47 research outputs found

    Paternal age: are the risks of infecundity and miscarriage higher when the man is aged 40 years or over?

    Get PDF
    International audienceBACKGROUND: Maternal age of 35 years or over is a well-known risk factor for human reproduction that has been extensively investigated by demographers and epidemiologists. However, the possibility of a paternal age effect has rarely been considered. We carried out review of the literature to investigate the effect of paternal age on the risks of infecundity and miscarriage.METHODS: We carried out a MEDLINE search and checked the exhaustiveness of our reference list.RESULTS: We identified 19 articles analysing the effect of paternal age. Epidemiological studies provided evidence that paternal age older than 35-40 years affects infecundity. However, the few studies based on data from assisted reproductive techniques (especially IVF with ovum donation) do not confirm this finding. All studies analysing the effect of paternal age on the risk of miscarriage showed an increased risk in men aged 35-40 years or over. Other studies have shown some evidence for a paternal age effect on late foetal deaths.CONCLUSION: The risks of infecundity and miscarriage increase with paternal age. Two main hypotheses can be considered. First, these risks increase after the age of 35-40 years. However, a later paternal age effect (after 45-50 years) cannot be excluded. Second, due to the interaction of the ages of the two partners, the risks of infecundity and miscarriage may be higher when both partners are older (woman aged 35 years or over and man aged 40 years or over)

    Présence de perturbateurs endocriniens, au niveau placentaire et dans des produits à usage cosmétique

    No full text
    International audiencePlusieurs publications récentes ont mis en évidence la possible contamination par des produits chimiques de type « perturbateurs endocriniens », via l'usage de produits cosmétiques et de soins cutanés dans la population féminine, et plus particulièrement chez les adolescentes (1, 2). Parmi les produits chimiques les plus utilisés dans les cosmétiques (parfums, déodorants, savons, sham-poings, vernis pour ongles, crèmes solaires, crèmes à lèvres), se trouvent des phtalates (diethylphtalate, DEP ; din -butylphtalate, DnBP ; di-isobutylphtalate, DiBP)*, des parabènes*, et certains phénols (oxybenzone*, triclosan*). Il faut rappeler que la plupart des phtalates sont interdits en Europe (cf. références juridiques en annexe). L'étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) publiée en 2014 a montré que 96% des participants à cette enquête présentaient des métabolites du DEP, DnBP et DiBP dans leurs urines (3). Depuis, de nombreux laboratoires fabricants de produits cosmétiques ont modifié leurs pratiques en réduisant l'utilisation de tels produits et aussi en mentionnant sur leurs éti-quettes les termes « phthalates-parabens free », en visant les populations féminines et plus particulièrement les adolescentes. La première étude présentée ici vise à évaluer si des modifications dans l'utilisation de produits cosmétiques « phtalates-parabens free » par les adolescentes, se traduisent rapidement dans les valeurs urinaires de ces produits chimiques (phtalates parabènes, phénols). Toujours dans le domaine des cosmétiques, les produits dits de « soins personnels » doivent assurer des propriétés à la fois protec-trices vis-à-vis des rayons ultraviolets et aussi vis-àvis de possibles contaminations microbiennes intrinséques (c'est à-dire liées au seul produit cosmétique et non pas en lien avec son utilisation), tout en gardant leur stabilité et leurs fonctions spécifiques, et ceci sans oublier leur fragrance (4).Schématiquement, les parabènes contenus dans les produits cosmétiques sont utilisés comme des agents de préservation microbienne du produit. Les benzophénones sont, quant-à eux, utlisés comme des filtres anti-UV (présents dans la plupart des enrobages). Ils ont également un rôle de protection de la formulation contre la dégradation des substances sensibles à la lumière mais à des concentrations plus faibles. La seconde étude présentée dans cette note vise à évaluer si des expositions à ces deux familles chimiques peuvent survenir avant même la naissance via des contaminations placentaires, comme cela a été suspecté par de récentes études (5, 6)

    Editorial

    No full text

    Augmentation du risque de fausses couches avec l'âge du père et de la mère

    No full text
    International audienceIl est assez bien établi que le risque de fausse-couche augmente avec l’âge maternel. Toutefois très peu d’études ont été consacrées au rôle de l‘âge du père sur l’issue de la conception.Afin de prendre en considération l’âge des deux partenaires, femme et homme, dans le risque de fausse-couche, nous avons analysé l’issue de 3 174 grossesses, collectées dans le cadre d’une étude européenne sur l’infécondité (European Study of Infertility and Subfecundity). L’âge du couple a été analysé et modélisé en une seule variable, ‘couple jeune’, ‘couple intermédiaire’ et ‘couple âgé’. L’analyse logistique a porté sur le risque de fausse-couche en fonction de l’âge du couple, tout en tenant compte d’autres facteurs de risque connus.Nos résultats montrent que si l’âge de l’homme est inférieur à 40 ans, le risque de fausse-couche est augmenté lorsque l’âge de la partenaire dépasse 35 ans. Lorsque l’âge de l’homme est supérieur à 40 ans, le risque de fausse-couche est significativement élevé dès que la partenaire a plus de 30 ans.Cette étude précise, pour la première fois dans un modèle intégratif, l’influence directe de l’âge de l‘homme sur le produit de conception, cela pour des tranches d’âge plutôt peu élevées : 30-35 ans, 35-40 ans. Ces données doivent amener les équipes médicales travaillant dans le domaine de la reproduction à informer les couples ‘âgés’, femme et homme, sur le risque de fausse-couche.Il est assez bien établi que le risque de fausse-couche augmente avec l’âge maternel. Toutefois très peu d’études ont été consacrées au rôle de l‘âge du père sur l’issue de la conception.Afin de prendre en considération l’âge des deux partenaires, femme et homme, dans le risque de fausse-couche, nous avons analysé l’issue de 3 174 grossesses, collectées dans le cadre d’une étude européenne sur l’infécondité (European Study of Infertility and Subfecundity). L’âge du couple a été analysé et modélisé en une seule variable, ‘couple jeune’, ‘couple intermédiaire’ et ‘couple âgé’. L’analyse logistique a porté sur le risque de fausse-couche en fonction de l’âge du couple, tout en tenant compte d’autres facteurs de risque connus.Nos résultats montrent que si l’âge de l’homme est inférieur à 40 ans, le risque de fausse-couche est augmenté lorsque l’âge de la partenaire dépasse 35 ans. Lorsque l’âge de l’homme est supérieur à 40 ans, le risque de fausse-couche est significativement élevé dès que la partenaire a plus de 30 ans.Cette étude précise, pour la première fois dans un modèle intégratif, l’influence directe de l’âge de l‘homme sur le produit de conception, cela pour des tranches d’âge plutôt peu élevées : 30-35 ans, 35-40 ans. Ces données doivent amener les équipes médicales travaillant dans le domaine de la reproduction à informer les couples ‘âgés’, femme et homme, sur le risque de fausse-couche

    Age paternel : apport des données épidémiologiques et d'AMP

    No full text
    Contrairement à l'âge maternel, l'effet de l'âge paternel a rarement été analysé. Notre objectif était de faire une revue des travaux analysant l'effet de l'âge paternel sur le risque d'infertilité et sur le risque de fausse couche. Seize références analysant l'effet de l'âge paternel ont été sélectionnées grâce à une recherche dans MEDLINE. Les recherches sur l'âge paternel ont été menées essentiellement à partir d'enquêtes épidémiologiques (13 références) et à partir de données d'AMP qui permettent de contrôler les facteurs féminins dans le cadre des FIV avec don d'ovocytes (3 références). A partir des données épidémiologiques, une augmentation des risques d'infertilité et de fausse couche a été mise en évidence chez les hommes âgés de plus de 35–40 ans après contrôle des effets de l'âge maternel. Le risque de mortalité fœtale tardive (après 20 semaines d'aménorrhées) pourrait également augmenter avec l'âge paternel. L'étude du taux de grossesses cliniques en FIV avec don d'ovocytes, conduit sur un nombre restreint d'études, n'a pas permis de mettre en évidence des conclusions homogènes. Le risque d'infertilité et le risque de fausse couche augmentent chez les hommes de plus de 40 ans

    Paternal Age and Maternal Age Are Risk Factors for Miscarriage; Results of a Multicentre European Study

    No full text
    BACKGROUND: It is well known that miscarriage risk increases with age. However, studies usually investigate only maternal age effects. We investigated both maternal age and paternal age effects on miscarriage risk to provide insight into this frequent reproductive failure. METHODS: The last planned pregnancies (n = 3174) that ended in a birth or miscarriage were analysed in a retrospective population-based study on women aged 25–44 years in Denmark, Germany, Italy and Spain. Maternal and paternal ages were analysed together, using a single variable `couple age' in a multivariate logistic regression analysis, with couples composed of a woman and a man both aged 20–29 years forming the reference group. RESULTS: After adjustment for various factors (e.g. reproductive history, country), we found that the risk of miscarriage was higher if the woman was aged ≥35 years, as has already been reported in a number of studies. However, the increase in risk was much greater for couples composed of a woman aged ≥35 years and of a man aged ≥40 years. Potential source of bias (especially `reproductive compensation') are discussed. CONCLUSIONS: The risk of an adverse pregnancy outcome is highest if both partners are advanced in age

    Paternal age ≥ 40 years: an important risk factor for infertility

    Get PDF
    International audienceOBJECTIVE: The purpose of this study was to examine the risk of infertility that is associated with paternal age, because this factor rarely has been investigated, whereas maternal age of >or=35 years is a well-known risk factor.STUDY DESIGN: This large, retrospective, population-based sample included 6188 European women (from Denmark, Italy, Spain, Germany) aged 25 to 44 years who were selected randomly from census registers in 1991 through 1993.RESULTS: Among couples composed of a woman aged 35 to 39 years, risks were significantly higher when paternal age was >or=40 years than when paternal age was or=35 years, paternal age of >or=40 years should be considered to be a key risk factor for infertility

    Paternité tardive : un risque en matière de reproduction ?

    No full text
    International audienceIf it is now clearly established that advanced maternal age can have a deleterious impact on reproductive issues, and an increasing number of recent publications also indicate an increased risk associated with advanced paternal age. Based on a review of the literature, the authors analyse the consequences of advanced paternal age on various reproductive parameters.Parallèlement au risque reproductif bien documenté lié à l’âge maternel, des publications croissantes font état d’une majoration significative d’issues reproductives défavorables lié à l’âge paternel. Ce travail de synthèse fait une analyse des principaux travaux scientifiques récents sur le sujet, attestant d’une implication réelle de l’âge paternel au delà de 40 ans sur la reproduction humaine
    corecore