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    L'Homme, ses ressources et son environnement, dans l'Ouest de la France à l'ùge du Fer : actualités de la recherche. Actes du Séminaire Archéologique de l'Ouest.

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    National audienceLe prĂ©sent volume constitue les actes du SĂ©minaire d’ArchĂ©ologie de l’Ouest (SAO) qui s’esttenu Ă  l’UniversitĂ© de Nantes le 24 mars 2014 et qui avait pour thĂ©matique : L’Homme, sesressources et son environnement, dans l’Ouest de la France Ă  l’ñge du Fer.Ce rapport de l’Homme Ă  la nature qui l’entoure est une problĂ©matique dont l’actualitĂ© nousmontre chaque jour Ă  quel point elle est prĂ©sente et fondamentale dans l’organisation des sociĂ©tĂ©s,modernes comme anciennes. La question se pose en effet Ă  la fois en termes d’exploitation desressources, avec ce que cela suppose de connaissances (empiriques ou hĂ©ritĂ©es) et de choixstratĂ©giques de la part des communautĂ©s humaines, et du point de vue des productions oĂč secombinent qualitĂ© des matĂ©riaux, d’une part, et savoir-faire ou techniques d’autre part. Et laquestion se pose aussi en termes d’impacts de ces exploitations et de ces productions, certainesd’entre elles laissant dans le paysage des cicatrices durables qui intĂ©ressent de plus en plus leschercheurs (voir par exemple la question des palĂ©o pollutions). Á l’instar de Marguerite Yourcenardans les MĂ©moires d’Hadrien, on peut considĂ©rer poĂ©tiquement le paysage comme une rĂ©sultanted’une collaboration entre l’Homme et la terre ; c’est dire que, aussi spĂ©cialisĂ©es que soient lesapproches relevant des sciences de la terre ou de la biologie, notre lecture de l’exploitation deces ressources, animales, vĂ©gĂ©tales et minĂ©rales ne pourra se dĂ©partir du prisme humaniste quiprĂ©side Ă  sa mise en oeuvre et Ă  la transformation des matĂ©riaux en des objets ou produits finis,consommables. S’il en Ă©tait besoin, cette thĂ©matique rĂ©concilie dĂ©finitivement sciences humaineset sciences de l’environnement dans la mesure oĂč l’un des fils conducteurs de la dĂ©marche estcelui d’une analyse d’une sociĂ©tĂ© de consommation, ou plutĂŽt de consommateurs.Si on analyse avec un peu de recul la contribution de cette rencontre scientifique Ă  cetteproblĂ©matique de recherche, tant le sĂ©minaire que la publication qui en rend compte, le rĂ©sultatest remarquable Ă  plus d’un titre.Remarquable, par la couverture disciplinaire du sujet, puisque sont abordĂ©es les questionsdes paysages, des ressources vĂ©gĂ©tales et animales, sous leurs divers aspects terrestres et marins,et des ressources minĂ©rales, qu’enrichissent des approches transverses Ă  ces thĂ©matiques.Remarquable Ă©galement par la diversitĂ© disciplinaire et mĂ©thodologique des moyensmis en oeuvre pour rĂ©pondre aux questions de recherche liĂ©es Ă  la relation entre l’Homme etson environnement : palynologie, anthracologie, xylologie, carpologie, archĂ©ozoologie, dontichtyologie et malacologies (terrestre et marine), pĂ©trographie, palĂ©o-mĂ©tallurgie et, bien entendu,archĂ©ologie.Remarquable par la qualitĂ© synthĂ©tique des contributions, chacun ayant « jouĂ© le jeu » etcontribuĂ© Ă  cet effort collectif pour offrir une vue aussi globalisante que possible des apports desa discipline Ă  cette apprĂ©hension des relations entre l’Homme et son environnement.Et donc, rĂ©flexion corollaire Ă  la prĂ©cĂ©dente, d’autant plus remarquable par l’ñge moyen descontributeurs, plusieurs doctorants et jeunes chercheurs en dĂ©but de carriĂšre s’étant investis dansce projet, preuve s’il en est besoin que « la valeur n’attend pas le nombre des annĂ©es » et que nousavons touchĂ© lĂ , non seulement Ă  un sujet d’actualitĂ©, mais aussi Ă  des questionnements d’avenir.Enfin, autre aspect remarquable, on ne peut que saluer l’efficacitĂ© de cette publication Ă  comitĂ©de lecture qui paraĂźt moins de deux ans aprĂšs la rĂ©union scientifique.Il s’agit lĂ  d’un « coup double » pour Caroline Mougne qui, parallĂšlement Ă  la rĂ©daction de sathĂšse, a tenu l’engagement, et cela deux ans aprĂšs la publication du volume de 150 pages consacrĂ©Ă  l’ñge du Bronze qui rassemblait les contributions prĂ©sentĂ©es lors d’une sĂ©ance qui s’est tenue Ă l’UniversitĂ© de Rennes le 22 mars 2012, la double opĂ©ration Ă©tant co-orchestrĂ©e par Muriel Melin.Ces deux publications forment aujourd’hui un ensemble scientifiquement cohĂ©rent et pertinent,et nous offrent une vision Ă  la fois complĂšte et dĂ©taillĂ©e des plus rĂ©centes avancĂ©es scientifiques,en termes de relations « Homme/Milieu » pour l’ensemble de la Protohistoire, et ce dans un cadregĂ©ographique qui n’hĂ©site pas Ă  dĂ©passer celui d’Ouest de la France.Mais venons-en au contenu
Les ressources vĂ©gĂ©tales sont abordĂ©es ici sous des angles trĂšs complĂ©mentaires : PhilippePoirier traite la question de l’approvisionnement en combustible, au fil des transformations de lavĂ©gĂ©tation, tandis que VĂ©ronique Guitton avait, dans le cadre du SĂ©minaire, abordĂ© l’exploitation6 du bois en tant que matiĂšre premiĂšre, tant pour la construction d’ouvrages (franchissementsde cours d’eau) que pour la production d’objets, utilitaires et d’usages courant ou encoreprestigieux (tel, par exemple, le char de la tombe d’Orval, en Normandie) ; Ă  partir de son travailuniversitaire consacrĂ© Ă  la production agricole vĂ©gĂ©tale, Elsa Neveu a montrĂ© que, Ă  cĂŽtĂ© desproductions cĂ©rĂ©aliĂšres, l’importance des lĂ©gumineuses est variable d’un secteur Ă  l’autre maisque, globalement, on observe une diversification croissante des productions pendant l’ñge du Fer.La relation entre l’Homme et le rĂšgne animal et les considĂ©rables apports de l’archĂ©ozoologiesont illustrĂ©s ici aussi bien dans le domaine terrestre qu’à travers la faune marine. L’approche globaledĂ©veloppĂ©e par Anna Baudry dans le cadre de sa thĂšse de doctorat soutenue en 2012, consacrĂ©eĂ  l’acquisition et la consommation carnĂ©e, s’exprime ici Ă  travers une Ă©tude de cas reprĂ©sentative,dont l’exposĂ© mĂ©thodologique et les rĂ©sultats ont une portĂ©e scientifique dĂ©passant largementle cadre gĂ©ographique du Centre-Ouest de la France. Une riche synthĂšse est proposĂ©e par YvonDrĂ©ano sur la consommation des poissons, Ă  partir de plusieurs ensembles insulaires de la façadeatlantique dont certains sont encore inĂ©dits, tels celui de Port-Blanc sur lequel sera centrĂ© l’articleproposĂ© ici. S’appuyant sur un travail de thĂšse en cours Ă  l’époque du sĂ©minaire, Caroline Mougneet Catherine Dupont proposent elles aussi une vue d’ensemble synthĂ©tique des connaissances lesplus actuelles sur l‘exploitation des coquillages marins, sur un territoire compris entre la Loireet la Dordogne ; cette communication a soulignĂ© les rĂ©sultats trĂšs prometteurs de cette jeunediscipline qu’est l’archĂ©omalacologie et le potentiel en termes de comprĂ©hension de l’économiede subsistance des populations littorales, de leurs pratiques alimentaires et de l’évolution desĂ©cosystĂšmes cĂŽtiers. L’article qui rĂ©sulte de cette Ă©tude, bien que centrĂ© sur un site du maraisPoitevin, en reflĂšte tout le potentiel disciplinaire.Deux contributions trĂšs diffĂ©rentes concernent le monde minĂ©ral. D’une part, dans lecadre d’une recherche universitaire dont l’ambition est beaucoup plus large, Benjamin Gehreset ses collĂšgues proposent une approche pĂ©tro-archĂ©ologique des matĂ©riaux correspondantĂ  un type particulier de cĂ©ramiques protohistoriques ; il s’agit lĂ  d’une efficace sensibilisationĂ  cette mĂ©thodologie novatrice combinant divers types d’analyses, afin d’établir une forme de« traçabilitĂ© » des productions cĂ©ramiques, informative sur les potentiels liens culturels oucommerciaux entre communautĂ©s. D’autre part, CĂ©cile Le Carlier a produit un bel effort de synthĂšseen rĂ©capitulant toutes les connaissances, y compris les plus rĂ©centes, sur les ressources miniĂšresdu Massif armoricain, et leur exploitation Ă  l’ñge du Fer : or, Ă©tain, plomb (souvent argentifĂšre)et fer, autant de ressources exploitĂ©es qui font du Nord-Ouest de la France une grande rĂ©gionproductrice alimentant probablement un vaste rĂ©seau d’échanges. Une autre communicationsynthĂ©tique, prĂ©sentĂ©e par Caroline Hamon, s’est intĂ©ressĂ©e Ă  un aspect majeur du macro-outillagelithique dont on sous-estime souvent l’importance Ă  l’ñge du Fer, Ă  savoir les meules Ă©tudiĂ©es dansle contexte gĂ©ologique du Massif armoricain.Dans le registre plus large des paysages et des relations Homme/Milieu, le sĂ©minaire s’estenrichi d’un rappel de l’apport des donnĂ©es palynologiques, par Chantal Leroyer et ses collĂšgues,donnĂ©es d’ores et dĂ©jĂ  disponibles dans le cadre des actes du colloque de l’AFEAF (AssociationFrançaise d’Etude de l’Âge du Fer) de Chauvigny, publiĂ© en 2009 et qui ne sont donc pas rĂ©pĂ©tĂ©esdans le prĂ©sent volume. La lecture des paysages bĂ©nĂ©ficie Ă©galement du travail de synthĂšse desdonnĂ©es malacologiques holocĂšnes prĂ©sentĂ©es par SalomĂ© Granai et Nicole Limondin-Lozouet ;fortes des rĂ©sultats probants prĂ©cĂ©demment obtenus dans les plaines alluviales de la Seine, dela Marne et de l’Oise, territoire qui apparaĂźt largement dĂ©frichĂ© au dĂ©but de l’ñge du Fer, cesdeux chercheuses s’intĂ©ressent maintenant aux territoires situĂ©s Ă  l’Ouest du Bassin parisien etexploitent les premiĂšres sĂ©ries disponibles qui offrent des perspectives prometteuses.Dans le cadre d’un travail doctoral en cours, CĂ©lia Basset s’est penchĂ©e sur la structurationde terroirs en rĂ©seaux organisĂ©s. Si l’espace considĂ©rĂ© est la basse vallĂ©e de la Seine, desrĂ©flexions novatrices issues de ses recherches concernent les critĂšres d’implantation deshabitats et la structure des territoires et trouvent un Ă©cho dans d’autres rĂ©gions europĂ©ennes.La question de l’organisation des campagnes Ă  l’ñge du Fer est abordĂ©e, pour le territoire plusoccidental de la Basse-Normandie par Hubert Lepaumier ; dans une dĂ©marche originale, ilanalyse de maniĂšre critique les apports des diverses approches spĂ©cialisĂ©es, en soulignant lesdivers niveaux de lecture auxquels il faut s’exercer.Une approche trĂšs originale du monde agraire est offerte par Olivier Nillesse qui s’intĂ©resseĂ  l’évolution de la technologie agricole celtique, qu’il analyse Ă  partir de la panoplie d’outils duL’Homme, ses ressources et son environnement, dans l’Ouest de la France Ă  l’ñge du Fer7paysan gaulois et d’exemples emblĂ©matiques comme la faux ou l’araire. DĂ©passant largement lesconsidĂ©rations techniques, cette question de l’outillage conduit Ă  considĂ©rer l’impact de l’Hommesur son milieu, dans ses divers aspects et avec une intensitĂ© qui peut avoir variĂ© d’une rĂ©gion Ă l’autre, ainsi que le rĂŽle jouĂ© par des conditions climatiques elles aussi inĂ©gales dans l’espace etdans le temps.En conclusion, c’est donc un panorama extrĂȘmement complet et nourri qui nous est proposĂ©ici, pour la pĂ©riode de l’ñge du Fer. L’ensemble de la Protohistoire Ă©tant dĂ©sormais couvert par cevolume et le prĂ©cĂ©dent, consacrĂ© Ă  l’ñge du Bronze, la suite Ă©tait trĂšs attendue, qui a pris Ă  nouveaula forme d’un SĂ©minaire d’ArchĂ©ologie de l’Ouest en 2015 ; cette sĂ©ance, Ă©galement coordonnĂ©epar deux doctorantes (Laura Le Goff et AurĂ©lie Rembold), Ă©tait consacrĂ©e au Moyen Âge et devraitĂ©galement donner lieu Ă  la rĂ©alisation d’une belle publication.Á travers ces travaux qui revisitent largement la question des relations entre l’Homme et sonenvironnement, et Ă  grĂące Ă  leur publication rapide, il apparaĂźt que la recherche dans ce domaine aencore de beaux jours devant elle, et que rĂ©solument, cet avenir prometteur se place sous le sceaud’une interdisciplinaritĂ© crĂ©ative, intelligente et donc fructueuse

    Exploitation et utilisation des invertébrés marins durant la Protohistoire sur le territoire continental et littoral Manche-Atlantique français

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    25 février 2015Université de Rennes 1Directeurs de thÚseJosé Gomez de Soto, Directeur de recherche émérite, CNRSCatherine Dupont, Chargée de recherche, CNRSMembres du jury PrésidentJean-Denis Vigne, Directeur de recherche, CNRSRapporteurs Daniella E. Bar-Yosef Mayer, chargée de recherche, université de Tel Aviv Patrice Méniel, directeur de recherche, CNRS Examinateurs Marie-Yvane Daire, directeur de recherche, CNRSClaude Mordant, professeur émérite, université de BourgogneConsultable sous for..

    Perles discoĂŻdes en coquille marine et en roche de l’ñge du Bronze dans le Centre-Ouest de la France : l’exemple du Mas de Champ Redon Ă  LuxĂ©

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    Un petit ensemble sĂ©pulcral de l’ñge du Bronze ancien composĂ© de trois tombes individuelles a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur le site du Mas de Champ Redon Ă  LuxĂ© dans le Centre-Ouest de la France, fouillĂ© par l’Institut national de recherches archĂ©ologiques prĂ©ventives (Inrap) en 2011 sous la direction de V. AudĂ©. Deux des trois sĂ©pultures ont livrĂ© quarante perles discoĂŻdes ; trente-neuf en test coquillier marin et une perle en roche. Bien que souvent dĂ©couvertes dans des sĂ©pultures collectives, ces formes de parure sont en revanche rarement associĂ©es aux tombes individuelles. Cette caractĂ©ristique fait du site de LuxĂ© un cas rare en France et unique dans le Centre-Ouest pour l’ñge du Bronze ancien. Parmi les perles fabriquĂ©es Ă  partir de coquilles marines, vingt-neuf au moins proviennent du genre Cerastoderma, appelĂ© couramment coque. L’identification n’a pas Ă©tĂ© possible pour les dix autres, mais la structure du matĂ©riau employĂ© assure qu’elles ont Ă©tĂ© façonnĂ©es Ă  partir de coquilles marines. Les Ă©lĂ©ments de parure, du point de vue des formes, des techniques de façonnage et du degrĂ© d’usure, sont diffĂ©rents selon les dĂ©funts, et sur un mĂȘme individu. Les perles Ă©taient positionnĂ©es entre le crĂąne et l’épaule, Ă©voquant plusieurs utilisations possibles. Il est Ă  souligner qu’une diffĂ©renciation des trois sĂ©pultures, du point de vue de l’ñge des individus, semble perceptible Ă  partir de l’étude de ces parures. Les perles du Mas de Champ Redon ne semblent pas trouver d’équivalent, tant d’un point de vue morphologique que technique sur le territoire national. Des recherches et des Ă©tudes supplĂ©mentaires restent donc Ă  poursuivre pour relier les perles de ce site Ă  un rĂ©seau de production et d’échange en provenance de sites atlantiques ou mĂ©diterranĂ©ens

    ExplotaciĂłn y utilizaciĂłn de invertebrados marinos durante la Protohistoria en la zona continental y litoral de la Mancha-AtlĂĄntica (Francia)

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    Ce travail porte sur l'utilisation et l'exploitation des invertébrés marins (mollusques, crustacés et échinodermes) durant la Protohistoire sur les cÎtes de la Manche et de l'Atlantique en France. Il repose sur l'inventaire de 197 sites ayant livré ce type de faune. 32 ont fait l'objet d'une étude archéomalacologique, dont 17 dans le cadre de cette thÚse. Les résultats obtenus permettent d'aborder des thématiques variées, comme les environnements exploités, l'économie de subsistance (mode alimentaire, spécificité géographique, réseau d'échange), l'artisanat (teinture, parure, matériau de construction, etc.) et les pratiques funéraires et cultuelles (dépÎt, repas rituels). L'étude des invertébrés marins contribue ainsi à une meilleure compréhension des systÚmes socio-économiques et culturels des communautés littorales et continentales durant la Protohistoire.This work deals with the use and exploitation of marine invertebrates (molluscs, crustaceans and echinoderms) during the Protohistory on the Channel and Atlantic coasts in France. It relies on the inventory of 197 sites characterized by the presence of this type of fauna. Some archaeomalacological studies have been realized on 32 of these sites, of which 17 during this thesis. The results allow to approach various themes, such as the environments exploited, the subsistence economy (food, geographical variations, exchange network), crafts (dyeing, beads, building material, etc.) and funeral and ritual practices (hoard, ritual meal). The study of the marine invertebrates thus contributes to a better understanding of the socio-economical and cultural systems of the littoral and continental communities during the Protohistory.Este trabajo se centra en el uso y explotación de los invertebrados marinos (moluscos, cruståceos y equinodermos) durante la Protohistoria en la costa de la Mancha y Atlåntica de Francia. La investigación se basa en un inventario de 197 sitios arqueológicos con presencia de restos malacológicos, sobre 32 de ellos se ha realizado un estudio arqueomalacológico, de los cuales 17 se han desarrollado e incluido en el contexto de esta tesis doctoral. Los resultados obtenidos se han orientado a tratar una variedad de cuestiones, como el medioambiente explotado, la economía de subsistencia a partir de diferentes perspectivas (la alimentación, las especificaciones geogråfica, o las redes de intercambio), la producción artesanal (tintes, elementos de adorno o material de construcción), o las pråcticas funerarias y rituales (elementos de ajuar, comidas rituales). El estudio de los invertebrados marinos contribuye así a una mejor comprensión de los sistemas culturales y socio-económicos de las comunidades costeras y también continentales a lo largo de la Protohistoria

    Caroline Mougne (2015) — Exploitation et utilisation des invertĂ©brĂ©s marins durant la Protohistoire sur le territoire continental et littoral Manche-Atlantique français, ThĂšse soutenue le 25 fĂ©vrier 2015 Ă  l’universitĂ© Rennes I

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    Mougne Caroline. Caroline Mougne (2015) — Exploitation et utilisation des invertĂ©brĂ©s marins durant la Protohistoire sur le territoire continental et littoral Manche-Atlantique français, ThĂšse soutenue le 25 fĂ©vrier 2015 Ă  l’universitĂ© Rennes I. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, tome 113, n°2, 2016. pp. 390-391

    Exploitation and use of marine invertebrates during the Protohistoric period on the French Channel-Atlantic seaboard

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    Session XX-2. Shell mounds, shell middens and coastal resourcesInternational audienceThis paper focuses on the use and exploitation of marine invertebrates (molluscs, crustaceans and echinoderms) during the protohistoric period (2200 to 30 B.C.) on the French Channel-Atlantic coast. It is based on the inventory of 197 sites with remains of this type of fauna. An archaeomalacological study was carried out on thirty-two of them, seventeen of which were analyzed as part of my PhD research . The results obtained enable us to broach varied themes, such as the environments exploited, the subsistence economy (diet, geographic characteristics, exchange network), artisanal activities (dyeing, personal ornaments, construction materials, etc.) and funerary and ritual practices (deposits, ritual meals). The study of marine invertebrates thus contributes to a better understanding of the socio-economic and cultural systems of coastal and continental communities during the protohistoric period

    Exploitation et utilisation des invertébrés marins durant la Protohistoire sur le territoire continental et littoral Manche-Atlantique français

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    National audienc

    Caroline Mougne (2015) — Exploitation et utilisation des invertĂ©brĂ©s marins durant la Protohistoire sur le territoire continental et littoral Manche-Atlantique français, ThĂšse soutenue le 25 fĂ©vrier 2015 Ă  l’universitĂ© Rennes I

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    Mougne Caroline. Caroline Mougne (2015) — Exploitation et utilisation des invertĂ©brĂ©s marins durant la Protohistoire sur le territoire continental et littoral Manche-Atlantique français, ThĂšse soutenue le 25 fĂ©vrier 2015 Ă  l’universitĂ© Rennes I. In: Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, tome 113, n°2, 2016. pp. 390-391

    Exploitation et utilisation des invertĂ©brĂ©s marins durant l’ñge du Bronze ancien

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    Exploitation et utilisation des invertĂ©brĂ©s marins durant l’ñge du Bronze sur la façade Manche-Atlantique française

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    International audienceThis contribution deals with the use and exploitation of marine invertebrates (molluscs, crustaceans and echinoderms) during the Bronze Age (2200 to 800 BC) in the coastal areas of the Channel and the Atlantic Ocean in France. It relies on the inventory of 40 sites characterised by the presence of this type of fauna. Archaeomalacological studies have been carried out for thirteen of these sites by the authors. The results make it possible to cover various issues, for example the environments that were exploited, the sub-sistence economy (food and geographical variations), the crafts (dyeing, beads, building material) and the funeral and ritual practices (hoard, ritual meal). The study of marine invertebrates thus contributes to a better understanding of the social, economic and cultural systems of the coastal and continental communities during the Bronze Age.Cet article porte sur l’utilisation et l’exploitation des invertĂ©brĂ©s marins (mollusques, crustacĂ©s et Ă©chinodermes) durant l’ñge du Bronze (2200 Ă  800 av. J. C.) sur la façade Manche-Atlantique française. Il repose sur l’inventaire de quarante sites ayant livrĂ© ce type de faune. Treize ont fait l’objet d’une Ă©tude archĂ©omalacologique par les auteurs. Les rĂ©sultats obtenus permettent d’aborder des thĂ©matiques variĂ©es, comme les environnements exploitĂ©s, l’économie de subsistance (mode alimentaire et spĂ©cificitĂ© gĂ©ographique), l’artisanat (teinture, parure, matĂ©riau de construction) et les pratiques funĂ©raires et cultuelles (dĂ©pĂŽt, repas rituels). L’étude des inver-tĂ©brĂ©s marins contribue ainsi Ă  une meilleure comprĂ©hension des systĂšmes socio-Ă©conomiques et culturels des communautĂ©s littorales et continentales durant l’ñge du Bronze
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