18 research outputs found

    Myiase scrotale chez l’enfant : à propos d’un cas

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    La pathologie malformative de l’ouraque: A propos de 12 cas colligés au service de Chirurgie Pédiatrique du CHU Aristide Le Dantec de Dakar, Sénégal

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    But: Le but de notre travail était de rapporter les aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques des affections malformatives de l’ouraque. Patients et méthodes: Nous avons mené une étude rétrospective au service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Aristide le Dantec pendant une période de 15 ans. Les paramètres étudiés étaient la prévalence, le sexe, l’âge, le motif de consultation, les signes cliniques, para cliniques, le traitement, la durée d’hospitalisation et l’évolution. Résultats: Nous avons colligé 12 cas d’affections malformatives de l’ouraque. Ce qui fait une prévalence de 0,8 cas/an. Notre échantillon était composé de 7 garçons et de 5 filles âgés en moyenne de 1,6 ans. Nous avons noté une prédominance des fistules de l’ouraque avec 8 cas. L’écoulement du liquide à l’ombilic était le signe le plus fréquent avec 8 cas. La fistulographie a été demandée pour 2 patients et a permis de confirmer le diagnostic de fistule de l’ouraque. Pour les autres cas le diagnostic a été fait en per opératoire. Le traitement chirurgical avait été réalisé chez 10 patients et consistait en une laparotomie suivie d’une exérèse des tissus ouraquiens en monobloc emportant une collerette de dôme vésical. Apres un recul moyen de 6 mois l’évolution a été marquée par la survenue d’une éviscération, de trois cas d’infection pariétale et de deux cas de décès. Conclusions: Les affections malformatives de l’ouraque sont rares dans notre service. Le sexe masculin est le plus touché. L’écoulement ombilical est le signe le plus fréquent. L’échographie doit être systématique dans le bilan préopératoire et le traitement doit être chirurgical

    Le prolapsus de la muqueuse urétrale chez la fillette: à propos de 12 cas et revue de la littérature

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    But: Rapporter les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques du prolapsus urétral. Patients et méthode: Il s’agissait d’une étude transversale descriptive sur une période de 8 ans (Janvier 2006 à Décembre 2013). Elle a été réalisée sur 12 patientes âgées de moins de 16 ans et prise en charge pour prolapsus urétral dans le service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Aristide Le Dantec. Nous avons étudié les variables suivantes: la fréquence, l’âge, les facteurs favorisants, les signes cliniques et para cliniques, le traitement et l’évolution. Résultats: Notre incidence annuelle était de 1,5 cas. L’âge moyen de nos patientes était de 4,02 ans. L’hémorragie génitale (11 cas) était le principal motif de consultation suivi de la dysurie (8 cas). L’examen physique retrouvait une tuméfaction circulaire sous clitoridienne et centrée par un orifice cathétérisable chez toutes nos patientes. L’examen cytobactériologique des urines réalisé chez 10 patientes avait permis d’isoler un germe dans 2 cas. Une exérèse chirurgicale de la muqueuse prolabée a été réalisée chez toutes nos patientes et était associée à une suture muco-muqueuse dans 7 cas. L’évolution était toujours favorable. Conclusion: Le prolapsus urétral est une pathologie rare. Son diagnostic est clinique. L’exérèse chirurgicale constitue le traitement radical du prolapsus urétral et donne de bons résultats

    Aspects epidemiologiques, cliniques et therapeutiques de la cryptorchidie chez l’enfant: analyse de 123 observations

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    Buts: Le but de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de la cryptorchidie dans le service de Chirurgie Pédiatrique en milieu africain. Patients et méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective sur 123 cas de cryptorchidie colligés du 1er Mai 2000 au 30 Avril 2008 au service de Chirurgie Pédiatrique du CHU Aristide Le Dantec de Dakar. Les paramètres étudiés étaient la fréquence par rapport aux autres pathologies du canal inguinal, l’âge, les motifs de consultation, l’examen physique, le constat opératoire, la durée d’hospitalisation et les suites opératoires en particulier les résultats cosmétiques et morphologiques. Résultats: La cryptorchidie était la troisième anomalie congénitale du canal inguinal après les hernies (1537 cas) et les hydrocèles (327 cas). L’âge moyen de nos patients était de 5,7 ans. La vacuité scrotal était le principal motif de consultation chez 105 patients (84,5%). La cryptorchidie était unilateral chez 111 patients (90,5%). Dans 34,5% des cas seulement le testicule était palpable. L’exploration chirurgicale avait retrouvé dans 93,43% des cas un testicule en position inguinale et dans 2,5% des cas un testicule en position abdominale. Un sac herniaire a été retrouvé dans 84,7% des cas. La connexion épididymo-testiculaire était mauvaise dans 43,1% des cas. L’abaissement « in dartos » a été realisé dans 97,5% des cas. La durée d’hospitalisation était en moyenne de 14,5 heures. Les suites opératoires étaient simples dans 87,8% des cas. Onze cas de complications ont été notés dont 5 cas de suppuration, 2 cas d’hématome du cordon, 2 cas d’atrophie testiculaire et 2 cas de récidive. Conclusion: La cryptorchidie est vue à un âge tardif dans notre contexte rendant l’intervention immédiate. A cet âge, il existe de possibles lésions dysplasiques justifiant une surveillance prolongée jusqu’à la puberté où un spermogramme sera réalisé

    Cancers de la prostate de score de Gleason supérieur ou égal à 8: Evaluation de la survie des patients

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    Buts: Evaluer les résultats oncologiques des patients pris en charge pour cancers de la prostate de score de Gleason ≥ à 8 en utilisant comme critères de jugement: le PSA total, la survie globale et la survie sans progression. Patients et méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective menée au service d’Urologie-Andrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar du 1er Juin 2010 - au 31 Octobre 2014. Elle avait colligé 29 patients ayant un cancer de la prostate avec un score de Gleason ≥ 8. Les traitements utilisés étaient l’hormonothérapie et la prostatectomie radicale. Résultats: La médiane du taux de PSA initial était de 97,7 ng/ml (2- 32047 ng/ml). Les cancers prostatiques étaient découverts au stade métastatique dans plus de la moitié des cas (83,3%). Le traitement était hormonal dans 82,8% des cas. La médiane de survie était de 14 mois et la durée moyenne de survie globale était à 13,18 mois. La survie globale de la série à 6, 12, et 24 mois était respectivement de 72,7; 54,5 et 0,9%. La survie sans progression de la série à 3, 14 et 21 mois était respectivement de 50; 16,7 et 8,3%. Conclusion: Les cancers de la prostate de score de Gleason ≥ 8 sont de mauvais pronostic dans notre pratique

    La mortalité spécifique en urologie dans un hôpital de référence au Sénégal: analyse d’une série de 132 décès

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    Objectif: identifier les causes des décès enregistrés dans un service d’urologie d’Afrique subsaharienne. Patients et méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective colligeant tous les décès entre février 2010 et février 2014. Les paramètres étudiés étaient l’âge au moment du décès, le sexe, les facteurs de co-morbidité, la durée d’hospitalisation et la cause du décès. Résultats: Le nombre de décès était de 132 dont 7 femmes et 125 hommes. La mortalité hospitalière était de 2,9%. L’âge moyen des patients décédés était de 63,6 ans (médiane à 66 ans). La tranche d’âge la plus intéressée était celle entre 61 et 80 ans. La mortalité était opératoire dans 0,8%. Il existait des facteurs de co-morbidité dans 28% des cas. Le cancer était la cause du décès dans 51,5% des cas. Le cancer de la prostate était la cause de décès dans 32 cas (47,1%), le cancer de la vessie dans 16 cas (23,5%), le cancer du rein dans 14 cas (20,6%), le cancer du testicule dans 4 cas (5,8%) et le cancer de la verge dans 2 cas (2,9%). La mortalité par les affections non cancéreuses était dominée par la rétention chronique d’urine et les phlegmons des organes génitaux externes. Conclusion: Dans notre centre, la mortalité spécifique reste élevée et les causes sont dominées par les cancers urologiques

    Abcès rompus du foie : aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques, à propos de 36 cas

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    La rupture est la complication la plus fréquente des abcès du foie.  L'imagerie reste incontournable dans la prise en charge diagnostique et  thérapeutique. La chirurgie toujours associée au traitement médical, reste l'option la plus utilisée au stade de rupture en péritoine libre. Cependant, un traitement conservateur par le drainage percutané associé à l'antibiothérapie appropriée peut suffire pour les ruptures localisées dans la plèvre, le péricarde ou la paroi abdominale.Notre objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, et thérapeutiques des abcès du foie rompus au Centre Hospitalier Régional de Saint Louis. Nous avons mené une étude observationnelle avec une collecte prospective des  données sur une période allant de 1er janvier 2016 au 28 février 2019.Nous avons inclus les dossiers des malades ayant présenté un abcès du foie rompus.Les aspects suivants ont été étudiés : l’âge, le sexe, les délais de consultation, les données cliniques, les données biologiques et cytobactériologiques,les données de l’imagerie des abcès à savoirla  localisation, le caractère unique ou multiple, le diamètre, la présence de gaz, le siège de la rupture, et les données thérapeutiques à savoir la durée de l’antibiothérapie, les gestes effectués, la durée de l’hospitalisation, la morbidité et la mortalité. Nous avons colligé dans notre étude 138 patients présentant un abcès du foie sur une période de 38 mois. Parmi ces patients on décomptait 36 cas d’abcès rompus (26 %). L’âge moyen de  l’ensemble de nos patients était de 21,2 ans (extrêmes de 3 ans et 63 ans) avec un sex ratio de 3. L’on notait 25 cas d'abcès à pyogènes (69,4%) et 11 cas d'abcès amibiens (30,6%). L'imagerie permettait de préciser la localisation des abcès : lobe droit dans 24 cas (66,7%), lobe gauche dans 8 cas (22,2%) et bilobaire dans 4 cas (11,1%). Concernant la taille des abcès, le diamètre moyen était de 9,1 cm avec un écart type de 1,6 et des extrêmes de 7 et 15 cm.Le diamètre moyen des abcès pyogènes était de 8,6 cm avec des extrêmes de 7 cm et 11 cm ; et celui des abcès amibiens de 10,1cm avec des extrêmes de 8,5 cm et 15 cm. L’on notait 83,3 % (n=30) de rupture dans le péritoine qu’il soit libre ou cloisonné, 5,5 % (n=2) de rupture au niveau de la paroi abdominale antérieure, 5,5 % (n=2) de rupture au niveau broncho-pulmonaire, 2,7% (n=1) de rupture pleurale, (2,7% (n=1) de rupture au niveau de l’arrière cavité des épiploons. Un traitement antalgique et une antibiothérapie étaient instaurés chez tous nos patients et toujours associé à un geste d'évacuation du pus. La  mortalité était de 2,7 % (n=1). L'abcès du foie est une pathologie pouvant engager le pronostic vital par la survenue de la rupture. Un diagnostic précoce associé à un traitement conservateur dans la mesure du possible donne de bons résultats.Mots-clés : foie, abcès, rupture, épidémiologie, diagnostic, traitement.Rupture is the most common complication of liver abscess. Imaging  remains essential in diagnostic and therapeutic management. Surgery always associated with medical treatment, remains the most used treatment when rupture occurs in the peritoneal cavity. Therefore,  conservative treatment with percutaneous drainage with appropriate antibiotherapy can be enough for localized rupture in the pleura, the  pericardium or the abdominal wall. Our aim is to determine the epidemiological, diagnostic, therapeutic and prognostic aspects of ruptured liver abscess at the Saint Louis Regional Hospital. This is a  prospectivecross-sectional study over a period from January 1, 2016 to February 28, 2019. We have included patients who had ruptured liver  abscess. The studied parameters were: age, sex, time to consultation, clinical and biologic aspects, results of imaging of the abscess (localization, number, diameter, gas forming, site of rupture), therapeutics aspects (duration of antibiotherapy, type of gestures, time of hospital stay),  morbidity and mortality. We collected in our study 138 cases of liver abscess over a period of 38 months. Among these patients, there were 36 cases of ruptured liver abscess (26%). The mean age of all our patients was 21.2 years with a sex ratio of 3. There were 25 cases of pyogenic abscess (69.4%) and 11 cases of amebic abscess (30.6%). Imaging revealed the location of abscesses in the right lobe in 24 cases (66.7%), left lobe in 8 cases (22.2%) and both in 4 cases (11.1%). Regarding the size of abscesses, the mean diameter was 9.1 cm with extremes of 7 cm and 15 cm. The mean diameter of pyogenic abscess was 8.6 cm with  extremes of 7 cm and 11 cm; and was 10.1cm with extremes of 8,5 cm and 15 cm for amoebic abscess. We noticed 83.3 % (n=30) of rupture in the peritoneal cavity, 5.5 % (n=2) in the abdominal wall, 5.5 % (n=2) in the lungs, 2.7% (n=1) in the pleura and 2.7% (n=1) in the lesser omental sac. Antalgic treatment and antibiotherapy were instituted in all our patients and always associated with a drainage or surgery. The mortality was 2.7% (n=1). Liver abcess is a life threathening condition given the risk of rupture. Early diagnosis and adequate nonoperative measures are usually associated with a good outcome.Key words: liver, abscess, rupture, epidemiology, diagnosis, treatment
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