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    Resources and Results in Union Rivalry: A Case Study

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    L'Association des employés de soutien de l'Université Laurentienne (AESUL) s'est méritée le titre de premier syndicat indépendant d'un groupe d'employés de soutien à être accréditée sous la Loi des relations du travail dans une université d'Ontario, et ce après un conflit de rivalité syndicale fort coloré avec le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Certains estiment que l'organisation est un processus par lequel on s'efforce d'abord de vendre l'idée du syndicalisme pour ensuite vanter les avantages d'un syndicat en particulier. Quand il s'agit d'une bataille entre syndicats concurrents, il est loisible d'examiner les moyens utilisés par chacun d'eux pour prôner leurs avantages respectifs.La présente analyse rétrospective et approfondie permet de mettre en relief trois points qui ont concouru à l'obtention du résultat final: le rôle des facteurs non économiques reliés au travail, l'idée que l'on se fait du syndicalisme et les moyens d'influer sur les décisions à prendre.Les données de cette étude ont été tirées des dossiers des deux syndicats en présence, de ceux de la Commission des relations du travail de l'Ontario ainsi que de ceux de l'Université Laurentienne. Le représentant régional du SCFP, des membres du comité de direction de l'AESUL, de l'ancien recteur de l'Université ainsi que du directeur des services à l'époque ont été longuement interviewés.L'AESUL doit son existence à l'Association des employés de bureau de l'Université qui, à ses débuts en 1970, n'était pas accréditée et qui comptait dans ses rangs des employés du bureau, des dactylos, des expéditeurs et des receveurs, les techniciens en bibliotechnie, les employés des presses universitaires et les perforatrices. À ce moment, le SCFP commençait à faire du recrutement dans le secteur des employés de bureau et, pendant les premiers mois de 1973, il s'est efforcé d'obtenir l'adhésion de ce groupe d'employés à l'Université Laurentienne. Les effectifs y étaient assez nombreux pour retenir l'attention d'un syndicat aussi important. Le comité exécutif de l'AESUL a jugé que la tentative du SCFP était en quelque sorte une effraction.La tension était considérable. Les partisans des deux camps s'affairaient à poser des affiches, à arracher celles de la partie adverse peu de temps avant l'heure de la fermeture des bureaux afin de s'assurer que les employés en prendraient connaissance avant l'heure de la sortie du travail. L'administration de l'Université fermait les yeux sur cette activité. Les partisans de l'AESUL faisaient valoir les avantages suivants: pouvoir accru de négociation, statut juridique reconnu, autonomie de l'association et protection contre l'intervention d'un tiers en cours de convention collective. De son côté, le SCFC insistait sur le pouvoir de négociation.En juillet 1973, quand l'AESUL a demandé l'accréditation, le SCFP s'y est opposé en accusant l'Université de favoriser l'association. Un mois plus tard, après une deuxième audition devant la Commission ontarienne, cette dernière décréta un vote qui donna lieu à une nouvelle campagne de propagande. Le vote fut tenu en octobre.Il est bon de signaler que, en aucun temps, l'AESUL n'a parlé ouvertement de syndicat. Il était question d'accréditation, mais non de syndicat. Même s'il existait beaucoup de relations entre les employés de l'Université et ceux del’INCO et de laFalconbridge qui sont syndiqués, le personnel de bureau de l'Université ne trouvait pas convenable de former un syndicat. L'idée de syndicat détonnait dans un milieu universitaire. La communauté de Sudbury avait toujours considéré l'Université comme une institution de haut savoir. Le concept syndicat ne pouvait s'appliquer ni à l'endroit ni au milieu de travail. C'est pourquoi les responsables de la campagne de recrutement se sont gardés d'utiliser le terme « syndicat », et ceci en dépit du fait que le syndicalisme est une institution bien connue à Sudbury.Il faut se demander pourquoi le SCFP, qui possédait ressources et compétence, a perdu cette bataille. C'est que l'AESUL a su miser sur les problèmes du travail. Eneffet, sur les vingt-trois points que cette dernière a touchés, dix-huit portaient sur les problèmes inhérents au travail et cinq seulement se rapportaient aux salaires et aux avantages sociaux. Au contraire, le SCFP a mis presque exclusivement l'accent sur ces deux points.Ce qui ressort de cette étude, c'est que l'AESUL doit son succès en grande partie à sa situation de premier occupant et à la facilité de persuader des gens qu'elle connaissait bien. Les dirigeants étaient au courant des problèmes de chaque petit groupe d'employés. Ces facteurs se sont avérés plus efficaces que les arguments de propagande directe, même si les derniers jours de la campagne furent marqués d'une chaude lutte. Quant à l'Université, elle s'est montrée très discrète tout au long du débat. En résumé, ce sont des motifs d'ordre pratique qui ont poussé les employés à favoriser l'Association plutôt que le syndicat.This paper shows the asymetric disequilibrium between available resources and results in the course of a union recruiting campaign in a case study of an experience of CUPE and LUSSA at Laurentian University

    Entrepreneurship and Image Management in Higher Education: Pillars of Massification

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    Mass higher education has taken hold in the developed nations, and a widely held belief exists that higher education is a "right." With massification have emerged two notable trends: an entrepreneurial emphasis fuelled by the revenue-cost squeeze ensuing from reduced and realigned government funding; and a quest for differentiation through "Image Management" and even "Branding," given the multitude of institutions and offerings present in the "post- massification" era. This paper examines this evolution, some say "revolution," in the university sector.Cet accès universel a entraîné deux phénomènes notables: d'une part un accent sur 1'entrepreneurial justifié par la réduction du financement gouvernemental et l'obligation d'assumer les coûts de fonctionnement; d'autre part, la nécessité que le grand nombre d'établissements et de programmes qui ont facilité cette universalité se distinguent individuellement en recourant à la « gestion de l'image» et même à la création d'une « marque de commerce ». Cet article examine cette évolution, ou même « révolution » comme certains la qualifient, dans le secteur universitaire

    National Innovation and the Role of the College Sector

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    This paper discusses the role of the colleges in applied research in the context of Canada's capability for innovation in a globally competitive arena. The analysis focuses upon issues around an expanded mandate related to applied research. To explore the state of readiness of the college sector, it draws upon the results of a survey distributed to 150 college and institute presidents in Canada, as well as upon other recent studies. The discussion ends with suggested policy avenues to maximize the effectiveness of this sector's contribution to the nation's innovation agenda.Cet article discute le rôle que peuvent jouer les collèges en recherche appliquée alors que le Canada essaie d'accroître sa capacité à innover dans un contexte de concurrence mondiale. L'analyse est particulièrement ciblée sur les effets que pourrait avoir la reconnaissance de la recherche appliquée dans le mandat des collèges. L'article s'appuie entre autres sur une enquête distribuée à près de 150 présidents de collèges et instituts de même que sur d'autres études très récentes. Pour conclure, des pistes de politiques de recherche sont mises en évidence afin de maximiser la contribution du secteur collégial à l'efficience du dossier national de l'innovation

    Effect of baselevel change on floodplain and fan sediment storage and ephemeral tributary channel morphology, Navarro River, California

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    Managed baselevel lowering in tributaries that emerge from small canyons onto forested floodplains affects floodplain and fan sediment storage and small ephemeral tributary channel morphology in the Navarro River basin, Mendocino Country, California, USA. Numerous small tributaries (drainage areas up to several square kilometres) flow through culverts under Highway 128 across the forested floodplain of the Navarro River and one of its major tributaries, the North Fork. Excavation significantly deepened and widened these small tributaries upstream and downstream of culverts under the highway following the 1997 flood (recurrence interval 12 years), that inundated both the floodplain and the highway and culvert system. The excavation lowered the local baselevel of the tributary systems within the floodplain. This field study documents the effect of the lowered baselevel on floodplain and fan sediment storage and ephemeral tributary channel morphology. Excavation created defined channels in the floodplain where no channels previously existed. Additionally, the excavation and baselevel change created steps, or knickpoints, that migrated headward and incised the upstream tributary channels. Tributary incision decreases the sediment storage potential of the fan and floodplain and reduces the residence time for storage of fine sediment. A reduction in fine sediment residence time degrades downstream habitat for anadromous fish and other aquatic organisms in the Navarro River. Large wood influences floodplain and small tributary channel morphology by forming steps and increases sediment residence time by trapping sediment in forested tributary-fan-floodplain systems. Although this field investigation is specific to the Navarro River basin, our findings linking culvert maintenance excavation to geomorphic processes may be extended to other roads on forested floodplains in the Pacific Northwest or other systems with roads on floodplains

    A catalogue of research undertaken in the Alligator Rivers Region

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    Made available by the Northern Territory Library via the Publications (Legal Deposit) Act 2004 (NT).Date:2003-0

    Community economic development through partnerships

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