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    Dynamics of germs responsible for acute bacterial meningitis in Burkina Faso in the last ten years (2005-2014)

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    The aim of this study was to analyze ten (10) years of epidemiological surveillance data of meningitis in Burkina Faso for high risk germs patterns identification in order to contribute to the strengthening of prevention strategies.A retrospective study of the past decade (2005- 2014) of cases of acute bacterial meningitis occurred in the thirteen health regions, collected through epidemiological surveillance data meningitis in Burkina Faso. From a total of 88 057 suspected cases of acute bacterial meningitis, we recorded 9134 deaths. From the laboratory confirmed cases, the identified germs were as follows: 56.79% of Neisseria meningitidis, 41.09% of Streptococcus pneumoniae and 2.13% of Haemophilus influenzae. Among the meningococcus isolated, we observed the following distribution: 23.11% of NmA, 58.84% of NmW and 18% of NmX.Mortality associated with acute bacterial meningitis remains still high in Burkina Faso despite the complete disappearance of NmA since 2012, after the conjugate vaccine A (MenAfriVac) has been introduced in this country. However the emergence of NmX, the reemergence of NmW and the persistence of high prevalence of Streptococcus pneumoniae are a major concern in the fight against meningitis in Burkina Faso. So, it is necessary, in addition to the strengthening of surveillance, diagnosis and case management to develop and make available and accessible a conjugate trivalent vaccine against NmA the NmX and NmW serogroups.Keywords: meningococcal meningitis, W and X serogroups, Streptococcus pneumoniae, MenAfriVa

    Recherche-action en partenariat et innovations face aux changements globaux en Afrique subsaharienne

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    National audienceLes paysans de l'Afrique subsaharienne doivent innover pour accroitre durablement la production agricole, pour contribuer à la sécurité alimentaire et pour s'adapter aux changements globaux (climatiques, démographiques, etc.). Mais force est de reconnaitre que la majorité des modèles de changement proposés par la recherche n'ont pas été adoptés par les paysans. L'une des raisons invoquée est leur manque d'implication active dans les processus de recherche. La Recherche Action en Partenariat (RAP) vise à remédier à cette insuffisance. Cette communication présente les principes et les dispositifs méthodologique de la RAP en s'appuyant sur le projet Fertipartenaires (Food/2007/144/075, 2008 à 2012). L'objectif du projet était de co-construire des innovations visant à relever la fertilité du sol en appliquant une démarche de RAP. La RAP s'appuie sur des plateformes d'innovations villageoises (Comité de Concertation Villageois, CCV) et se déroule en 4 phases (diagnostics, élaboration de solutions, actions, évaluation des résultats et impacts). Les CCV sont des associations de groupements paysans permettant d'enrôler les agriculteurs et éleveurs dans toutes les phases de la co-construction de l'innovation. La phase de diagnostic a permis de dresser un état des lieux des systèmes de production. La phase d'exploration des solutions a nécessité la mise en oeuvre de formations et de voyages à destination des membres des CCV. La phase de mise en oeuvre a permis d'expérimenter des innovations techniques (1 600 fosses fumières/compostières, 600 expérimentations de techniques culturales innovantes) et organisationnelle (1 charte foncière locale communale). La phase d'évaluation a permis d'estimer l'impact du projet sur les connaissances acquises, les changements de pratiques, leurs effets et leur diffusion. En favorisant l'échange et l'hybridation des connaissances entre paysans, acteurs de l'environnement des exploitations et chercheurs, la RAP renforce les capacités d'innovations et d'adaptation des acteurs face aux changements globaux

    Risques climatiques et agriculture en Afrique de l’Ouest

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    Le futur de l’Afrique de l’Ouest dépend de la capacité du secteur de l’agriculture à s’adapter pour garantir la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique et de croissance démographique. Pour faciliter cette adaptation, la recherche a déployé d’importants efforts pour améliorer les connaissances sur les mécanismes climatiques et leurs impacts sur les systèmes agropastoraux. Or, ces avancées issues de la recherche ne sont que rarement prises en compte dans la planification et la prise de décision. Partant de ce constat, un projet de recherche « Agriculture et gestion des risques climatiques : outils et recherches en Afrique », soutenu par le ministère français des Affaires étrangères et du Développement international est mené entre 2016 et 2018 dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Il a pour objectif d’élaborer des outils efficaces de gestion du risque climatique pour les agriculteurs, en co-construisant avec des réseaux de chercheurs et d’acteurs directement impliqués dans l’accompagnement de l’agriculture des stratégies innovantes basées sur les résultats de la recherche. Cet ouvrage restitue les principales avancées de cette recherche-action sur trois thématiques prioritaires : les services climatiques pour l’agriculture, la gestion des ressources en eau et l’intensification écologique. Il permet aux acteurs du secteur agricole (organisations paysannes, filières, secteur privé agricole, banques de développement agricole, fournisseurs d’intrants, services agricoles et de météorologie) de s’approprier de nouvelles connaissances et de nouveaux outils pour une meilleure prise en compte des risques climatiques dans la gestion des systèmes de production
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