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Influence des clairières forestières sur la répartition spatiale des grands mammifères dans la forêt dense du Bassin du Congo: cas du Parc National de Boumba-Bek (Sud-Est Cameroun)
Les clairières forestières sont des ouvertures \"naturelles\" dans la canopée de la forêt dense. Elles sont dominées par une végétation majoritairement composée d'herbacées. Elles constituent des écosystèmes particuliers dont les influences sur la concentration de la population animale sont encore mal connues. Les formations herbeuses représentent seulement 1% de la superficie du massif forestier dans le Bassin du Congo.
La présente étude vise à déterminer le rôle que les clairières forestières exercent sur la population animale. L'étude a été menée en faisant des inventaires fauniques linéaires pluridirectionnels sur une distance de 5km à partir du centre des clairières de Likolo et Batouka. Un gradient des traces animales a été ensuite calculé pour déterminer l'influence des clairières sur les populations animales. Le gradient des traces dans la clairière de
Likolo est défini par l'équation Y=0,0661e-1,3399x et Y=0,0141e-0,884x pour la clairière de Batouka. Il se dégage de l'analyse que les animaux ne sont pas uniformément répartis dans le massif forestier autour des clairières forestières. La présence des clairières forestières de Likolo et Batouka provoque une concentration animale six fois plus grande en son centre que dans le reste du massif aux alentours dans un rayon de 5 Kilomètres à Likolo
et quatre fois plus grande en son centre que dans le reste du massif forestier aux alentours à Batouka. Les clairières forestières de Likolo et Batouka sont des pôles de concentration animale dans le Parc National de Boumba-Bek Keywords: Ecosystème; Clairières forestières; Aménagement de la faune; Parc National de Boumba-Bek; Sud-
Est Cameroun; Bassin du Congo. International Journal of Biological and Chemical Sciences Vol. 2 (2) 2008: pp. 185-19
Influence de la provenance du géniteur et du type de pollen sur la fructification sous pollinisation contrôlée chez Dacryodes edulis (Burseraceae) au Cameroun
Très peu de travaux ont été réalisés sur l’amélioration variétale des espèces locales. L’amélioration de leur germoplasme aboutit à l’obtention du matériel végétal amélioré destiné à la création de nouveaux cultivars. Des essais de pollinisations croisées contrôlées ont été menés sur Dacryodes edulis dans le but d’évaluer l’influence de la provenance des géniteurs et du type de pollen sur la fructification de 14 accessions femelles issues de 03 provenances. Les croisements ont été effectués selon un schéma en bloc imbriqué. Pour chaque croisement effectué, le nombre de fleurs pollinisées, le nombre de fruits noués et le nombre de fruits arrivés à maturité ont été évalués; le taux de nouaison (TN), l’indice de fructification (IF) et le taux de chute des fruits (TC) calculés et soumis à une analyse de variance. A partir des moyennes obtenues, les différentes combinaisons ont été classées en fonction de leur performance à l’aide du ‘cluster analysis’. Les résultats obtenus ont montré que l’indice de fructification qui détermine le rendement de l’espèce étudiée varie uniquement et de manière significative (p=0,010) sous l’action combinée des trois facteurs étudiés. Six meilleures combinaisons caractérisées principalement par un taux de nouaison, un taux de fructification élevés et un faible taux de chute de fruits après nouaison (plus de 70%, plus de 50% et moins de 20% respectivement) ont été identifiées. Les graines des fruits (hybrides F1) issues de cette étude ont été caractérisées et les plants ont été produits en pépinière. Ces derniers serviront de matériel de base d’un essai clonal dans un futur proche.Mots clés: Banque de gènes, essai clonal, germoplasme, safoutier, pollinisation contrôlé
Traditional Medicine: Past, present and future research and development prospects and integration in the National Health System of Cameroon
Traditional medicine refers to health practices, approaches, knowledge and beliefs incorporating plant, animal and mineral based medicines, spiritual therapies, manual techniques and exercises, applied singularly or in combination to treat, diagnose and prevent illnesses or maintain well-being. In the last decade traditional medicine has become very popular in Cameroon, partly due to the long unsustainable economic situation in the country. The high cost of drugs and increase in drug resistance to common diseases like malaria, bacteria infections and other sexually transmitted diseases has caused the therapeutic approach to alternative traditional medicine as an option for concerted search for new chemical entities (NCE). The World Health Organisation (WHO) in collaboration with the Cameroon Government has put in place a strategic platform for the practice and development of TM in Cameroon. This platform aims at harmonizing the traditional medicine practice in the country, create a synergy between TM and modern medicine and to institutionalize a more harmonized integrated TM practices by the year 2012 in Cameroon. An overview of the practice of TM past, present and future perspectives that underpins the role in sustainable poverty alleviation has been discussed. This study gives an insight into the strategic plan and road map set up by the Government of Cameroon for the organisational framework and research platform for the practice and development of TM, and the global partnership involving the management of TM in the country.Key words: Tradttional medicine, Cameroon
TRADITIONAL MEDICINE: PAST, PRESENT AND FUTURE RESEARCH AND DEVELOPMENT PROSPECTS AND INTEGRATION IN THE NATIONAL HEALTH SYSTEM OF CAMEROON.
Traditional medicine refers to health practices, approaches, knowledge and beliefs incorporating plant, animal and mineral based medicines, spiritual therapies, manual techniques and exercises, applied singularly or in combination to treat, diagnose and prevent illnesses or maintain well-being. In the last decade traditional medicine has become very popular in Cameroon, partly due to the long unsustainable economic situation in the country. The high cost of drugs and increase in drug resistance to common diseases like malaria, bacteria infections and other sexually transmitted diseases has caused the therapeutic approach to alternative traditional medicine as an option for concerted search for new chemical entities (NCE). The World Health Organisation (WHO) in collaboration with the Cameroon Government has put in place a strategic platform for the practice and development of TM in Cameroon. This platform aims at harmonizing the traditional medicine practice in the country, create a synergy between TM and modern medicine and to institutionalize a more harmonized integrated TM practices by the year 2012 in Cameroon. An overview of the practice of TM past, present and future perspectives that underpins the role in sustainable poverty alleviation has been discussed. This study gives an insight into the strategic plan and road map set up by the Government of Cameroon for the organisational framework and research platform for the practice and development of TM, and the global partnership involving the management of TM in the country
Characteristics and germinative potentialities of the seeds of Tetrapleura tetraptera (Shum & Thonn.) Taub. (Mimosaceae) according to their location in the pod
Tetrapleura tetraptera est une Mimosacée arborescente qui possède de grosses gousses indéhiscentes et allongées de 20 à 35 cm de longueur, contenant 14 à 21 graines dures. Ces graines présentent une inhibition à la germination.
Deux lots de graines sont utilisés pour étudier leurs caractéristiques et leurs capacités de germination selon leur situation dans la gousse: le lot Soa provenant d'un jeune arbre et le lot Yaoundé provenant d'un arbre âgé. Les résultats montrent que les graines les plus lourdes sont
localisées dans la partie médiane (rangs 5-10) de la gousse. La capacité de germination des graines non scarifiées en conditions contrôlées (germination in vitro) varie de 3 % (lot Soa) à 11 % (lot Yaoundé) après 15 jours. Lorsqu'elles sont scarifiées, leur capacité de germination passe Ã
80-90 %, après 3 jours. La germination des graines est plus homogène et plus rapide dans la zone médiane (80-100 %), comparativement aux extrémités (50-100 %). Par ailleurs, la croissance des plantules en pépinière (phénomène qui mérite d'être examiné de façon plus suivie) semble plus rapide
pour les individus de la zone médiane de la gousse
Caractéristiques et capacités de germination des graines de Tetrapleura tetraptera (Shum. & Thonn.) Taub. (Mimosaceae) d’après leur situation dans la gousse
Tetrapleura tetraptera is a leguminous tree with lignified and large pods. These pods have a length of 20-35 cm and contain 14-21 tough seeds which hardly germinate.
Two groups of seeds are used to evaluate caracteristics and capacities of germination, depending from their location in the pod : group Soa collected on a young tree and group Yaounde collected on an older. The results show that the heaviest seeeds are located in the median part (rows 5-10) of the pod. The capacity of unscarified seeds in controlled conditions (germination in vitro) varies from 3 % (group Soa) to 11 % (group Yaounde) after 15 days. When they are scarified, their capacity of germination increases from 80 to 90 % three days after. The germination of seeds is more homogeneous and faster in the median zone (80-100%), compared to the extremities (50-100%). Moreover, the growth of young plants in breeding ground (phenomenon which needs more study) seems to be faster for individuals developed from the seeds of median part of the pod.Tetrapleura tetraptera est une Mimosacée arborescente qui possède de grosses gousses indéhiscentes et allongées de 20 à 35 cm de longueur, contenant
14 à 21 graines dures. Ces graines présentent une inhibition à la germination.
Deux lots de graines sont utilisés pour étudier leurs caractéristiques et leurs capacités de germination selon leur situation dans la gousse : le lot Soa provenant d’un jeune arbre et le lot Yaoundé provenant d’un arbre âgé. Les résultats montrent que les graines les plus lourdes sont localisées dans la partie médiane (rangs 5-10) de la gousse. La capacité de germination des graines non scarifiées en conditions contrôlées (germination in vitro) varie de 3 % (lot Soa) à 11 % (lot Yaoundé) après
15 jours. Lorsqu’elles sont scarifiées, leur capacité de germination passe à 80-90 %, après 3 jours. La germination des graines est plus homogène et plus rapide dans la zone médiane (80-100%), comparativement aux extrémités (50-100 %). Par ailleurs, la croissance des plantules en pépinière (phénomène qui mérite d’être examiné de façon plus suivie) semble plus rapide pour les individus de la zone médiane de la gousse.Nkongmeneck B. A., Nwaga D., Ndemmeze A., Hallé F. Caractéristiques et capacités de germination des graines de Tetrapleura tetraptera (Shum. & Thonn.) Taub. (Mimosaceae) d’après leur situation dans la gousse. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 51, n°2, 1996. pp. 117-124
Déterminisme de la défeuillaison chez quelques essences forestières tropicales du Cameroun
Phenological studies were conducted on eight indigenous multipurpose tree species (MPTS) of the forest zone of Cameroon. The species were Alstonia boonei De Wild, Ceiba pentandra (Linn.) Gearth, Cordia platythyrsa Bark, Milicia excelsa (Welw) C.C. Berg, Pycnanthus angolensis (Welw) Warb, Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax, Terminalia superba Engl & Diels and Triplochi-ton scleroxylon K. Schum. The studies which involve periodic monitoring of the selected species were carried out from 1989 to 1991 in the forest zone of Cameroon. The objective of the studies was to assess the phenological behaviour of the selected species in their natural habitat, with a view to determining their response to climate change in terms of shading off. If we understand sufficiently about it, and have at least a basic understanding of phenological characteristics, morphology and physiological adaptative behaviour when exposed to environmental change, we will be able to propose appropriate management techniques to optimise the products we require. The results show significant differences between species (P = 0,001) and years (P = 0,05). Species are classified into two categories : deciduous and evergreen. Climatic data in relation with phenological manifestations show that even if it is possible to find mean patterns, individual factors remain very important for more refined predictions, before more quantitative explorations, which must be foreseen, are done.Le déterminisme de la défeuillaison est analysé sur 8 essences d’arbres à usage multiple (M.RT.S.) de la zone forestière humide du Cameroun. Ces espèces sont Alstonia boonei De Wild, Ceiba pentandra (Linn.) Gearth, Cordia platythyrsa Bark, Milicia excelsa (Welw) C.C. Berg, Pycnanthus angolensis (Welw) Warb, Ricinodendron heudelotii (Baill.) Pierre ex Pax, Terminalia superba Engl & Diels et Triplochiton scleroxylon K. Schum. Les observations ont été menées pendant trois ans de 1989 à 1991 dans la zone forestière humide du Cameroun. L’objectif est d’estimer le comportement phénologique des espèces choisies dans leur habitat naturel et d’essayer de déterminer leur réponse aux changements climatiques. Une meilleure connaissance des caractéristiques de base de la phénologie ainsi que de la morphologie et de la physiologie des comportements adaptatifs des arbres en réponse aux paramètres environnementaux, devrait permettre de proposer ultérieurement des techniques d’aménagement durable pour optimiser les productions. Les résultats montrent des différences significatives entre espèces (P = 0,001) et entre années (P = 0,05). Les espèces sont classées en deux catégories : caducifoliées et sempervirentes. Les corrélations entre climat et phénologie montrent qu’il est possible de proposer des modèles généraux. Mais les facteurs endogènes individuels restent très importants et pour des prédictions plus précises, des observations et des expérimentations plus approfondies sont à prévoir.Mapongmetsem Pierre-Marie, Duguma Bahiru, Nkongmeneck B. A., Puig Henri. Déterminisme de la défeuillaison chez quelques essences forestières tropicales du Cameroun. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), tome 53, n°3, 1998. pp. 193-210
Ecology of an improbable association: The pseudomyrmecine plant-ant Tetraponera tessmanni and the myrmecophytic liana Vitex thyrsiflora (Lamiaceae) in Cameroon
Field surveys were conducted to: (a) examine the traits of Tetraponera tessmanni and/or its host that enables this ant to monopolize mature lianas; (b) identify insects which occupy Vitex thyrsiflora at different development stages, and how they interact with T. tessmanni; and (c) determine if the ant protects its host. The study was conducted in a forest on the slopes of Mont Kala in southern Cameroon. In young individuals of the obligate myrmecophytic liana V. thyrsiflora, several species of ants and other arthropods compete for resources offered by the plant. In mature individuals, the only inhabitant is the ant species T. tessmanni, which is completely restricted to Vitex lianas as its sole host. Established colonies of this ant provide effective defence against herbivores. The association between V. thyrsiflora and T. tessmanni is unusual in 2 respects. First, the climbing life form is rare among myrmecophytes. Secondly, it is surprising that a pseudomyrmecine should be the obligate associate of a liana. Pseudomyrmecine plant-ants often prune vegetation contacting their host plant. This behaviour functions in part to protect against invasion of the host by ecologically dominant ants. In contrast, T. tessmanni does not prune and is associated with a plant whose success, and thus that of its resident ant colony, depends on contacts with many other plants. Several traits of V. thyrsiflora and T. tessmanni combine to make the colonization of host plants by potential competitors very difficult. These include behavioural and morphological filters restricting entrance into the plant and exploitation of the resources it can supply; plant anatomical organization that enables T. tessmanni workers to carry out all activities, except leaf patrolling, within a single, branched private nesting space within which all food resources offered by the plant are produced; and polygyny, permitting the colony to monopolize a large, rapidly growing and long-lived territory
Medicinal plants from the ouaddaï province (Chad): An ethnobotanical survey of plants used in traditional medicine
Background/Objective: Plants are the basis of all health care systems. This study sought to inventory the most used medicinal plants in the local therapeutic patrimony of the Ouaddai (East Chad) through an ethnobotanical investigation. Methods: The inventory described the plant parts used, their mode of preparation, and their therapeutic uses. Results: Thirty-eight plants species are used for different purposes and diseases. The most used species belongs to the Mimosaceae (eight species), Caesalpiniaceae (four species), and Combretaceae (four species) families. The traditional medicinal uses, as well as the preparations, of these plants are diverse. The used parts are leaves (36.4%), peels (23.7%), fruits (18.2%), roots (10.9%), stems (5.5%), and other (5.3%). These plants are used to treat 16 different illnesses, notably amoebiasis (26.8%), respiratory infections (14.3%), fever (12.5%), kidney stones (7.1%), snake bites (7.1%), tooth decay (5.4%), and leprosy (5.4%). Conclusion: The results obtained from this survey constitute the starting point of an inventory of local medicinal plants to be completed by phytochemical, pharmacologic, and toxicologic studies to allow good exploitation of the local medicinal flora