropriations pratiques et symboliques de cette identité « militante », il s'attache aux mécanismes de division sociale du travail et de sélection des cadres de l'organisation

    Franchir les seuils des partis:Accès au terrain et dynamiques d’enquête

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    Le retour réflexif sur les pratiques d’enquête de dix chercheuses en terrain partisan que propose cet article se nourrit de la présence croissante de débats méthodologiques dans la science politique française. Cet article porte sur l’intersubjectivité propre à toute démarche qualitative supposant une co-présence entre chercheur et enquêtés. En outre, l’objet partisan présente plusieurs caractéristiques qui modèlent les relations d’enquête. En premier lieu, les partis sont des univers relativement institutionnalisés, pluriels et concurrentiels, structurés par des logiques de pouvoir et des univers d’interconnaissance, où les différents sous-groupes communiquent. Les partis les plus institués sont aussi très visibles médiatiquement, et surinvestis par des commentaires et analyses aux statuts divers, produits par les acteurs partisans eux-mêmes, mais aussi par des journalistes ou des essayistes. Il s’agit donc d’univers où la présence d’observateurs extérieurs peut être familière, et où la spécificité du regard scientifique doit sans cesse être affirmée. Les analyses des politistes peuvent être lues par les acteurs partisans – à tort ou à raison – comme des validations ou au contraire des attaques, de manière assez similaire à des propos d’éditorialistes. Le statut de politiste a donc des effets structurants sur les configurations d’enquête

    Franchir les seuils des partis:Accès au terrain et dynamiques d’enquête

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    Le retour réflexif sur les pratiques d’enquête de dix chercheuses en terrain partisan que propose cet article se nourrit de la présence croissante de débats méthodologiques dans la science politique française. Cet article porte sur l’intersubjectivité propre à toute démarche qualitative supposant une co-présence entre chercheur et enquêtés. En outre, l’objet partisan présente plusieurs caractéristiques qui modèlent les relations d’enquête. En premier lieu, les partis sont des univers relativement institutionnalisés, pluriels et concurrentiels, structurés par des logiques de pouvoir et des univers d’interconnaissance, où les différents sous-groupes communiquent. Les partis les plus institués sont aussi très visibles médiatiquement, et surinvestis par des commentaires et analyses aux statuts divers, produits par les acteurs partisans eux-mêmes, mais aussi par des journalistes ou des essayistes. Il s’agit donc d’univers où la présence d’observateurs extérieurs peut être familière, et où la spécificité du regard scientifique doit sans cesse être affirmée. Les analyses des politistes peuvent être lues par les acteurs partisans – à tort ou à raison – comme des validations ou au contraire des attaques, de manière assez similaire à des propos d’éditorialistes. Le statut de politiste a donc des effets structurants sur les configurations d’enquête

    Franchir les seuils des partis: Accès au terrain et dynamiques d’enquête

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    Le retour réflexif sur les pratiques d’enquête de dix chercheuses en terrain partisan que propose cet article se nourrit de la présence croissante de débats méthodologiques dans la science politique française. Cet article porte sur l’intersubjectivité propre à toute démarche qualitative supposant une co-présence entre chercheur et enquêtés. En outre, l’objet partisan présente plusieurs caractéristiques qui modèlent les relations d’enquête. En premier lieu, les partis sont des univers relativement institutionnalisés, pluriels et concurrentiels, structurés par des logiques de pouvoir et des univers d’interconnaissance, où les différents sous-groupes communiquent. Les partis les plus institués sont aussi très visibles médiatiquement, et surinvestis par des commentaires et analyses aux statuts divers, produits par les acteurs partisans eux-mêmes, mais aussi par des journalistes ou des essayistes. Il s’agit donc d’univers où la présence d’observateurs extérieurs peut être familière, et où la spécificité du regard scientifique doit sans cesse être affirmée. Les analyses des politistes peuvent être lues par les acteurs partisans – à tort ou à raison – comme des validations ou au contraire des attaques, de manière assez similaire à des propos d’éditorialistes. Le statut de politiste a donc des effets structurants sur les configurations d’enquête

    Enquêter dans les partis politiques:Perspectives comparées

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    Ce dossier se situe à la croisée de deux mouvements récents qui traversent la science politique française. Le premier tient au constat que l’étude des partis politiques s’est largement transformée ces dernières années. D’abord, cet objet « canonique » a fait l’objet d’une attention renouvelée, et en particulier un nombre important de thèses, récemment soutenues ou en cours, y sont consacrées. Ensuite, ces travaux, émanant donc pour une large part de jeunes chercheur(se)s, ont pour point commun de s’appuyer sur des enquêtes, entendues au sens large comme des méthodes de production de données originales, que celles-ci soient qualitatives (par observations et entretiens) ou quantitatives (passation de questionnaires auprès d’adhérents d’un parti politique, par exemple). Cette multiplication de travaux empiriques sur les partis permet une confrontation des expériences d’enquête, afin de réfléchir collectivement à ces pratiques de recherche, pour elles-mêmes mais aussi pour ce qu’elles nous apprennent de l’objet de recherche parti politique (...)

    L'institution partisane Ă  l'Ă©preuve du management

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    8. Concilier « débats » et efficacité électorale

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    Selon certaines interprétations, les démocraties occidentales seraient marquées depuis la fin des années 1990 par un véritable « tournant délibératif » visant à associer largement les citoyens à la prise de décision politique. En France, c’est dans le domaine de l’action publique que les procédures délibératives semblent les plus institutionnalisées. La délibération tendrait à se substituer au modèle dominant de la représentation, fondé sur la délégation de la « souveraineté » à des représent..

    Sociology of a partisan “managerial modernization” : the UMP re-foundation in context (2004-2008).

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    Comment un parti de gouvernement, comme l’UMP, qui se revendique comme moderne, professionnalisé et désidéologisé, parvient-il à mobiliser à grande échelle ? Au croisement d’une sociologie des partis et des mobilisations politiques, cette thèse est dédiée à l’étude de la genèse et des effets de la campagne de recrutement menée par la direction sarkozyste de l’UMP de 2004 à 2008, qui a fait usage d’une rhétorique modernisatrice et de pratiques managériales. Elle montre que la « modernisation managériale », en tant qu’idéologie institutionnelle, a constitué un ressort essentiel de cette mobilisation. Ce résultat ne peut se comprendre indépendamment de la sociographie des « nouveaux adhérents », qui, comparés aux membres de formations fondatrices de l’UMP appartiennent davantage aux milieux entrepreneuriaux. L’engagement de ces nouveaux entrants à l’identité et aux attentes distinctes a suscité une résistance infrapolitique de la part des anciens et a eu des effets paradoxaux sur l’institution (conflictualisation des relations internes, réactivation des identités gaullistes et libérales et idéologisation des membres). Au niveau théorique, ce travail plaide pour l’usage d’une approche culturelle des institutions partisanes qui apparaît paradoxalement la plus à même de rendre compte des logiques qui conduisent certains partis de gouvernement à apparaître de plus en plus comme des entreprises rationnelles.How does a party of government, such as the UMP, which defines itself as modern, professionalized and without ideology, achieve to mobilize widely? At the intersection of a sociology of parties and political mobilization, this study is dedicated to the analysis of the genesis and the effects of the campaign of recruitment which was introduced by Sarkozy’s direction at the UMP from 2004 to 2008 and used a rhetoric of modernity and managerial tools. It shows that the “managerial modernization”, as an institutional ideology, was an essential condition for this mobilization. This result cannot be understood independently to a sociography of the “new” members, who, compared to the members of the former right parties, belong to entrepreneurial groups. The commitment of these new members, whose identity and expectation differ from the members of former parties, caused an infrapolitical resistance of these ones and had paradoxical effects on the institution (an increase of internal tensions, a reactivation of the gaullist and liberal identity and a renewal of member’s ideology). At a theoretical level, this study pleads for a cultural approach of partisan institutions which is paradoxically able to explain the logics that lead parties of government to appear as rational enterprises. Keywords: political parties, mobilization, UMP, commitment, activism, organizational modernization, management, ideology, culture, identity

    Concurrence et mise en indiscipline : destins de militants déviants à l’UMP

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    « Je veux une UMP jeune, enthousiaste, diverse et même parfois indocile, car à mes yeux, c’est une qualité. Ceux qui croient qu’on peut diriger un parti politique en ne demandant à voir qu’une seule tête se trompent d’époque. »(Nicolas Sarkozy, discours à l’université d’été d’Avoriaz du 3 au 5 septembre 2004) Comment l’UMP, un parti de gouvernement se revendiquant « moderne », dont le leader Nicolas Sarkozy en appelait à l’indocilité, discipline-t-il ses militants ? Comment cette institution ..
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