54 research outputs found
Un cas de trichobezoard gastrique
Le trichobézoard est défini par la présence d’un corps étranger intra gastrique formé par des cheveux ou des fibres textiles. C’est une pathologie rare qui survient habituellement chez des adolescents présentant des troubles psychiques. La symptomatologie clinique est très variée et le diagnostic est souvent suspecté à la radiologie et à l’endoscopie. Le traitement est chirurgical associé à une prise en charge psychologique. Nous rapportons l’observation d’une jeune femme de 26 ans, hospitalisée au service pour une masse épigastrique. La fibroscopie oesogastroduodénale a mis en évidence un trichobézoard confirmé par le scanner abdominal. La patiente a été opérée par une gastrostomie, les suites post opératoires étaient simples. Elle a été confiée par la suite à un psychiatre pour suivi thérapeutique. Le trichobézoard est une pathologie rare qui survient habituellement chez des adolescents présentant des troubles psychiques.Key words: Trichobézoard, corps étranger intra gastrique, masse gastrique, diagnostic et traitemen
Neurinome du nerf facial - A propos dâun cas et revue de la littĂ©rature
Introduction: Le neurinome du nerf facial est une tumeur bĂ©nigne rare qui peut intĂ©resser nâimporte quel segment du nerf facial et se rĂ©vĂšle par une paralysie faciale soit isolĂ©e soit associĂ©e Ă des signes auditifs.Observation : Nous rapportons le cas dâune patiente de 18 ans qui a prĂ©sentĂ© une paralysie faciale grade v dâaggravation progressive associĂ©e Ă une discrĂšte surditĂ© de transmission. Lâimagerie (TDM et IRM) Ă©tait trĂšs Ă©vocatrice dâun neurinome de la portion tympanique et mastoĂŻdienne du nerf facial. Le traitement a consistĂ© en une rĂ©section tumorale par voie transmastoĂŻdienne avec greffe nerveuse, sans dĂ©tĂ©rioration de la fonction auditive avec bon rĂ©sultat sur la fonction faciale.Commentaires et conclusion : La symptomatologie du neurinome du nerf facial dĂ©pend essentiellement de sa localisation, elle est donc trĂšs variable allant de la surditĂ© lĂ©gĂšre isolĂ©e au syndrome cochleo-vestibulaire avec paralysie faciale. A travers cette observation et une revue de la littĂ©rature, les auteurs rappellent les particularitĂ©s cliniques, paracliniques, thĂ©rapeutiques et Ă©volutives de cette pathologie rare en insistant sur lâapproche thĂ©rapeutique adaptĂ©e au stade dâextension tumorale et la fonction faciale prĂ©opĂ©ratoire.Mots clĂ©s : schwannome du nerf facial, paralysie faciale, rĂ©section nerveuse, greffe nerveus
Entry, dispersion and differentiation of microglia in the developing central nervous system
Acquired Aortic Disease after Radiotherapy: About a Clinical Case with Literature Review
Radiotherapy is an adjuvant treatment for thoracic cancers which exposes to an increased risk of cardiovascular toxicity, in particular severe valvular, years after exposure. The identification of early symptoms as well as regular ultrasound follow-up remains essential to watch for cardiotoxicity early. We report the case of a patient followed for adenocarcinoma of the left breast treated with radiotherapy and complicated 10 years later by a predominantly stenosing aortic.disease
Case Report - AbcĂšs thyroĂŻdien Ă Escherichia coli: Ă propos dâun cas et revue de la littĂ©rature
L’abcès de la thyroïde est une entité pathologique extrêmement rare, représentant seulement 0.1% des pathologies chirurgicales de la thyroïde. C’est une situation inhabituelle en raison des caractéristiques anatomiques et physiologiques de la glande qui lui donne une capacité de résistance vis-à-vis des infections. Nous rapportons un cas rare d'abcès thyroïdien à Escherichia .coli survenu chez une patiente de 55 ans, immunodéprimée: diabétique insulinodépendante non équilibrée, hypertendue mal suivie avec insuffisance cardiaque gauche, et en insuffisance rénale chronique terminale. La patiente s’est présentée aux urgences avec une tuméfaction basi-cervicale antérieure évoluant sur 10 jours, prédominante à droite, mesurant 6 cm, sensible, inflammatoire, mobile à la déglutition, avec une dyspnée mixte, sueurs et fièvre. Un scanner cervico-thoracique mettait en évidence un énorme processus du lobe thyroïdien droit à contenu liquidien de 9cm, refoulement des voies aériennes supérieures. Une cytoponction à l'aiguille ramenait 10 ml de liquide purulent. Le drainage chirurgical a été réalisé sous anesthésie locale vue le risque d’intubation difficile devant le blindage cervical en présence d’une trachée difficilement accessible. Une E. coli était isolée après la culture du liquide de drainage. La patiente était porteuse d’un bricker depuis l’enfance pour malformation de la vessie. Ceci suggère une bactériémie à point de départ urinaire, avec embole septique au niveau de la glande thyroïde. L’évolution était bonne sous tri-antibiothérapie, et des pansements biquotidiens, avec équilibration de son diabète et insuffisance rénale chronique. Nous rappellerons à travers cette observation les moyens de défense de la thyroïde contre les infections, les différents facteurs prédisposant à l’abcès de la thyroïde, et les germes incriminés dans chaque étiologie. Nous discuterons les diagnostics différentiels et nous insisterons sur les modalités diagnostiques et de prise en charge thérapeutique de ce type de malades
Injection intracamérulaire de céfuroxime dans la prophylaxie des endophtalmies aprÚs chirurgie de la cataracte : organisation et résultats
Introduction. - Lâendophtalmie est pour le patient et le chirurgien une complication redoutable dans le cadre dâune chirurgie fonctionnelle quâest la cataracte. Sa prĂ©vention par injection intracamerulaire de cefuroxime fait lâobjet dâune publication en 2006 par lâEuropean Society for Cataract and Refractive Surgery (ESCRS). Nous rapportons la mise en place de ce protocole dans notre service et les rĂ©sultats sur un an.Patients et mĂ©thodes. - Lâensemble des patients opĂ©rĂ©s dans le service entre janvier et dĂ©cembre 2010 ont reçu une injection en chambre antĂ©rieure en fin dâintervention. Le cefuroxime a Ă©tĂ© conditionnĂ© en seringues par lâĂ©quipe chirurgicale au bloc opĂ©ratoire. Les regles strictes dâasepsie et dâantisepsie ont Ă©tĂ© bien maintenues. Le suivi postopĂ©ratoire des patients a Ă©tĂ© effectif selon les normes.RĂ©sultats. - Notre Ă©tude a inclus une sĂ©rie de 1200 patients opĂ©rĂ©s pour cataracte durant toute lâannĂ©e 2010. Aucun cas dâendophtalmie postopĂ©ratoire nâa Ă©tĂ© enregistre comparativement aux 8 cas notes en 2 ans, pour 1500 yeux opĂ©rĂ©s en 2008 et 2009 avant lâinstallation de ce protocole. Par ailleurs aucun signe de toxicitĂ© oculaire du cefuroxime nâa Ă©tĂ© constatĂ©.Discussion. - La lutte contre les infections nosocomiales est une prioritĂ© pour lâensemble des ophtalmologistes et lâendophtalmie reste la hantise de ces derniers aprĂšs la chirurgie de cataracte. Selon lâESCRS, lâinjection intracamerulaire de cefuroxime en fin dâintervention permettrait de diminuer le taux dâendophtalmie par un facteur de cinq. Les rĂ©sultats de notre expĂ©rience que nous rapportons confirment lâintĂ©rĂȘt de cette antibioprophylaxie aprĂšs chirurgie de cataracte.Conclusion. - Lâinjection en chambre antĂ©rieure de cefuroxime en fin dâintervention de cataracte est un moyen de prĂ©vention des endophtalmies Ă considĂ©rer. La tolĂ©rance de cette injection est bonne lorsque lâon respecte les rĂšgles de prĂ©paration adĂ©quates. Cependant, la gĂ©nĂ©ralisation de ce protocole reste limitĂ©e par lâabsence dâune prĂ©paration commerciale
- âŠ