CONTROLE DES EQUIPES VIRTUELLES : UNE REVUE

Cet papier propose une revue de la littérature sur le contrôle des équipes virtuelles. L'augmentation de la performance visée par le passage en organisation virtuelle ne peut se faire que si un système de contrôle adapté est mis en place. Les limites de la recherche réalisée dans ce domaine sont exposées et des voies d'amélioration sont suggérées.équipe virtuelle; contrôle; performance

Equipes, risque et contrôle

L'article étudie comment les risques supportés par les entreprises organisées en équipes peuvent être gérés par des systèmes de contrôle adaptés et spécifiques au type d'équipe concerné. Des voies de recherche sont proposées.équipe; contrôle; risque; performance

QUEL TYPE DE CONTROLE POUR LES EQUIPES VIRTUELLES : UNE ETUDE EMPIRIQUE

Cet article présente les résultats d'une recherche empirique sur les systèmes de contrôle des équipes virtuelles. L'entreprise étudiée ne met pas totalement en oeuvre les conditions de succès préconisées par la littérature. Par ailleurs, elle combine contrôle des résultats, contrôle des comportements et contrôle clanique.équipe virtuelle; contrôle; performance

Vagus nerve stimulation: State of the art of stimulation and recording strategies to address autonomic function neuromodulation

International audienceObjective. Neural signals along the vagus nerve (VN) drive many somatic and autonomic functions. The clinical interest of VN stimulation (VNS) is thus potentially huge and has already been demonstrated in epilepsy. However, side effects are often elicited, in addition to the targeted neuromodulation. Approach. This review examines the state of the art of VNS applied to two emerging modulations of autonomic function: heart failure and obesity, especially morbid obesity. Main results. We report that VNS may benefit from improved stimulation delivery using very advanced technologies. However, most of the results from fundamental animal studies still need to be demonstrated in humans

The human canine

The canine is a tooth with special characteristics and adaptive significance that varies considerably between mammalian lines and the primates. No matter what the line, canine teeth are never involved in mastication and do not interfere with masticatory dynamics. Mastication, which is one of the most complex functions that monkeys and apes display, appears well before the large canines in both phylogeny and ontogeny. In apes, their size and shape have nothing to do with diet, but are linked to sexual selection. The human line of hominids possesses smaller canines that have become incisiform and have lost their sexual and social function. They are now used exclusively to tear apart meat and other types of solid foods. The development of a wide, short buccal surface that increased medial-lateral movement during the masticatory cycle, may explain this particular development in recent hominids including humans. From an evolutionary point of view this means that the human canine has been subjected to stresses imposed by the biomechanical environment of the masticatory apparatus. In other words, the human canine, as well as those of the other anthropoids, does not guide mastication but has acquired a morphology and position restricted by masticatory functions. In evolutionary terms, it is therefore referred to as an “exaptation”; it has acquired, not a function, but a passive characteristic which makes it a marker for rehabilitation – on condition that its eruption is related to normal masticatory functions in individual histories, but it never serves as a mediator of mastication

La canine humaine : évolution et signification adaptative

La canine est une dent très particulière avec des significations adaptatives très différentes selon les lignées de mammifères, et aussi chez les primates. Quelle que soit la lignée, la canine n’est jamais impliquée dans la mastication et n’interfère pas avec la dynamique masticatoire. La fonction masticatrice est l’une des plus complexes chez les singes ou simiens et, au cours de la phylogenèse comme de l’ontogenèse, elle se met en place bien avant l’apparition de grandes canines. Chez les simiens, leur taille et leur forme ne sont aucunement corrélées avec le régime alimentaire, mais avec des facteurs de sélection sexuelle. La lignée humaine, celle des hominidés, ce caractérise par une diminution de la taille des canines, qui deviennent incisiformes. Elles ont perdu leur fonction sexuelle et sociale et sont utilisées pour déchirer certains aliments, comme la viande. L’ apparition d’une face courte et large donne une amplitude médio-latérale plus importante au cycle masticatoire, ce qui pourrait expliquer cette situation un peu particulière chez les Hominidés, récents, dont l’Homme ou Homo. Cela signifie, d’un point de vue évolutif, que la canine humaine a subi des contraintes imposées par l’environnement biomécanique de l’appareil masticatoire. En d’autre terme, la canine humaine, pas plus que chez les autres singes, n’est pas un guide de la mastication, mais a acquis une morphologie et une position contraintes par les fonctions masticatrices. De ce fait, elle serait ce qu’on appelle dans l’évolution une «exaptation» ; elle aurait acquis, non pas une fonction, mais un caractère passif qui en fait un repère pour la réhabilitation – à condition que son éruption soit en relation avec des fonctions manducatrices normales dans l’histoire des individus, mais aucunement un guide de la mastication

Homo et la fin des certitudes

Paleoanthropologists begin to overcome the deceptive rigidity of hominization. This linear arid anthropocentric conception of human evolution is the leafless tree that hides the ancestral bush. Uncertainty, seemingly haunting so many people today, might originate from this fact, long-neglected by all systems of hegemonic thought : the neglect, or rather the denial of diversity. More than ever, facing uncertainties means understanding what evolution is.Les paléoanthropologues commencent à s'affranchir de la rigidité fallacieuse de l'hominisation. Cette conception linéaire et anthropocentrique de l'évolution de l'homme est l'arbre dépouillé qui cache le buisson des ancêtres. L'incertitude qui semble hanter trop d'humains aujourd'hui ne viendrait-elle pas de cette réalité trop longtemps négligée par tous les systèmes de pensée à tendance hégémonique : la négligence, voire la négation des diversités ? Plus que jamais, et face aux incertitudes, s'impose une compréhension de ce qu'est l'évolution.Los paleoantropologos comienzan a liberarse de la rígida falacia hominizacion. Esta concepción linear y antropocéntrica de la evolución del hombre es el árbol que oculta el enramado de nuestros antepasados. La incertidumbre que parece embrujar demasiado los humanos vendría de una realidad mucho tiempo desconocida por los sistemas de pensamiento a tendencia hegemónica : la negligencia, ver la negación de las diversidades. Más que nunca, y frente a las incertidurnbres, se importe la comprensión de lo que es la evolución.Picq Pascal. Homo et la fin des certitudes. In: Communications, 95, 2014. Les incertitudes, sous la direction de Alfredo Pena-Vega . pp. 19-30

F. E. Grine, ed., Evolutionary History of the « Robust » Australopithecines

Picq Pascal. F. E. Grine, ed., Evolutionary History of the « Robust » Australopithecines. In: L'Homme, 1993, tome 33 n°125. pp. 207-210

L'Evolution des caractères morphologiques de l'articulation temporo-mandibulaire (A. T. M.) des hominidés et implications phylogénétiques

THE EVOLUTION OF THE MORPHOLOGICAL CHARACTERS OF THE TEMPOROMANDIBULAR JOINT AND ITS IMPLICATIONS FOR HOMINID PHYLOGENY Summary. — A cladistic analysis of the morphological characters of the cranial part of the temporomandibular joint (TMJ) of fossil hominids leads to the proposition of several cladograms. The phylogenetic relationships between early hominids are very dependent upon the fossils sunk into the different hominid taxa, the phenetic definition of characters, their association with different anatomic and/or functional complexes, their ontogeny and their allometry. One is retained after considering the numerous parallel and convergent characters, a major problem at such low a taxonomie level. The phylogeny based on these results distinguishes three lineages : the human lineage and two robust australopithecine lineages, one in East Africa and the other one in South Africa. The human lineage is represented by A. afarensis.A. africanus (Sterkfontein) andH. habilis (and the genus Homo). The East-African robust lineage links A. afarensis, A. aethiopicus andi4. boisei. According to this study, and along with other ones, A . aethiopicus stands as a good intermediary species between the most ancient and the most robust australopithecines with its set of both archaic and derived (robust) characters. The South- African robust lineage gathers MLD 37/38, A. robustus and A. crassidens. Its roots are probably to be found among the «A. africanus» fossils from Sterkfontein Member 4 presenting both robust and archaic characters, and possibly close to A . aethiopicus. The most conservative phylogenetic hypothesis has been favored through this study in lumping all robust australopithecine taxa. However, the monophily of such a group is easily challenged. Finally, according to the results of this study, and along with the conclusions of other recent works, the systematics of classic A . africanus is to be reconsidered. More generally, it becomes more apparent that our family was represented by at least three main lineages by the end of the Pliocene and contained a large number of taxa.Résumé. — Une analyse cladistique des caractères évolutifs de la morphologie de la partie crânienne de l'articulation temporomandibulaire (ATM) aboutit à la proposition de plusieurs cladogrammes. Les relations phylétiques issues de ces cladogrammes dépendent de la compostion des taxons, de la définition phénétique des caractères, de leur association dans différents complexes anatomico-fonctionnels, des données de l 'ontogenèse et de leur allométrie. Un seul est retenu après avoir considéré les problèmes de parallélisme et de convergence qui sont fréquents à un tel niveau taxinomique. La phylogénie basée sur ces résultats reconnaît trois lignées bien individualisées vers 2,5 MA : la lignée humaine et deux lignées d'australopithèques robustes, dont une en Afrique orientale et l'autre en Afrique australe. La lignée humaine relie A . afarensis, A. africanus (Sterkfontein) et H. habilis (et le cladcHomo). La lignée robuste de l 'Afrique de l 'Est comprend A . afarensis, A . aethiopicus et A . boisei. Le taxon Л . aethiopicus présente un ensemble de caractères primitifs et dérivés qui s'accordent avec son statut d'espèce intermédiaire entre les plus anciens australopithèques d'un côté et les plus robustes de l'autre. Les fossiles des Membres D à G de l'Omo s'intercalent entre A. aethiopicus et A. boisei. La lignée robuste de l'Afrique du Sud associe MLD 37/38, A. robustus et A. crassidens. Son origine se trouve probablement parmi les «A. africanus» à caractères robustes et archaïques du Membre 4 de Sterkfontein, certainement proches de A. aethiopicus, suggérant un tronc commun pour les deux lignées robustes à partir d'A. afarensis. Cette hypothèse range les australopithèques robustes dans un même groupe paraphylétique. Toutefois, il demeure tout à fait possible que la lignée de l'Afrique de l'Est représente un clade ayant divergé très tôt en raison des caractères robustes des Л . afarensis (les pré- Australopithecus de Coppens, 198 1). Les conclusions de cette étude s'ajoutent à celles d'autres travaux récents qui soulignent une diversification fort ancienne de la famille des hominidés et qui suggèrent qu'il exista un nombre plus important de taxons, à commencer chez A. africanus au sens classique, et probablement parmi les premiers hommes (Homo habilis).Picq Pascal. L'Evolution des caractères morphologiques de l'articulation temporo-mandibulaire (A. T. M.) des hominidés et implications phylogénétiques. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, Nouvelle Série. Tome 3 fascicule 1-2, 1991. pp. 11-44