66 research outputs found

    Is the Social Gradient in Net Survival Observed in France the Result of Inequalities in Cancer-Specific Mortality or Inequalities in General Mortality?

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    BACKGROUND: In cancer net survival analyses, if life tables (LT) are not stratified based on socio-demographic characteristics, then the social gradient in mortality in the general population is ignored. Consequently, the social gradient estimated on cancer-related excess mortality might be inaccurate. We aimed to evaluate whether the social gradient in cancer net survival observed in France could be attributable to inaccurate LT. METHODS: Deprivation-specific LT were simulated, applying the social gradient in the background mortality due to external sources to the original French LT. Cancer registries' data from a previous French study were re-analyzed using the simulated LT. Deprivation was assessed according to the European Deprivation Index (EDI). Net survival was estimated by the Pohar-Perme method and flexible excess mortality hazard models by using multidimensional penalized splines. RESULTS: A reduction in net survival among patients living in the most-deprived areas was attenuated with simulated LT, but trends in the social gradient remained, except for prostate cancer, for which the social gradient reversed. Flexible modelling additionally showed a loss of effect of EDI upon the excess mortality hazard of esophagus, bladder and kidney cancers in men and bladder cancer in women using simulated LT. CONCLUSIONS: For most cancers the results were similar using simulated LT. However, inconsistent results, particularly for prostate cancer, highlight the need for deprivation-specific LT in order to produce accurate results

    Compliance with clinical guidelines for breast cancer management: A population-based study of quality-of-care indicators in France.

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    BACKGROUND: The European Society of Breast Cancer Specialists (EUSOMA), which aims to standardize the quality of patient care in Europe, has defined quality indicators (QIs) for breast cancer (BC) care to assess compliance to current care standards. These QIs are a useful tool to evaluate care organizations. Only population-based studies are able to assess health system performance in "real-life" situations. This population-based study aimed to describe compliance with several EUSOMA QIs overall and according to patient and organizational factors in France. METHODS: 1 560 adult women with primary invasive non-metastatic BC diagnosed in 2012 were randomly selected among all incident BC from 16 French geographical areas covered by cancer registries. Twelve EUSOMA QIs were selected regarding diagnosis, treatment and staging. RESULTS: The minimum standard as proposed by EUSOMA was met for nine QIs related to pre-operative definitive diagnosis, multidisciplinary discussion and treatment (single surgery, breast conserving surgery (BCS) for small BC (<3cm), radiotherapy after BCS or mastectomy for regional BC (pN≥2a), hormonotherapy, adjuvant chemotherapy and trastuzumab). Low compliance was observed for sentinel lymph node biopsy (SLNB) and staging imaging. Adherence to guidelines was usually lower in older patients and in patients with comorbidities. Multidisciplinary discussion was positively related to adherence to guidelines for diagnosis, staging practices (SNLB, imaging) and systemic treatments. Compliance also varied by area of residence and by place of first treatment. CONCLUSION: This study provides the first current, comprehensive overview of BC quality care at a population level in France. The guidelines were correctly applied in percentage satisfying the EUSOMA standards for the diagnosis and treatment of BC, although staging practices (SLNB, imaging) can be improved. These results highlight the need for continuous measurement of adherence to guidelines to improve BC care

    Étudier un challenge culturel participatif sur Instagram : le cas des #museumchallenge

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    International audienceProposant à des individus – supposés être des publics potentiels des musées – de se distraire et d’interagir, des challenges ont été lancés durant les confinements de l’année 2020 pour fédérer des communautés autour de thématiques artistiques comme ce fut le cas pour les Museum Challenges. Les premières règles du jeu ont été rapidement transformées sous la forme de copies créatives juxtaposées à l’écran avec l’image de l’œuvre-source, et les musées se sont emparés de cette dynamique qui peut être considérée comme un phénomène nouveau – du moins en apparence – dans les relations entre les publics, l’art et les musées. L’analyse de ce phénomène fait appel à différents champs des sciences humaines sociales puisqu’il se situe à l’intersection de la sociologie, de la muséologie, de l’histoire de l’art et des sciences de l’information et de la communication. Dans cet article, nous présentons les enjeux du projet de recherche DaMuCo1 coordonné par le Gresec et porté par plusieurs laboratoires de l’Université Grenoble Alpes. Plus précisément, nous analysons le fait de réaliser une recherche sur les interactions que les musées proposent à leurs « publics » avec un corpus de données issues d’Instagram

    : La pratique de la copie d’œuvre d’art reconfigurée par la culture numérique

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    Lorsque l’on évoque le musée numérique ou le musée en ligne, il est commun de se représenter le site web du musée, une version numérique d’une exposition à explorer depuis un dispositif numérique ou encore à la base de données numérisée des collections. L’objet de cette communication est de s’interroger sur les usages de certaines données numérisées mises en ligne par les musées et de questionner l’évolution de leur rôle et de leur positionnement à travers le phénomène du #museumchallenge. Ce phénomène a connu un pic de pratique lors de la première période de confinement lié à la crise Covid (mars à mai 2020) : il se caractérise par la production et la circulation de copies créatives d’œuvres d’art numérisées et mises en ligne par des musées soucieux de maintenir un lien avec leurs publics actuels et potentiels et de proposer d’autres types d’expérience de l’art et du musée.Cet ensemble d’images a été collecté sur Instagram, formant un corpus de 60 000 images. Ce corpus nous permet de nous interroger sur les liens entre culture muséale et culture numérique, sur les convergences et les écarts entre stratégies des musées et pratiques des internautes, et sur ce que ces pratiques, qui actualisent des modalités et des formats de copie d’œuvre d’art parfois fort anciens disent des nouveaux paradigmes d’action culturelle (appropriation, participation, valorisation de l’amateur) mobilisés par les institutions culturelles pour continuer à déployer leurs stratégies de visibilité et de recherche de nouveaux publics

    : La pratique de la copie d’œuvre d’art reconfigurée par la culture numérique

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    Lorsque l’on évoque le musée numérique ou le musée en ligne, il est commun de se représenter le site web du musée, une version numérique d’une exposition à explorer depuis un dispositif numérique ou encore à la base de données numérisée des collections. L’objet de cette communication est de s’interroger sur les usages de certaines données numérisées mises en ligne par les musées et de questionner l’évolution de leur rôle et de leur positionnement à travers le phénomène du #museumchallenge. Ce phénomène a connu un pic de pratique lors de la première période de confinement lié à la crise Covid (mars à mai 2020) : il se caractérise par la production et la circulation de copies créatives d’œuvres d’art numérisées et mises en ligne par des musées soucieux de maintenir un lien avec leurs publics actuels et potentiels et de proposer d’autres types d’expérience de l’art et du musée.Cet ensemble d’images a été collecté sur Instagram, formant un corpus de 60 000 images. Ce corpus nous permet de nous interroger sur les liens entre culture muséale et culture numérique, sur les convergences et les écarts entre stratégies des musées et pratiques des internautes, et sur ce que ces pratiques, qui actualisent des modalités et des formats de copie d’œuvre d’art parfois fort anciens disent des nouveaux paradigmes d’action culturelle (appropriation, participation, valorisation de l’amateur) mobilisés par les institutions culturelles pour continuer à déployer leurs stratégies de visibilité et de recherche de nouveaux publics

    : La pratique de la copie d’œuvre d’art reconfigurée par la culture numérique

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    Lorsque l’on évoque le musée numérique ou le musée en ligne, il est commun de se représenter le site web du musée, une version numérique d’une exposition à explorer depuis un dispositif numérique ou encore à la base de données numérisée des collections. L’objet de cette communication est de s’interroger sur les usages de certaines données numérisées mises en ligne par les musées et de questionner l’évolution de leur rôle et de leur positionnement à travers le phénomène du #museumchallenge. Ce phénomène a connu un pic de pratique lors de la première période de confinement lié à la crise Covid (mars à mai 2020) : il se caractérise par la production et la circulation de copies créatives d’œuvres d’art numérisées et mises en ligne par des musées soucieux de maintenir un lien avec leurs publics actuels et potentiels et de proposer d’autres types d’expérience de l’art et du musée.Cet ensemble d’images a été collecté sur Instagram, formant un corpus de 60 000 images. Ce corpus nous permet de nous interroger sur les liens entre culture muséale et culture numérique, sur les convergences et les écarts entre stratégies des musées et pratiques des internautes, et sur ce que ces pratiques, qui actualisent des modalités et des formats de copie d’œuvre d’art parfois fort anciens disent des nouveaux paradigmes d’action culturelle (appropriation, participation, valorisation de l’amateur) mobilisés par les institutions culturelles pour continuer à déployer leurs stratégies de visibilité et de recherche de nouveaux publics
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