14 research outputs found

    Quel accompagnement sage-femme en salle de naissance favorise un bon vécu d'accouchement ?: travail de Bachelor

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    Cadre de référence: Durant les dernières décennies, l’accouchement est devenu un acte de plus en plus médicalisé, permettant ainsi de faire fortement diminuer la morbidité et la mortalité des mères et des nouveaux-nés. Malgré la grande qualité des soins en obstétrique en Occident, la prévalence des femmes ayant un mauvais vécu d’accouchement reste élevée. Or, les impacts négatifs de ce traumatisme sur le lien d’attachement mère-enfant, le couple, la vie sexuelle et reproductive, le risque de dépression postnatale ou d’état de stress post-traumatique ont été prouvés. But: Identifier comment les sages-femmes en salle de naissance peuvent favoriser un bon vécu de l’accouchement pour les parturientes. Méthode: Ce travail est une revue de la littérature d’articles scientifiques récents (moins de 10 ans) limitée à 5 articles. La recherche a été effectuée sur différentes bases de données: Medline, MIDIRS, OVID et CINHAL entre septembre 2017 et mars 2018. Ces derniers ont été décrits, analysés par thématique et ont été l’objet d’une discussion et d’un retour dans la pratique. Résultats: Pour les femmes ayant participé aux études, l’élément principal permettant de favoriser un bon vécu de leur accouchement est une présence continue de la sage-femme avec un soutien de qualité, adapté à leurs besoins. Une attitude calme, bienveillante et amicale de la sage-femme est aussi un aspect positif. Une des qualités majeures attendues chez la sage-femme est qu’elle possède de bonnes compétences en matière de communication, et qu’elle informe régulièrement et de manière adéquate les parturientes. Les parturientes souhaitent également un accompagnement personnalisé à leurs besoins, et qui soit une source de soutien dans la gestion de la douleur. Les femmes ont aussi besoin qu’on encourage leur empowerment, et souhaitent participer activement au processus décisionnel afin d’augmenter leur sentiment de contrôle. Le soutien social et le soutien du partenaire semble jouer une part moins importante, apparaissant même parfois comme facteurs négatifs. Certaines interventions obstétricales, ainsi que les attentes et les représentations des femmes vis à vis de l’accouchement peuvent également avoir un impact négatif sur le vécu de l’accouchement. Conclusion: Les résultats de cette revue de littérature mettent en évidence les moyens dont une sage-femme peut se servir pour favoriser un bon vécu de l’accouchement, notamment au niveau du soutien psychique et émotionnel, par sa présence, son attitude et ses qualités de communication. Par ailleurs, elle rappelle aussi que les soins en salle d’accouchement doivent être dispensés sur la base d’un partenariat entre la sage-femme et la parturiente. En effet, les 4 femmes soulignent ne pas avoir été assez impliquées dans les processus décisionnels. Elles souhaitent plus d’autonomie et de sentiment de contrôle. Pour cela, les sages-femmes doivent informer les parturientes des différentes possibilités de soins, les encourager à utiliser leur capacité d’empowerment et leurs ressources propres

    Formations continues à la Haute Ecole de Santé de Genève

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    Catia Nunno Paillard, responsable de la filière Sage-femme de la Haute Ecole de Santé de Genève, propose ici un focus sur les dernières formations continues de cette Haute Ecole: Analyse pathophysiologique du rythme cardiaque fœtal et Pratiques fondées sur les données probantes pour les professionnel·le·s de la santé ou du social

    Les défis de la pédagogie inversée

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    Que signifie le terme de pédagogie inversée ? La littérature (scientifique ou pas) est de plus en plus abondante sur ce sujet. Dans cet article, Catia Nunno Paillard explique le fonctionnement de ce nouveau type d’enseignement et son application à la filière sage-femme de la Haute école de santé à Genève

    Les études de sages-femmes en 2023, vues par les responsables de filières

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    Catia Nunno Paillard et Claire de Labrusse, les responsables des filières sage-femme des deux Hautes écoles de santé romandes, ont répondu aux questions d’Obstetrica sur la formation des sages-femmes: comment les études s’organisent-elles aujourd’hui et à quelles exigences les écoles et étudiantes font-elles face? Entretien croisé

    Télésimulation, une modalité d’apprentissage innovante pour les étudiantes sages-femmes

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    Afin de maintenir un haut niveau de qualité des enseignements malgré les contraintes liées à la pandémie de Covid-19, le Centre interprofessionnel de simulation de Genève, en Suisse, a repensé ses activités pédagogiques. Des télésimulations ont été mises en place pour les étudiantes de troisième année de bachelor sage-femme. Une étude de satisfaction et d’utilité a montré que ce nouveau format convient pleinement aux apprenantes et garantit des apprentissages aussi efficaces que la simulation en présence

    Quelles sont les issues obstétricales en salle d'accouchement chez les femmes avec Mutilations Génitales Féminines ?

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    Aujourd'hui, les mutilations génitales féminines (MGF) touchent 200 millions de jeunes filles et femmes dans le monde. Du fait des flux migratoires, on retrouve des femmes avec MGF partout dans le monde. Objectif : déterminer et étudier les issues obstétricales en salle d'accouchement des femmes avec une MGF en les comparant aux femmes sans MGF dans le but de cibler les facteurs de risque et d'adapter adéquatement la prise en charge en salle d'accouchement

    Une consultation pour les femmes tabagiques ::l’apport de la sage-femme

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    Les femmes enceintes n’arrêtent pas toutes de fumer lorsqu’elle apprennent leur grossesse, malgré les risques du tabagisme. Les auteur-e-s de cet article présentent les résultats de différents types d’interventions et mettent en évidence la pertinence d’une prise en soins des femmes fumeuses par les sages-femmes

    Socio-demographic and motivational correlates of smoking status at term and postpartum

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    Background : Tobacco consumption during pregnancy has consequences for pregnant women and their fetus, as well as during the postnatal period. Many women stop their tobacco consumption during pregnancy, but statistics vary about the exact proportion, and a non-negligible number of them are still smoking at term. Moreover, tobacco relapse after birth is frequent. This study aims to provide epidemiological indicators about tobacco consumption at term and post-partum relapse in Switzerland, and test risks factors associated with tobacco consumption at term, including Theory of Planned Behaviour variables for the motivational correlates. Losses to follow-up precluded testing risk factors associated with post-partum relapse. Participants and procedure : Respondents were recruited at the pre-birth consultations at the hospital and answered the initial survey. They were contacted by email in the post-partum period two and six months after childbirth. Results : 10.6% of our sample were still smoking at the end of their pregnancy. The low-end estimate of relapse is 21.2% at two months (the high-end estimate being 74% after six months, using the worst-case scenario). Higher education level, income, and multiparity were descriptively associated with less tobacco consumption at term. Perceived behavioural control was the motivational variable differing the most between smokers and non-smokers, and with the broadest variance. Scores of attitudes and subjective norms had higher levels and were more consensual. Conclusions : Incidence of tobacco consumption during pregnancy and during the post-partum period is problematic in Switzerland. One promising avenue is increasing pregnant women’s perceived behavioural control toward smoking cessation during pregnancy and long-term abstinence
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