7 research outputs found

    Quand l’économie sociale et solidaire rencontre la libération d’entreprise. Entre commun et agonisme : une analyse démocratique de deux organisations alternatives

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    This research focuses on the association of two management objects: the SSE companies, with democratic governance, and the liberated companies, which advocate an emancipatory managerial organization. The academic literature seems to condemn democratic governance to degeneration. However, we show that this determinism is based on an inconceived democratic organization of work. In parallel, the liberated companies are criticized by scientific literature. We show that "liberation" is limited to management level. There is a glass ceiling of corporate governance. Therefore, these two organizational categories seem complementary and their association constitutes an original union to rethink companies in a democratic prism. This research mobilizes a double theoretical framework : the commons and the agonism. From an empirical point of view, two unique business cases have been mobilised: a food-coop setting up a sociocratic and holacratic organization, and a social enterprise in the home help sector, a commercial company of the SSE with self-managed teams, like Buurtzorg. This thesis makes a triple contribution to the literature. First, we analyze the democratic potential of an open governance within the liberated company. Then, we contribute to deepening the democratic functioning of SSE companies. More precisely, this thesis enables to re-examine the theory of degeneration. Finally, we reveal conditions, effects and challenges of an organizational democratization of the company.Cette recherche porte sur l’association de deux objets de gestion : l’entreprise de l’ESS, à la gouvernance démocratique, et l’entreprise libérée, prônant une organisation managériale libératrice et émancipatrice. Alors que le fonctionnement démocratique de la première semble condamner à la dégénérescence par la littérature, nous montrons que ce déterminisme s’appuie sur un impensé : une organisation démocratique du travail. Parallèlement, l’entreprise libérée, dernière mode managériale contemporaine, est amplement critiquée par la littérature scientifique. En particulier, nous montrons que ses partisans se sont contentés d’une « libération » de l’organisation du travail. Il existe de fait un plafond de verre de la gouvernance d’entreprise. Ces deux catégories organisationnelles semblent donc complémentaires et leur association constitue une réunion originale pour repenser l’organisation et la gestion de l’entreprise. Pour étudier le potentiel démocratique de cet objet de gestion unique, cette recherche mobilise une double approche théorique démocratique : les communs et l’agonisme. D’un point de vue empirique, nous nous appuyons sur une étude de deux cas d’entreprise : un supermarché coopératif, mettant en place une organisation sociocratique et holacratique, et une entreprise sociale du secteur de l’aide à domicile, entreprise commerciale de l’ESS organisée par équipe autonome. Cette thèse propose une triple contribution. Tout d’abord, nous analysons le potentiel démocratique d’une ouverture de la gouvernance au sein de l’entreprise libérée. Ensuite, nous contribuons à approfondir le fonctionnement démocratique des entreprises de l’ESS. Plus précisément, cette thèse permet de réexaminer la théorie de la dégénérescence. Enfin, nous dévoilons des conditions, des effets et des enjeux d’une démocratisation organisationnelle de l’entreprise

    When social ans solidary economy meets liberated companies. Between common and agonism : democratic analysis of tow alternatives organizations

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    Cette recherche porte sur l’association de deux objets de gestion : l’entreprise de l’ESS, à la gouvernance démocratique, et l’entreprise libérée, prônant une organisation managériale libératrice et émancipatrice. Alors que le fonctionnement démocratique de la première semble condamner à la dégénérescence par la littérature, nous montrons que ce déterminisme s’appuie sur un impensé : une organisation démocratique du travail. Parallèlement, l’entreprise libérée, dernière mode managériale contemporaine, est amplement critiquée par la littérature scientifique. En particulier, nous montrons que ses partisans se sont contentés d’une « libération » de l’organisation du travail. Il existe de fait un plafond de verre de la gouvernance d’entreprise. Ces deux catégories organisationnelles semblent donc complémentaires et leur association constitue une réunion originale pour repenser l’organisation et la gestion de l’entreprise. Pour étudier le potentiel démocratique de cet objet de gestion unique, cette recherche mobilise une double approche théorique démocratique : les communs et l’agonisme. D’un point de vue empirique, nous nous appuyons sur une étude de deux cas d’entreprise : un supermarché coopératif, mettant en place une organisation sociocratique et holacratique, et une entreprise sociale du secteur de l’aide à domicile, entreprise commerciale de l’ESS organisée par équipe autonome. Cette thèse propose une triple contribution. Tout d’abord, nous analysons le potentiel démocratique d’une ouverture de la gouvernance au sein de l’entreprise libérée. Ensuite, nous contribuons à approfondir le fonctionnement démocratique des entreprises de l’ESS. Plus précisément, cette thèse permet de réexaminer la théorie de la dégénérescence. Enfin, nous dévoilons des conditions, des effets et des enjeux d’une démocratisation organisationnelle de l’entreprise.This research focuses on the association of two management objects: the SSE companies, with democratic governance, and the liberated companies, which advocate an emancipatory managerial organization. The academic literature seems to condemn democratic governance to degeneration. However, we show that this determinism is based on an inconceived democratic organization of work. In parallel, the liberated companies are criticized by scientific literature. We show that "liberation" is limited to management level. There is a glass ceiling of corporate governance. Therefore, these two organizational categories seem complementary and their association constitutes an original union to rethink companies in a democratic prism. This research mobilizes a double theoretical framework : the commons and the agonism. From an empirical point of view, two unique business cases have been mobilised: a food-coop setting up a sociocratic and holacratic organization, and a social enterprise in the home help sector, a commercial company of the SSE with self-managed teams, like Buurtzorg. This thesis makes a triple contribution to the literature. First, we analyze the democratic potential of an open governance within the liberated company. Then, we contribute to deepening the democratic functioning of SSE companies. More precisely, this thesis enables to re-examine the theory of degeneration. Finally, we reveal conditions, effects and challenges of an organizational democratization of the company

    Objet, raison d’être et praxis : les coopératives et le commun au secours de l’entreprise ?

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    International audienceThe Corporate Social Responsibility (CSR) and the stakeholders’approaches prevent to create a new conception of the firm theory. They are still based on an individualist and contractual paradigm where the shareholders’value remains central. Besides, the society is not yet included in the firm theory. However, we demonstrate that the current workers co-operatives manage to propose a different conception of the relation corporation/firm/society. We suggest to use the theory of commons as the theorical basis for a collective and democratic conception of the firm which disrupts the purpose andpractices of the firm.En partant des derniers projets de loi en France proposant une (re)définition juridique de l’entreprise, nous montrons que le courant de la responsabilité sociale de l’entreprise et l’approche des parties-prenantes n’ont pas pu accompagner la rupture nécessaire de notre conception moderne de l’entreprise. Prise au piège d’une conception individualiste et contractualiste, celle-ci est restée sous la domination d’une valeur actionnariale et séparée de la société. Cependant, en partant des coopératives contemporaines (SCOP et SCIC), nous montrons que celles-ci nous permettent d’entrouvrir une nouvelle conception de l’entreprise par un repositionnement de l’entreprise vis-à-vis de la société juridique et une inscription dans et pour la société. Nous proposons alors la théorie des communs comme socle théorique pour un renouvellement conceptuel de l’entreprise. Dans ce sens, nous montrons comment l’entreprise peut (doit ?) devenir une organisation collective et démocratique bouleversant de fait nos conceptions de l’objet, la praxis et la raison d’être des entreprises modernes

    Quel impératif délibératif en entreprise ? De la gestion au commun

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    Comment s’est traduit l’impératif délibératif au sein de la sphère économique ? Après un travail théorique critique par lequel nous mettons en évidence comment l’acte délibératif est réifié par le management contemporain, nous soulignons l’existence contemporaine de pratiques et d’institutions délibératives. Nous tachons alors de démontrer leur possible inscription dans le cadre théorique des communs pour penser un nouveau paradigme organisationnel assurant la survie et l’originalité d’un impératif délibératif en entreprise.How does the deliberative norm exist in the economic sphere? Our goal is to understand, through a theoretical study, how deliberative activity is under managerial influence and control. It is reified. However, the renewal of social organizations and management proposes an alternative design of communication. With the theory of the common, we propose a new paradigm of a deliberative communication

    Objet, raison d’être et praxis : les coopératives et le commun au secours de l’entreprise ?

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    International audienceThe Corporate Social Responsibility (CSR) and the stakeholders’approaches prevent to create a new conception of the firm theory. They are still based on an individualist and contractual paradigm where the shareholders’value remains central. Besides, the society is not yet included in the firm theory. However, we demonstrate that the current workers co-operatives manage to propose a different conception of the relation corporation/firm/society. We suggest to use the theory of commons as the theorical basis for a collective and democratic conception of the firm which disrupts the purpose andpractices of the firm.En partant des derniers projets de loi en France proposant une (re)définition juridique de l’entreprise, nous montrons que le courant de la responsabilité sociale de l’entreprise et l’approche des parties-prenantes n’ont pas pu accompagner la rupture nécessaire de notre conception moderne de l’entreprise. Prise au piège d’une conception individualiste et contractualiste, celle-ci est restée sous la domination d’une valeur actionnariale et séparée de la société. Cependant, en partant des coopératives contemporaines (SCOP et SCIC), nous montrons que celles-ci nous permettent d’entrouvrir une nouvelle conception de l’entreprise par un repositionnement de l’entreprise vis-à-vis de la société juridique et une inscription dans et pour la société. Nous proposons alors la théorie des communs comme socle théorique pour un renouvellement conceptuel de l’entreprise. Dans ce sens, nous montrons comment l’entreprise peut (doit ?) devenir une organisation collective et démocratique bouleversant de fait nos conceptions de l’objet, la praxis et la raison d’être des entreprises modernes

    Éclairage par le commun des conditions organisationnelles pour la pérennité des communautés de pratique

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    Objectif de la recherche : Cet article interroge la pérennité des communautés de pratique (CoP), généralement considérée par des approches déterministes, en utilisant le cadre théorique des communs. Cet article propose donc par analogie d’analyser les CoP en tant qu’organization et organizing. Cette approche doit permettre d’identifier les conditions internes pour une reproduction d’une CoP. L’objectif de cette recherche est ainsi de comprendre les conditions d’auto-organisation et de pérennité d’une CoP. Méthodologie : Pour ce faire, nous utilisons une méthodologie mixte. Après une étude qualitative de plusieurs mois à observer et analyser deux CoP, nous nous appuyons sur une étude quantitative menée auprès de sept CoP au sein d’une entreprise, MUTUALIS. Un questionnaire permettant d’analyser l’organization et l’organizing des CoP a été envoyé aux membres. 76 réponses ont été retenues et analysées avec SMART PLS. Contribution : Si cet article identifie un potentiel de reproduction interne des CoP et donc de pérennité, il souligne également que celle-ci demeure partielle par son usage instrumental. En raison de ce dernier, les CoP minimisent leur reproduction organisationnelle et donc leur auto-organisation. Pour dépasser cette limite, le cadre du commun propose in fine une approche intégrative de l’organisation d’une action collective auto-organisée qui nous amène à penser la démocratisation à une échelle multiniveaux. Finalement, cette étude démontre l’impératif d’une transformation organisationnelle plus générale de l’entreprise qui ne peut être réduite à des dispositifs ou des communautés sporadiques.PrécisLes communautés de pratique (CoP) semblent aujourd’hui amplement étudiées par la littérature académique depuis une vingtaine d’années, en particulier leur rôle en knowledge management. Cependant, parfois considérées comme des formes auto-organisées et émancipatrices au sein de l’entreprise, les approches traditionnellement développées concernant leur pérennité nous semblent discutables. Elles proposent en effet une conception déterministe : les CoP sont vouées à dégénérer, soit à se banaliser par contrôle de la structure managériale soit par banalisation interne. Cet article propose alors une relecture de la pérennité des CoP, à l’aide d’une approche renouvelée en sciences de gestion et non déterministe de l’action collective organisée : les communs.Research objective: This article examines the sustainability of communities of practice (CoP), which are typically considered through deterministic approaches, using the theoretical framework of the commons. By analogy, this article proposes to analyze CoPs as organizations and organizing. This approach should identify the internal conditions for the reproduction of a CoP. The objective of this research is thus to understand the conditions of self-organization and sustainability of a CoP. Methodology: To do so, we use a mixed methodology. After a qualitative study of several months observing and analyzing two CoPs, we rely on a quantitative study of seven CoPs within a company, MUTUALIS. A questionnaire analyzing the organization and organizing of CoPs was sent to members. 76 responses were retained and analyzed with SMART PLS. Contribution: While this article identifies the potential for internal reproduction of CoPs and therefore sustainability, it also emphasizes that this remains partial through instrumental use. The more instrumental it is, the more CoPs minimize their organizational reproduction and self-organization. To overcome this limit, the framework of the commons ultimately proposes an integrative approach to the organization of a self-organized collective action that leads us to think about democratization at a multi-level scale. Finally, this study demonstrates the imperative of a more general organizational transformation of the company that cannot be reduced to sporadic devices or communities

    La question européenne dans les organisations

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    Le dossier intitulé « La question européenne dans les organisations » analyse comment « l’Europe » se donne à voir, non seulement par le canal d’institutions communautaires mais aussi par le canal d’organisations diverses qui mobilisent le thème européen en fonction de leurs intérêts. Comment l’identité européenne se définit-elle dans le contexte des demandes d’adhésion et d’élargissement ? Que nous apprend la circulation de l’expression « criminalité transfrontalière » à une époque où les enjeux sécuritaires sont prégnants dans les politiques européennes ? Comment les dispositifs numériques déploient-ils diverses figures des publics de la communication européenne ? Quelle stratégie collective l’industrie du cinéma indépendant européen tente-t-elle de construire ? Comment les sites web de musées à vocation européenne construisent-ils leur univers sémantique ? Comment les téléspectateurs d’un média paneuropéen s’engagent-ils dans la sphère publique européenne ? De quelle manière la protestation antinucléaire française s’articule-t-elle à la protestation à l’échelle européenne ? Autant de questions auxquelles les auteurs répondent en articulant les dimensions stratégique et organisationnelle aux dimensions discursives et symboliques.Hors dossier, trois articles complémentaires s’intéressent aux coulisses du Centre de contact Europe direct à Bruxelles, aux engagements interdisciplinaires du Centre d’études européennes à Turin et aux perspectives de recherches en communication européenne proposées par la coordinatrice du Laboratoire de recherche sur l’Europe sociale à Bucarest
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