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    Les conjonctivites néonatales dans le canton de Glidji au Sud du Togo: une étude transversale à propos de 159 nouveau-nés

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    Introduction: Le but de l'étude était décrire les aspects épidémiologiques des conjonctivites néonatales dans le canton de Glidji au Sud du Togo. Methodes: Nous avons mené une étude transversale dans les 4 Unités Sanitaires Périphériques du canton de Glidji du 19 Mars au 13 Mai 2009 soit 8 semaines. Tous les nouveau-nés ont été inclus et la conjonctivite néonatale était définie par la présence chez un nouveau-né d'au moins deux des signes suivants: hyperhémie conjonctivale, oedème palpébral, chémosis, sécrétions purulentes, larmoiement. Les paramètres étudiés étaient l'âge, le sexe, les facteurs de risque, les antécédents, la présence ou non de conjonctivite, les germes en causes et l'évolution sous traitement. Resultats: Sur la période, 159 nouveau-nés ont été examinés. L'âge moyen était de 10,9 jours avec des extrêmes de 0 à 28 jours. Il y avait 80 garçons pour 79 filles soit un sex-ratio de 1,01. Sur les 159 nouveau-nés, 7 cas de conjonctivite ont été diagnostiqués soit une prévalence de 4,4%. Les facteurs de risque identifiés étaient l'accouchement par voie basse et la présence d'IST chez la mère pendant la grossesse. Sur les 7 cas de conjonctivite, l'examen cytobactériologique a permis d'isoler le staphylococcus aureus dans 2 cas. L'évolution des cas de conjonctivite sous traitement était favorable avec régression des signes dès le 3è jour. Conclusion: Les conjonctivites néonatales avaient une prévalence de 4,4% dans le canton de Glidji au sud du Togo et le staphylocoque doré était le germe en cause. Leur prévention passe par un bon suivi lors de la consultation prénatale et l'instillation de collyre antibiotique à la naissancePan African Medical Journal 2016; 2

    Resultats A Court Terme De La Trabeculoplastie Selective Au Laser Chez Les Patients Togolais

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    Aim: To check the short-term tonometric results of SLT in the treatment of primary glaucoma at the open angle and in charge of ocular hypertonias in Togolese people. Methods: A retrospective study was carried out in an ophthalmology center. The first 130 eyes of 72 patients benefited from the SLT laser procedure. The tonometric controls work object focus on follow-up at 1, 3, and 6 months post laser treatment. Results: 130 eyes of 72 patients were collected. The average age of the patients was 49.74 years (± 17.45) and the ages vary between 10 and 85 years. The average IOP of the laser before the laser (J0) was (24.99 ± 8.41) mm Hg. The mean IOP at the post-laser control at 1 month was (18.79 ± 3.73) mm Hg. The average IOP for the post-laser control at 3 months was (18.44 ± 3.81) mm Hg. The mean IOP at the post-laser control at 6 months was (18.13 ± 3.63) mm Hg. The percentage reduction in intraocular pressure compared to IOP was pretreated from 20.2% to 1 month; 22.1% at 3 months; and 23.3% at 6 months. In 1 month, 49.2% of the eyes we treated showed a reduction in IOP of less than 20% compared to IOP pretreatment. After 3 months and 6 months, it was 55.4% higher. Also, 52.3% have a PIO reduction percentage which is greater than or equal to 20% compared to pre-treatment IOP. Discussion: Selective laser trabeculoplasty, most especially, is interesting in ocular hypertonies. Treatment of over 180 ° allows one patient out of two to have a pressure reduction that is greater than or equal to 20%. Conclusion: The SLT presents a significant advantage for our glaucomatous patients

    Résultats De La Trabéculectomie Dans Le Glaucome Infantile Au Chu Campus De Lomé (Togo)

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    Purpose: To evaluate the results of the trabeculectomy without antimitotic in children aged 5 to 15 years and identify the factors of success of this technique. Method: we have conducted a retrospective study based on records of children of 5 to 15 years, operated from January 2011 to December 2013 for glaucoma excepted congenital glaucoma. The trabeculectomy was performed without antimitotic and the follow up was done during 6 months. Nineteen children (35 eyes) were included over 23 children (43 eyes) operated. Surgical success was defined for intra ocular (IOP) ≤ 20mmhg (target pressure) pressure associated with a pressure reduction over 30% with or without topical medication and major postoperative complications. Results: On the 19 included Sham children (35 eyes) the mean age was 9.05 years [5;15], 11 were of boys and 8 girls and the sex ratio was 0.73. The mean cup/disc of the papillary excavation was 0.54 [0.2; 0.8]. The mean preoperative IOP was 20.08 mm Hg [11;30]. Postoperative complications was seen in 17% (6 eyes) with 11.4% (4 eyes) of hypothalamy. The mean post operative IOP at 6 months was 12.86 mm Hg [10; 23]. The success rate was 62.86% (22 eyes). IOP control was the only factor influencing the success of surgery (p = 0. 0055). Conclusion: The trabeculectomy without antimitotic allowed a substantial reduction in IOP. The control of IOP determine the success of the surgery at 6 months. The spreading of the technique with the use of an antimitotic will optimize our results

    Myasthénie juvénile oculaire en Afrique Subsaharienne: cas de deux soeurs germaines issues d’un mariage consanguin au Togo

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    La myasthénie est une pathologie auto-immune acquise rare à l'origine de la déficience de la transmission neuro-musculaire dont la forme juvénile se manifeste souvent par une atteinte oculaire exclusive. Nous rapportons deux cas de  myasthénie juvénile oculaire (MJO) au sein d'une même fratrie. il s'agit de deux fillettes XA et XB respectivement âgées de 11 et 9 ans d'origine malienne résidant au Togo, issues d'un mariage consanguin de 1er degré, amenées en consultation d'ophtalmologie, pour une baisse progressive de l'acuité visuelle (AV). XA avait aux deux yeux, une AV à 8/10 et XB, une AV de 3/10 améliorée au trou sténopéïque à 7/10 en faveur d'une amétropie. XA présentait un ptosis bilatéral qui remontait à l'âge de 2 ans avec une action du releveur de la paupière supérieure (RPS) à 7 mm et XB, un ptosis bilatéral remontant à l'âge de 3 ans avec une action du RPS nulle. Pour les deux, le test au glaçon était franchement positif, le signe de Cogan présent avec une parésie oculo motrice sans diplopie. Le dosage des auto-anticorps anti récepteurs de l'acéthylcholine était normal. Le diagnostic de MJO associée à uneamétropie a été évoqué. Une correction optique de l'amétropie par des lunettes et un traitement spécifique par la pyridostigmine avait été instaurée mais les patientes ont été perdues de vue. la myasthénie auto-immune avec des manifestations ophtalmologiques inaugurales est rare mais possible chez l'enfant en Afrique  subsaharienne où des études sont nécessaires pour y déterminer les éventuelles particularités de la maladie

    Facteurs de risque du décollement de rétine au Togo

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    Introduction: le décollement de rétine pose un problème de prise en charge dans les pays en développement par manque de plateau technique. Sa prévention passe par la connaissance et l'éviction de ses facteurs de risque. Le but de l'étude était d'identifier les facteurs de risque du décollement de rétine chez le Togolais. Méthodes: il s'est agi d'une étude rétrospective et descriptive, réalisée dans le service d'ophtalmologie du Chu-Campus et dans un cabinet privé d'ophtalmologie de Lomé du 2 Janvier 2011 à 31 Décembre 2015. Ont été inclus dans l'étude les dossiers des patients portant le diagnostic de décollement de rétine. Le diagnostic de décollement de rétine avait été retenu devant: la présence d'un décollement de rétine à l'examen du fond d'oeil ou à l'échographie oculaire. Résultats: au total, 116 yeux de 100 patients avaient un décollement de rétine dont 40 à l'OD, 44 à l'OG et 16 bilatéraux (32yeux). L'âge moyen des patients était de 46,65 ± 16,46 ans [07 ans ; 87 ans], une prédominance masculine et avec un sex-ratio = 0,32 (F/H). Les diabétiques représentaient 17% et les patients drépanocytaires 16%. Les patients myopes représentaient 5%, les yeux pseudophaques représentaient 17,2% et les yeux aphaques 3,4%. Quatre déchirures rétiniennes (14,28 % des DR rhegmatogènes) étaient retrouvées dont 2 déchirures en supéro-temporal, une déchirure en inféro-nasal et une déchirure en inférotemporal. Le décollement était total pour 35 yeux (52,2%) et partiel pour 24 yeux (35,8%). Vingt yeux présentaient des proliférations vitréorétiniennes, 5 yeux avaient un vitré hémorragique et 6 yeux une hyalite. Le diabète et la drépanocytose étaient les facteurs de risque du DR tractionnel (p=0,006 et p=0,0003), et la chirurgie de cataracte le facteur de risque du DR rhegmatogène (p=0,0097). Conclusion: le diabète, la drépanocytose et la chirurgie oculaire étaient les facteurs de risque les plus importants du DR. Une meilleure prise en charge de ces pathologies et une maîtrise de la chirurgie de la cataracte par l'ophtalmologiste préviendraient le décollement de rétine

    Ocular and Mucocutaneous Sequelae among Survivors of Stevens-Johnson Syndrome and Toxic Epidermal Necrolysis in Togo

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    Aim. The aim of this study was to assess ocular and mucocutaneous sequelae among SJS/TEN survivors and identify risk factors of ocular sequelae. Patients and Method. Late complications among SJS/TEN survivors were assessed using 2 methods: a retrospective assessment of medical records only or a retrospective assessment of medical records and physical examination of survivors who were contacted by phone. Results. Between January 1995 and December 2017, 177 cases of SJS/TEN (138 cases of SJS, 29 cases of TEN, and 10 cases SJS/TEN overlap) were admitted into two university hospitals of Lomé (Togo). There were 113 women and 64 men, with an average age of 31.7±13.0 years (range: 5 to 80 years). The most used drugs were antibacterial sulfonamides (35.6%) and nevirapine (24.3%). HIV serology was positive in 68 (59.1%) of the 115 patients tested. Sixty-four (52,5%) of the 122 patients, who had been examined by an ophthalmologist during the acute stage, had acute ocular involvement, which was mild in 27.9% of patients, moderate in 13.1%, and severe in 11.5%. We recorded 17 deaths (i.e., three cases of SJS, 12 of TEN, and two of SJS/TEN overlap), including 11 cases of HIV infected patients. Of the 160 SJS/TEN survivors, only 71 patients were assessed 6 months after hospital discharge. Among them, forty-three (60.6%) patients had sequelae. Concerning mucocutaneous sequelae, the main lesions were diffuse dyschromic macules (38.0% of patients) and ocular sequelae were dominated by decreased visual acuity (14.1% of patients). In multivariate analysis, exposure to sulfadoxine (odds adjusted ratio = 5.95; 95%CI= [1.36-31.35]) and moderate (adjusted odds ratio = 5.85; 95%CI = [1.23-31.81]) or severe (adjusted odds ratio = 48.30; 95%CI = [6.25-1063.66]) ocular involvement at acute stage were associated with ocular sequelae. Conclusion. Ocular and mucocutaneous sequelae are common in SJS/TEN survivors. Exposure to sulfadoxine and severity of acute ocular involvement are risk factors of ocular sequelae
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