5 research outputs found

    Apport d'un classificateur moléculaire dans l'essai "Gained" du LYSA ciblant les lymphomes B diffus à grandes cellules

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    Introduction : l’équipe de Bobée et al (2020) a récemment décrit un nouveau classificateur moléculaire des lymphomes B combinant le profil d’expression de 137 gènes avec une technique de machine learning. Nous avons évalué son apport dans le cadre de l’essai GAINED du LYSA ciblant les lymphomes B diffus à grandes cellules (DLBCL). Matériel et méthodes : 646 patients ont eu une relecture centralisée. Si le matériel était suffisant, une extraction ARN pour le classificateur moléculaire et le Nanostring Lymph2CX ainsi qu’une extraction ADN pour NGS ciblé ont été réalisés. Le classificateur moléculaire a identifié 8 signatures : DLBCL GCB, DLBCL ABC, lymphome B primitif du médiastin (PMBL), lymphome folliculaire (FL), lymphome du manteau (MCL), lymphome de la zone marginale (MZL), LLC, signature T. Les cas discordants entre la relecture histologique et la classification moléculaire étaient réévalués, et un diagnostic de réconciliation était proposé. Résultats : 470 patients ont eu un résultat de classificateur moléculaire. Une réconciliation diagnostique pour 144 patients discordants a permis d’identifier un cas de MCL CD5- initialement classé comme MZL transformé, un cas de lymphome T folliculaire CD10+ initialement classé comme FL 3B, 23 PMBL, 1 DLBCL EBV+, 1 DLBCL ABC. Cependant, 14 FL principalement de grade 3A et 3B étaient classés comme DLBCL. Bien que l’ensemble des lymphomes à grandes cellules B riche en T étaient classés signature T, on observait également pour cette signature des diagnostics de DLBCL NOS, PMBL, DLBCL EBV+ et lymphome de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire. La concordance GCB/ABC avec le Nanostring était de 97,3% pour le classificateur moléculaire et de 84,5% pour l’algorithme de Hans. Parmi les 109 cas de PMBL, on observait 3 cas sans masse médiastinale au TEP-scanner, correspondant aux rares cas de lymphomes non médiastinaux avec signature PMBL. Conclusion : en complément d’une relecture expertale, le classificateur moléculaire a permis d’augmenter la précision diagnostique des cas difficiles, et de mieux identifier les PMBL ainsi que les DLBCL GCB/ABC. Cependant, les pathologistes doivent être conscients des limites de cet outil, particulièrement pour l’identification des FL 3A et 3B, ainsi que pour les cas avec un microenvironnement riche en lymphocytes T

    Apport d'un classificateur moléculaire dans l'essai "Gained" du LYSA ciblant les lymphomes B diffus à grandes cellules

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    Introduction : l’équipe de Bobée et al (2020) a récemment décrit un nouveau classificateur moléculaire des lymphomes B combinant le profil d’expression de 137 gènes avec une technique de machine learning. Nous avons évalué son apport dans le cadre de l’essai GAINED du LYSA ciblant les lymphomes B diffus à grandes cellules (DLBCL). Matériel et méthodes : 646 patients ont eu une relecture centralisée. Si le matériel était suffisant, une extraction ARN pour le classificateur moléculaire et le Nanostring Lymph2CX ainsi qu’une extraction ADN pour NGS ciblé ont été réalisés. Le classificateur moléculaire a identifié 8 signatures : DLBCL GCB, DLBCL ABC, lymphome B primitif du médiastin (PMBL), lymphome folliculaire (FL), lymphome du manteau (MCL), lymphome de la zone marginale (MZL), LLC, signature T. Les cas discordants entre la relecture histologique et la classification moléculaire étaient réévalués, et un diagnostic de réconciliation était proposé. Résultats : 470 patients ont eu un résultat de classificateur moléculaire. Une réconciliation diagnostique pour 144 patients discordants a permis d’identifier un cas de MCL CD5- initialement classé comme MZL transformé, un cas de lymphome T folliculaire CD10+ initialement classé comme FL 3B, 23 PMBL, 1 DLBCL EBV+, 1 DLBCL ABC. Cependant, 14 FL principalement de grade 3A et 3B étaient classés comme DLBCL. Bien que l’ensemble des lymphomes à grandes cellules B riche en T étaient classés signature T, on observait également pour cette signature des diagnostics de DLBCL NOS, PMBL, DLBCL EBV+ et lymphome de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire. La concordance GCB/ABC avec le Nanostring était de 97,3% pour le classificateur moléculaire et de 84,5% pour l’algorithme de Hans. Parmi les 109 cas de PMBL, on observait 3 cas sans masse médiastinale au TEP-scanner, correspondant aux rares cas de lymphomes non médiastinaux avec signature PMBL. Conclusion : en complément d’une relecture expertale, le classificateur moléculaire a permis d’augmenter la précision diagnostique des cas difficiles, et de mieux identifier les PMBL ainsi que les DLBCL GCB/ABC. Cependant, les pathologistes doivent être conscients des limites de cet outil, particulièrement pour l’identification des FL 3A et 3B, ainsi que pour les cas avec un microenvironnement riche en lymphocytes T

    Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) et tube digestif haut

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    International audienceInflammatory bowel diseases (IBD), Crohn's disease and ulcerative colitis are inflammatory diseases with a flare-up evolution and an unknown etiology. Inflammatory lesions of the upper gastrointestinal tract are more and more often described in Crohn's disease and ulcerative colitis. The aim of this article was to review the inflammatory lesions of the esophagus, stomach and duodenum currently described in the IBD.Les maladies inflammatoires chroniques intestinales regroupant la maladie de Crohn et la rectocolite ulcéro-hémorragique (RCH), sont des entéropathies inflammatoires évoluant par poussées, d’étiologie toujours inconnue. Des atteintes inflammatoires du tractus digestif haut, des muqueuses oesophagiennes, gastriques et duodénales, sont de plus en plus fréquemment décrites dans la maladie de Crohn, mais également dans la RCH. L’objectif de cet article était d’effectuer une mise au point sur la nature et l’aspect histologique des lésions inflammatoires des muqueuses du tube digestif haut (œsophage, estomac et duodénum) actuellement décrites au cours des MICI
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